Massif de Certascan

À l'est du Couserans, la chaîne change radicalement d'aspect, élevant un joli massif granitique que j'ai arbitrairement découpé en deux : Certascan à l'ouest, Puntussan - Bassiès à l'est. Le versant nord est, comme souvent, abrupt et ne porte que des lacs modestes (Hillette, Alet) alors que le versant sud regorge de magnifiques lacs (Certascan, Romedo). La cascade d'Ars au-dessus d'Aulus est à visiter au printemps quand ses trois étages bouillonnent de la fonte des neiges. À noter le pic de Marterat qui a certainement le plus médiocre rapport altitude atteinte / effort demandé de toutes les Pyrénées : un très modeste 2662m, à près de 6 km à vol d'oiseau du parking et exigeant 1800 mètres de dénivelé.

 

Pic de Marterat (2662m) depuis Ossèse (930m)

Étang de Flamicella Accès facile jusqu'au port de Marterat (2217m, bon sentier avec balisage jaune) puis hors sentier sans histoire jusqu'au sommet (ça passe partout). La vue à l'est est assez bouchée alors qu'à l'ouest, mont Rouch et Ventolau font forte impression. Il est rare que les deux versants d'un col présentent tous les deux un caractère aussi sauvage. Pour le retour, je tente un circuit qu'il m'est difficile de conseiller. À 2090m, à l'importante source de Mariole, prendre un sentier vaguement horizontal ; descendre au col de la Cabarère avec son minuscule étang puis à la cabane de Crusous (1885m) dans son vallon suspendu ; discret sentier derrière, il oblique à gauche, ruine et gros cairn laissé à droite, éperon franchi par un passage aérien, cabane de l'Arrech (1777m). Maintenant, ça se complique : le sentier est initialement difficile à trouver et disparaît plus bas au point critique. De la cabane, continuer à flanc en légère descente pour trouver des traces qui descendent raides le long d'un ruisseau. Devenues plus nettes, elles conduisent à une croupe herbeuse où il est évident qu'il faut passer vu de la cabane. Elles disparaissent ensuite dans l'herbe. Il faut, au bon endroit, partir franchement à droite pour entrer dans la forêt. Faute de traces, j'entre trop bas. Ayant vite compris mon erreur, je remonte sèchement pour trouver à mon grand soulagement le sentier. Ce vieux sentier aménagé descend au seul gué possible dans les gorges du ruisseau d'Ossèse, face au plat de Lauze (1411m) où se trouve le chemin de montée. Comme il est indispensable de trouver le sentier dans la forêt (la pente est forte et coupée de barres rocheuses et le ruisseau est encaissé : sa traversée est impossible hors du gué) et que rien n'en indique le départ, je déconseille ce cheminement, sauf aux personnes expérimentées prêtes à galérer. La seconde visite n'aura pas été mieux.

Longueur :*** (1800m)
Difficulté :* (sans le circuit, hors sentier facile après le Port)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 91
Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 70
Conditions :2002/10/26, beau, traces de neige

Pic de la Lleia (2771m) et pic de Flamisella (2782m) en circuit depuis Ossèse

Intéressant circuit en secteur peu fréquenté, au point que la carte française est soit muette soit approximative sur les noms. Belle lumière automnale, plusieurs perdrix en livrée en cours de blanchiment, pas de bouquetin. D'Ossèse (920m), suivre l'itinéraire de la cabane de Bonrepos (bien balisé mais peu marqué). À la cabane, poursuivre avec le balisage qui va à la cabane de Marterat jusqu'au ravin du col de l'Aliot. Remonter facilement rive droite du ravin, majoritairement dans l'herbe, jusqu'au col de l'Aliot (2552m). Suivre la crête vers l'est, soit sur le fil soit en contrebas, jusqu'au sommet 2771 (pic de la Lleia). Au sud, déporté, atteindre en quelques minutes le pic de Flamisella ou de las Roujos (2778m). Jolie vue qui porte de l'Andorre à la Maladeta, bien mieux que celle du Marterat pourtant plus connu. Le pic de Certascan est bien sévère malgré le joli estany Blanc de Guerossos à son pied.

