Massif de l'Aston

Vaste massif sauvage, sauf à proximité de la route de Laparan qui draine la majorité des visiteurs. Le massif de l'Aston est remarquable par son isolement. Le terrain d'accès aux vallées et sommets est généralement facile, mais on n'y trouve que de rares sentiers souvent mal définis, ce qui impose une certaine capacité de lecture de carte et de débrouillardise. Un site de prédilection pour les solitaires qui sauront profiter des quelques petites cabanes permettant de le parcourir en toute tranquillité.

 

Pic de Baychon (1416m) depuis Norrat (879m)

Courte balade pour une ample vue sur la haute Ariège. Sentier balisé jusqu'au col de Larnat (1194m) puis hors sentier facile au nord vers le pic de la Balme (1322m) et le pic de Baychon (1416m) anonyme sur la carte. Retour possible par les anciennes mines.

Longueur :* (550m)
Difficulté :*
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Conditions :2017/02/19, beau

Pla de Montcamp (1905m) en circuit depuis Gestiès

À Gestiès (965m), emprunter le GR10 qui s'élève droit au milieu des terrasses pour rejoindre la crête au-dessus du village (col de Gamel 1389m), puis suivre cette crête vers le SE. En la suivant jusqu'au bout, on peut rejoindre la Calbe et le pic de Baljésou. Pour ma part, ayant dû faire ma trace dans quarante centimètres de neige lourde, je me suis contenté du modeste pla de Montcamp dont la position avancée offre néanmoins un assez large panorama. Retour par le col du Sasc et le vallon du ruisseau de Boulimborde, pour trouver une longue piste issue de Gestiès.

Longueur :* (950m)
Difficulté :*
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Topos :Lafforgue, L'Ariège en raquettes, page 94
Conditions :2003/12/06, beau, neige 1000m (raquettes)

Pla de Montcamp (1905m) en circuit depuis Norgeat

Départ 500m au sud de Norgeat (point 923m), pour suivre le sentier (panneau, balisage jaune) du col de Gamel (1389m) puis le GR10 au SE jusqu'au pla de Montcamp (1905m). Retour en suivant la crête NE pour rejoindre la piste du pas de l'Escalier devant le rocher de Miglos. Suivre un peu la piste et une fois passé sous le rocher de Miglos prendre à gauche un sentier (panneau Norgeat). Bien marqué et bien balisé en bleu aux croisements, il descend agréablement dans les bois, emprunte parfois une section de piste et retrouve la piste issue de Norgeat tout près du départ.

Longueur :* (1000m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2012/11/25, gris avec éclaircies

Pla de Montcamp (1905m) depuis Larcat

De Larcat (845m), sentier balisé de la chapelle de St-Barthélémy (1236m) par l'est. Au col Dolent (1161m), piste au sud-ouest (on peut couper les lacets par la crête de l'Enfreychade). Au lacet 1445m, la piste part longuement à flanc, rejoint la piste venue du col de Larnat et mène au col du Sasc (1798m) d'où l'on atteint le pla du Montcamp.

Longueur :** (1150m, 20 km)
Difficulté :* (bon chemin puis piste)
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Conditions :2017/04/02, bouché, averses de neige, blanchiment 1500m

Étang de Larnoum (1789m) et cap de la Serre des Afumats (2090m) en circuit depuis Aston

Étang de Larnoum On accède habituellement à l'étang de Larnoum en partant de la piste du pas de l'Escalier. Voici un autre accès, plus long mais qui fait parcourir un vallon typiquement ariégeois : boisé et encaissé dans le bas, s'ouvrant au fur et à mesure de la montée, un lac inattendu et enfin de douces croupes herbeuses d'où la vue est étendue. Départ au pont sur le ruisseau de Sirbal (779m), quatre kilomètres au sud d'Aston. Le sentier remonte rive droite (énergiquement) puis rive gauche (plus calmement). À la jasse de Sirbal (1350m), le GR10 vient faire un bout de parcours avec nous, jusque vers 1450m ; continuer le long du ruisseau (je suppose qu'il y a un sentier mais la neige masquait toute trace). Au confluent de vallées (1635m), remonter la branche de gauche pour enfin arriver à l'extrémité sud du bel étang de Larnoum. Bien gelé, je le traverse en diagonale et une courte descente ramène à la branche droite où coule le ruisseau de Larnoum (qui ne vient pas du lac). De l'abri miteux, une sèche montée nord puis ouest conduit au cap de la Serre des Afumats, sur la longue crête qui délimite à l'ouest le massif de l'Aston. Croupe au nord jusqu'au pas de l'Escalier (1861m) puis descente dans le vallon à l'est. En absence de neige, on trouve le GR10 vers 1550m pour revenir à la jasse de Sirbal. Dans mon cas, cela ressembla plutôt à de la raquette-combat dans les bois.