Retour au col de l'Aliot. Prendre une sente horizontale sous les rochers pour aller couper la crête N du pic de Marterat à un collet bien marqué (2528m). Descendre à l'ouest puis NO pour rejoindre le port de Marterat (on trouve en chemin quelques cairns venus du pic de Marterat). Du port (2217m), bon sentier pour rentrer.

Longueur :*** (1900m)
Difficulté :** (hors sentier, quelques pentes herbeuses raides)
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2014/10/26, beau, quelques nuages au sud, vent frais en crête

Pic de Lasaugède (2760m) depuis Ossèse (920m)

Longue ascension où il est improbable de croiser une seule personne. Remonter la vallée d'Ossèse. Vers 1470m, au bout du plat de Lauze et avant que le sentier ne descende pour traverser l'Ossèse, repérer l'inscription BR (pour Bonrepos) sur un rocher. Monter à l'est dans l'herbe pour trouver rapidement un sentier peu marqué, bien balisé en rouge. Plusieurs câbles guère nécessaires sécurisent des passages rocailleux et le sentier coupe des pentes herbeuses raides et exposées au-dessus de barres, prudence surtout si l'herbe est humide. Croiser un sentier venant de la cuvette de Fonta (à préférer si l'herbe est trempée) puis s'élever longuement vers la cabane de Bonrepos (2004m). La trace du sentier s'efface souvent, attention à ne pas perdre le balisage rouge. À la cabane, continuer avec le balisage rouge (il va à la cabane de Marterat) au-delà du collet (2072m) sur la crête NO du Lasaugède puis remonter au mieux l'immense pente majoritairement herbeuse de l'Aliot. Les locaux surnomment ce lieu « la prison ». Est-ce car sa forme convexe empêche d'en voir le bout et rend sa montée désespérante ? Ou est-ce car à la descente, il faudra zigzaguer entre dalles et roches moutonnées pour s'en échapper ? On aboutit éventuellement dans un petit cirque (2550m environ) entre le contrefort de la pointe 2771m et le pic de Lasaugède (ou pic de Bonrepos), difficile à repérer : il est à gauche d'un piquet métallique qui marque le passage direct vers l'estany Blanc de Guerossos. Monter au plus facile et sans difficulté la pente un peu raide pour aboutir à quelques dizaines de mètres à l'ouest du sommet, en haut de la surprenante combe suspendue. Visibilité médiocre, dommage. Au retour, longue observation d'un tichodrome aux ailes rutilantes, superbe.

Longueur :*** (1850m)
Difficulté :** (hors sentier, quelques pentes herbeuses raides)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2007/09/16, brumeux et nuages du sud

Pic de Montabone (2788m) en circuit par les étangs de la Hillette et d'Alet

Facile jusqu'aux étangs de la Hillette ou d'Alet, puis plus sportif : pas de sentier, de gros rochers, accès final laborieux. Absolument personne après la Hillette. La descente n'en finit pas... Quelle joie d'atteindre le sommet ! Beau temps indispensable à moins de connaître. Effectués dans deux sens différents avec des variantes, faites votre combinaison d'itinéraires :

Longueur :*** (1900m)
Difficulté :** (hors sentier, accès final)
Intérêt :**
Schéma :voir Certascan
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 89
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 793 (qui monte au pic de Certascan)
Conditions :1998/09/21 (Hillette -> Alet), grand soleil
2011/07/31 (Lacarde -> Hillette), nuages versant N, sommets dégagés
2018/07/08 (Lacarde -> Hillette via Fourne et Milieu), beau puis bourgeonnements, névés occasionnels

Pic de Couillac (2601m) en circuit par les étangs de la Hillette et d'Alet

Port de Couillac Le cirque de Cagateille et l'étang de la Hillette constituent de jolis buts de balades. Au-delà de l'étang de la Hillette, monter sans problème jusqu'au port de Couillac (2416m), par un sentier abondamment cairné et balisé. Depuis le port, monter rapidement à la pointe de Rabassère (2568m) à l'est, ou mieux, au pic de Couillac (ou tuc del Cap de l'Estany) en suivant la crête évidente vers l'ouest. Le pic de Couillac (2601m) est au centre de trois splendides bassins lacustres : au nord l'étang de la Hillette, au SE les étangs de Colatx (Couillac), Senó, Romedo, au SO l'immense estany de Certascan.

Depuis le pic de Couillac, suivre la crête facile vers l'ouest, principalement sur de gros blocs stables. Au collet qui précède le pic de Soune (2555m), lequel ne présente guère d'intérêt, partir au NO pour rejoindre, dans les gros blocs au pied des falaises, la crête qui conduit au Campet (2312m). Suivre cette crête jusqu'au collet avant le Campet (ou un peu avant) pour descendre à l'ouest et rejoindre les petits étangs du Campet (2150m), en cheminant au mieux entre les petites barres rocheuses. Descendre au NO vers la crête des Plagnoles pour rejoindre le sentier du circuit Hillette - Alet (bien marqué et balisé en jaune) peu avant le franchissement de l'éperon des Plagnoles vers 2000m. Descendre alors à l'étang d'Alet et suivre le bon sentier jusqu'au parking.

Longueur :*** (1700m)
Difficulté :** (pour le circuit : hors sentier, orientation)
Intérêt :***
Schéma :voir Certascan
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 87 (port de Couillac, Hillette et Alet)
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 17 (Rabassère)
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 793 (Hillette)
Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 79 (Hillette et Alet)
Conditions :1995/09/09 (port de Couillac), beau
2001/10/21, plutôt beau

Pic de Certascan (2853m) en circuit depuis Gérac

schéma Certascan Long circuit farfelu, pour visiter les lacs des deux côtés de la frontière et comparer le granite gris de Couillac et le gneiss rouge du Certascan. De grandes portions sans sentier et ni cairnage significatif. Départ du terminus (1815m) de la piste du col d'Escots venant de Guzet pour rejoindre la vallée de Turguilla (balisage jaune). Pour trouver le sentier rive gauche, soit dépasser le deuxième passage aménagé pour traverser facilement, soit trouver plus bas LE passage dans la profonde entaille du ruisseau (cairn discret). Descendre le sentier (balisage rouge) jusqu'à rencontrer vers 1520m le sentier Cagateille-Hillette (balisage jaune et surbalisage stupide en GR). Remonter jusqu'à la Hillette (1797m), suivre le sentier vers l'étang d'Alet pour dépasser l'éperon du Campet puis s'élever hors sentier pour passer aux laquets de la Tèse de Campet avant d'atteindre l'étang de Montabone (2387m). Contourner le lac (par la gauche dans mon cas) et remonter, entre chaos et bourrelets granitiques, jusqu'au col de Montabone (2719m). Quelques passages d'escalade amusante (II en excellent rocher) conduisent au Certascan Nord (2840m) puis au Certascan Sud (2853m). La vue est de toute beauté, d'abord sur les lacs de Guerossos et de Certascan, plus loin sur les sommets (Mont Rouch, Besiberri, Aneto, Posets, Néouvielle parfaitement identifiable, Estats...).

Descendre au refuge de Certascan (2240m) par la voie normale (col de Certascan, joli vallon) et en suivre le sentier d'accès. Passé le laquet inférieur, deux possibilités pour basculer dans le vallon de Romedo : la plus facile descend encore pour emprunter les lacets bien visibles du col de Llurri ; la plus rapide remonte dans le vallon à gauche vers l'estany de Punturri et, avant le premier ressaut (cascatelle), franchit la crête de Llurri au plus simple (rares cairns) pour trouver un couloir raide qui dévale jusqu'au bord du lac (c'est le seul couloir praticable, à moins de passer par l'estany de Punturri). Longer le grand estany de Romedo de Dalt (2120m) et se diriger à vue vers le port de Couillac en passant au mignon estany de Senó avec sa grande île et au petit estany Colatx. Au port de Couillac (2416m), au pied du Rabassère, traverser horizontalement pour trouver sur la crête NO le passage (2370m env.) qui descend à l'étang de Réglisse (cf. Rabassère depuis Gérac). Ce passage est impossible à discerner de loin et il faut donc se rapprocher de la crête sans perdre trop d'altitude pour le trouver. Suivre consciencieusement les cairns (parfois discrets) pour atteindre l'étang et le sentier de retour.