Longueur :** (1350m, 13 km)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2004/01/31, beau puis voilé, neige 1000m (raquettes)

Pic de Mille Roques (2464m) et pic du Pas du Chien (2491m) depuis le barrage de Riète par la vallée de Calvière

schéma Sabine Belle balade, un peu longue, parfaitement adaptée aux raquettes (même quand les conditions sont douteuses, au moins jusqu'à 2000m), avec une assurance de tranquillité. Départ au pont 1035m sous le barrage de Riète. Suivre le GR10 vers l'ouest et ses lacets dans la forêt. Peu après une passerelle 1480m, laisser filer le GR10 et continuer à suivre le ruisseau. La vallée s'éclaircit et la pente diminue. Vers 1630m (1h30 depuis le départ), on trouve rive droite une grande cabane, non portée sur les vieilles cartes (avec antenne télé !). Sans ambiguïté, continuer à suivre en pente douce la vallée et le ruisseau de Calvière, grossièrement au SO. Vers 2000m, la vallée s'oriente O-NO et la pente s'accentue un peu. Déboucher enfin au col (2250m, 3h30) qui donne sur la Urnade. Monter au sud la large pente qui conduit au pic de Mille Roques (2464m) et au pic du Pas du Chien (2491m, 4h45). Large panorama sur le massif de l'Aston et les sommets du Vicdessos. Retour identique.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :*
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2002/03/09, beau avec bancs de brume, neige 1100m (raquettes)

Pic de Mille Roques (2464m) et pic du Pas du Chien (2491m) en circuit depuis le barrage de Riète par les crêtes

Circuit typique de l'Aston, sentes occasionnelles et personne en vue. Départ au pont 1035m sous le barrage de Riète pour suivre le GR10 jusqu'à ce qu'il descende dans la vallée suivante (1693m, tracé actuel plus direct que sur la carte), puis parcours de la croupe à l'ouest. Bonne sente jusqu'à une pointe rocheuse que l'on évite laborieusement plutôt par le versant sud pour monter vers la Urnade (source). Large pente pour les pics de Mille Roques (2464m) et du Pas du Chien (2491m), vue plongeante sur l'étang de Mille Roques.

Retour en descendant SE vers deux étangs (pente raide), rejoindre le coin E du plateau, une vague trace mène à une brèche sous laquelle on trouve une bonne sente, à la fois pour descendre dans la vallée ou revenir en crête devenue large et herbeuse. Passer par l'immense planel de Brouchet, étonnant plateau et descendre par où l'on veut dans la vallée. Rester rive gauche pour passer à la cabane, le sentier se précise, passe rive droite sous un captage et rejoint la vallée de Quioulès. Longue descente par le pas de la Crabe pour aboutir à l'usine de Laparan, à 1,5 km du départ.

Longueur :*** (1600m)
Difficulté :** (hors sentier, pentes herbeuses)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2022/08/08, beau, bourgeonnements

Pic du Pas du Bouc (2602m) en circuit depuis la centrale de Laparan

schéma Aston Déjà que le massif de l'Aston est sauvage et peu fréquenté, si en plus on sort des topos et sentiers connus... Longue balade, guère difficile par beau temps, mais peu de traces et aucun cairn. Départ de la centrale de Laparan (1110m) ou mieux du terminus de la route de la conduite forcée (1545m), pour suivre le sentier de Quioulès. Au captage du ruisseau de la Coume de Jas, franchir le ruisseau de Quioulès (gué ou passerelle en aval de la conduite forcée) et suivre l'ancienne piste jusqu'au captage du ruisseau de Rieufort de Gascous (la carte IGN est étrangement silencieuse sur ces aménagements). Traverser sous le captage et suivre le sentier qui s'élève sèchement dans la forêt, d'abord assez loin du ruisseau. À la sortie de la forêt, la pente s'adoucit et on parvient à la cabane de Rieufort (1750m). Continuer tranquillement le long du ruisseau. Le sentier se perd peu à peu, le ruisseau sert de guide. Après deux laquets et en terrain pénible, on parvient à l'étang de Mille Roques (2232m), beau lac coincé entre le pic du Pas du Chien et le pic du Pas du Bouc, que le pas du Bouc, avec ses cornes, sépare. Virer au sud pour monter au col de la Sabine (2423m). Du col, faire un aller-retour au pic du Pas du Bouc (2602m) et à la pointe 2641m. Vue intéressante et dégagée de tout côté. Descendre du col vers les étangs de la Sabine d'en Haut, en contournant largement les contreforts du pic de la Sabine, et rejoindre la cabane de la Sabine dont on suit le sentier d'accès parfois peu marqué.

Longueur :*** (1300m ou 1600m selon le départ, plus de 18 km)
Difficulté :** (hors sentier, pierriers et gros blocs, orientation)
Intérêt :***
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Conditions :2003/05/29, beau se chargeant l'après-midi, chaud, neige infernale 1900m

Pic de la Sabine (2561m) par le refuge de Quioulès

Ruisseau de Quioulès Long, sauvage. De vagues traces de sentes après le refuge de Quioulès, (tentez de) bien suivre le topo et la carte. Le massif de l'Aston dans toute sa splendeur et dans toute sa solitude (deux personnes entr'aperçues en huit heures).