Remarque : le cheminement est peut-être plus évident à suivre en sens inverse (pas d'hésitations pour franchir la crête de Rabassère, la crête de Llurri et le ruisseau de Turguilla) ; en distance, Gérac-Hillette-Certascan est en outre deux fois moins long que Gérac-Romedo-Certascan, ce qui ferait un retour plus court (en distance) ; les montées seraient principalement sur sentier et les descentes hors sentier. Par contre, ma solution impose 300 mètres de remontée à mi-retour alors que le sens inverse imposerait près de 500 mètres de remontée en final (que l'on pourrait éviter avec une deuxième voiture).

Longueur :*** (1800m, long)
Difficulté :** (orientation, hors sentier, escalade II)
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2004/08/14, beau

Pic de Couillac (2601m), pic de Certascan (2853m), pic de Guerossos (2733m) depuis Gérac

Circuit de crête autour de l'estany de Certascan, nombreux lacs visités ou aperçus. Départ du terminus (1815m) de la piste du col d'Escots pour remonter la vallée de Turguilla. Au déversoir de l'étang de Réglisse (2098m), suivre les cairns qui mènent à un passage sur la crête NO de la pointe de Rabassère (dans ce sens, le passage est assez visible, repérer un arbre solitaire qui s'y trouve) et traverser vers le port de Couillac (2416m). Suivre la crête frontière jusqu'au Certascan Nord (2840m) sur près de 3,5 km. Aucune difficulté jusqu'au pic de Soune, la crête devient ensuite plus étroite (nombreux II peu soutenus). La seule difficulté est une brèche avec courte désescalade III (plus facile que le III luchonnais : énormes prises), évitable par un grand détour. La crête redevient chaotique et lassante sur la fin. Plein d'échappatoires vers le versant Certascan, on peut feinter de nombreux passages. 1h30 du pic de Couillac au Certascan Nord.

Direction sud. Traverser le Certascan Sud (2853m), descendre au coll de Certascan (2589m). L'agulla de Guerossos (2681m) est une poseuse, petites difficultés (II max) en attaquant à gauche. Tranquille montée au pic de Guerossos (2733m). Poursuivre S puis E pour passer au cap de Canalets (2624m) qui domine l'estany de Certascan. Plus de cinquante isards en deux hardes. Descendre NE par la crête et dévier à gauche vers le refuge visible, terrain sans piège. Du refuge, suivre le sentier rive gauche de la laquette sous le barrage et vers 2170m alors que le sentier descend, suivre une trace qui se précise ensuite (quelques cairns). Elle permet de rejoindre le collet (2217m) au-dessus de l'estany de Romedo de Dalt sans avoir besoin de descendre jusqu'aux lacets pour trouver l'excellent sentier. À l'estany de Romedo de Dalt (2109m), il ne reste qu'à remonter la belle et longue vallée jusqu'au port de Couillac (vieux balisage, cairns).

Longueur :*** (1800m)
Difficulté :*** (longue crête parfois étroite, escalade II et III feintable)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Sánchez, Crestas pirenaicas - Pirineo Oriental
Conditions :2019/06/30, beau

Pointe de Rabassère (2568m), pic de Turguilla (2527m), pic du Laquet (2438m), dent de Mède (2352m) et pic de Mont Rouge (2379m) en circuit depuis Gérac

schéma Turguilla Pointe de Rabassère Circuit simple sur la carte, assez évident sur le terrain, long et de plus en plus difficile au fur et à mesure que l'on avance. Ce circuit permet de découvrir un joli secteur granitique avec de multiples laquets et peut être raccourci en de nombreux points. Départ du terminus (1815m) de la piste du col d'Escots venant de Guzet pour rejoindre les jolis étangs de Turguilla (balisage trait jaune au début). Du déversoir de l'étang de Réglisse (2098m), rejoindre hors sentier la crête NO de la pointe de Rabassère (la bande herbeuse à droite des grandes dalles est le passage le plus facile ; quelques cairns) et la suivre plutôt en contrebas jusqu'au sommet (2568m). Belle vue sur le bassin des lacs de Romedo et Guiló et vers Certascan-Montabone. Suivre (toujours plutôt en contrebas) la crête jusqu'au Turguilla (2527m). Obliquer N vers le pic du Laquet (une portion compliquée évitable après le pic de la Croix des Lauzes ; ceux qui veulent éviter toute difficulté rentreront par l'étang de la Croisette). Quelques pas d'escalade facile pour atteindre le pic du Laquet (2438m) qui domine l'étang d'Aubé et ouvre la vue sur la vallée d'Ars et les pics de Puntussan. Au lieu de descendre par l'arête NE, assez difficile et aérienne (j'ai testé un tiers avant de m'enfuir difficilement), revenir en arrière pour passer par le col sur la crête NO et aller au pied SO de la redoutable dent de Mède (possibilité de rejoindre l'étang d'Aubé en le contournant par l'ouest). Contournement par l'ouest de la dent de Mède au plus près des parois pour rejoindre la brèche au NE du pic (pentes herbeuses raides dominant des falaises, prudence). L'accès au sommet est rapide mais présente quelques pas d'escalade délicate (III ?) et des passages exposés, impressionnants à la descente. Le sommet semble un plongeoir pour la piscine d'Aubé. Retour à la brèche et direction le pic de Mont Rouge (2379m). Couper laborieusement plusieurs ravins (noter l'énorme bloc en équilibre comme un dolmen) avant de s'élever sur une raide pente de gispet. Si ce n'est pour apercevoir l'Aneto, on peut se passer de ce sommet. Descente par la longue et raide pente herbeuse pour couper le ravin du Fouillet assez bas sous le déversoir (sinon barres rocheuses en multiples endroits) et traversée à vue pour trouver le sentier balisé en jaune qui relie l'étang d'Aubé (2094m) et le col de Cerda (1974m).

Longueur :** (1300m, assez long)
Difficulté :** à *** : *** pour Mède (escalade délicate exposée) ; ** pour le reste (petite escalade, pentes assez raides)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :M. Sébastien
Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans pages 81 (Turguilla) et 86 (Mt Rouge)
Conditions :2004/07/20, beau avec cumulus au sud, mer de nuages 1800m

Pointe de Rabassère (2568m), pic Rouge (2439m), pic entre les Ports (2554m) en circuit depuis Gérac

Bouquetins, perdrix, marmottes et un sommet méconnu à l'allure exceptionnelle, une lame dressée. De Gérac (1815m), passer au déversoir de l'étang de la Piède et suivre le sentier balisé rouge qui monte en direction de la Hillette. Suivre ensuite la crête vers la pointe de Rabassère. En restant sur le fil, on rencontre au début des passages d'escalade II/II+ aériens, tout est feintable. La crête devient bientôt de plain-pied avec le versant Couillac. La pointe de Rabassère (2568m) est un joli belvédère sur les lacs du secteur. Descendre E et se diriger à vue vers le port de Sounou (2368m). Rejoindre le pic Rouge (2439m) par une courte crête similaire à la crête NO de Rabassère, encore aisément feintable. Nouveaux lacs et vallée d'Ars tout en longueur. Vu d'ici, le pic entre les Ports est fabuleux, une épée lancée vers le ciel. Descendre facilement au port de Guillou (2343m). Ensuite la crête frontière est praticable mais plus sérieuse que les précédentes, raide et plusieurs II/II+ obligatoires. Ambiance sauvage au sommet du pic entre les Ports (2554m). Pour revenir au port de Guillou, poursuivre facilement la crête frontière vers l'E avant de descendre au sud après les dalles sommitales. Le retour facile serait par le pic de Turguilla ou le port de Couillac, j'ai rusé en traversant le versant E du Turguilla : descendre versant nord, passer sous le port de Sounou vers 2200m et remonter à flanc. Il faut passer une petite barre, escalade II+ tout à droite. On atteint la crête N du Turguilla vers 2300m pour rentrer par les étangs de Turguilla.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :*** (escalade II/II+ aérienne, parfois évitable)
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Topos :Camptocamp.org (Rabassère crête NO)
Conditions :2021/06/12, beau, bourgeonnements après midi, rares névés

Pic de Séron (2489m) en circuit par les vallées du Fouillet et d'Ars

Alors que le Séron peut être gravi en une heure depuis la piste de Gérac, partir d'Aulus (ou presque) peut sembler aberrant. Départ au pont sur le ruisseau du Fouillet (858m) à 1,3 km d'Aulus pour remonter la vallée du Fouillet par la rive droite. Peu après la sortie des bois, on parvient au sauvage cirque de Casiérens (1520m). S'avancer sur le plat et prendre à droite un étroit et raide canal qui monte vers le col de Cerda. On croise vers 1850m un sentier venu du col d'Escots et après une cabane récente s'élever pour rejoindre le sentier de l'étang d'Aubé (2094m). Au lac, suivre le balisage rouge ou s'élever au pif en visant le court couloir herbeux qui monte au pic de Séron (2489m). Panorama modeste mais intéressant.

Descendre au collet sur la crête ESE, basculer versant S et progresser facilement vers la crête pic du Laquet - pic de la Croix des Lauzes. Il est inutile de rejoindre le point bas, franchir le collet (2360m env.) le plus près du pic du Laquet. Descendre en tirant à droite pour rejoindre le vallon issu du point bas et le suivre. Quand on parvient au ressaut truffé de barres au-dessus de la vallée d'Ars, le passage se situe rive gauche (non visible d'en haut, je suis parti rive droite, mauvaise idée). À l'étang du Turon d'Ars (1831m), il n'y a plus qu'à se laisser guider pour descendre la longue vallée d'Ars aux jolis lacs jusqu'à l'épingle à 300m d'Aulus (et à 1 km du pont de départ).

Longueur :*** (1750m, 19 km)
Difficulté :** (hors sentier, flair nécessaire pour la descente sur la vallée d'Ars)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Montagnes d'Aulus et d'Ustou, Alain Bourneton
Conditions :2016/06/05, brouillard sous 2000m puis beau, bourgeonnement après 12h, neige 2100m/2000m
2018/08/15 (en sens inverse, + Freychet et GR10), beau

Vallée d'Ars (1831m) en circuit depuis Aulus (780m)

Hille de l'Étang La triple chute de la cascade d'Ars que Russell considérait comme la plus belle des Pyrénées mérite une visite : la chute supérieure s'élance en un jet resserré au bruit de réacteur d'avion sur une grande hauteur, alors que la chute médiane s'étale largement pour former une cataracte. À visiter à la fonte des neiges en mai-juin quand son débit est au maximum. La haute vallée d'Ars qui fait suite est en revanche moins fréquentée : sa longueur est décourageante. Étroite et encaissée dans sa partie inférieure, elle égraine une succession de petits étangs aux eaux limpides (étang de Cabanas à 1541m, étang de las Touetos, Hille de l'Étang à 1677m, étang de la Hille de la Lauze, étang du Turon d'Ars à 1831m) qui lui donnent un charme certain. Au-delà du plus grand (la Hille de l'Étang), la vallée s'ouvre et les sommets apparaissent. Après avoir admiré cette vallée, retour via l'étang de Guzet, au milieu des arbres, pour rentrer par une belle forêt. Tout est bien balisé et fléché.

Longueur :** (1200m, 18 km)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 99
Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 89
Conditions :2004/05/20, beau, chaud, neige 1550m