Plutôt que de partir de l'usine hydroélectrique de Laparan (1110m), partir du terminus de la petite route qui démarre 900m après l'usine et conduit à une fenêtre sur la conduite forcée (1545m) où l'on trouve un sentier de pêcheur rejoignant le captage de la Coume de Jas (prudence par temps humide) qui économise 400m (et 1h) le matin mais impose une remontée de plus de 100m au retour.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :** (orientation)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 157
Conditions :1999/05/23, beau, neige 2000m-2400m

Étangs de la Sabine (2122m) et l'Estagnol (2009m) par le refuge de Quioulès

Thoumasset Visite à la cabane de la Sabine et aux deux étangs au-dessus (Sabine d'en Bas et Sabine d'en Haut) depuis la centrale de Laparan (1100m). Le sentier de la Sabine n'est pas toujours évident (sentes multiples) surtout en présence de neige et ces vallées sont bien longues... Le pic de Thoumasset et le pic de l'Étang Blaou font forte impression. Le massif de l'Aston est décidément bien chaotique. En redescendant, faire un détour à l'Estagnol, dans un beau cirque, et pourtant totalement inconnu (une passerelle bien cachée (vers 1800m) permet de traverser le ruisseau de la Sabine).

Longueur :** (1250m)
Difficulté :*
Intérêt :*
Schéma :voir Pas du Bouc
Conditions :2003/03/09, grand soleil, neige 1250m

Pic de l'Étang Blaou (2661m) en circuit par Quioulès et Mille Roques

Tout aussi perdu que le Thoumasset, avec un retour joli mais pénible par l'étang de Mille Roques. Beaucoup de fleurs dont de magnifiques lis des Pyrénées sous l'étang de Mille Roques. Montée classique à la cabane de la Sabine (1970m). Continuer O puis obliquer progressivement au SO, en laissant l'étang de la Sabine d'en Haut loin à droite, en se dirigeant vers le pas de la Soulane, entre les pics de Thoumasset et de l'Étang Blaou. Terrain herbeux facile sauf un chaos au pied du col. Au pas de la Soulane (2401m), belle découverte de l'étang Blaou. Grimper raide au nord (gispet ou rochers à gauche) jusqu'à la crête horizontale et un peu découpée qui conduit au pic de l'Étang Blaou (2661m), sommet perdu de l'Aston (et d'où l'étang Blaou n'est plus visible).

Retour par l'étang de Mille Roques, plus laborieux que l'itinéraire de montée. S'avancer au NO jusqu'à la première brèche (muret anti-moutons) et descendre au NE la très raide pente herbeuse. Ne pas descendre dans l'axe de la brèche (trop raide) mais zigzaguer à droite entre des dalles (prudence, bâtons très utiles). Passer au large d'un petit étang (point 2311) pour traverser tout le versant sous la crête de la Soulane (qui présente de réels passages d'escalade), chaos rocheux et portions herbeuses, et monter au col de la Sabine (2423m). Descendre le vallon, passer au déversoir du bel étang de Mille Roques (2233m), si bien nommé. Long chaos de gros blocs, progression laborieuse. Dessous, c'est pire : chaos rocheux caché sous rhododendrons ou fougères, encore plus pénible. Enfin l'herbe, descendre rive gauche parfois loin du ruisseau jusqu'à la cabane de Rieufort de Gascous où l'on trouve un vague sentier (toujours rive gauche) qui se précise dans le bois. Traverser sous le captage et suivre la piste abandonnée pour rejoindre le ruisseau de Quioulès sous les captages.

Longueur :*** (1500m ou 1800m selon le départ, 20 km)
Difficulté :** (orientation, hors sentier, pentes raides, pierriers)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2014/07/27, dégagé le matin puis nuages envahissant dès midi

Pic de Thoumasset (2741m) en circuit par le refuge de Quioulès

pic de Thoumasset Situé au fin fond des interminables vallées de l'Aston, le Thoumasset est une élégante pyramide avec des pentes raides sur ses trois faces et qui ne doit guère être visité. Dominant l'étang Blaou, il offre une large vue tant sur le massif de l'Aston que vers l'ouest, plusieurs pics peu connus faisant belle impression (pic du Port, pic de Bourbonne). Accès depuis le parking de la fenêtre (1545m), refuge de Quioulès (1611m), cabane de la Sabine (1970m) avec un petit détour à l'étang de la Sabine d'en Bas, étang de Thoumasset au NE du pic, une pente herbeuse raide pour rejoindre la crête SE et toujours très raide jusqu'au sommet. Retour par l'étang de Soulanet, sur un vaste plateau herbeux, petite remontée de cent mètres pour passer la crête du Sal et descente vers le joli étang de l'Estagnol (un peu délicat, le lac est enchâssé dans un cirque abrupt : descendre le vallon facile à l'ouest de l'étang et virer à droite pour rejoindre le déversoir par une pente herbeuse ; bien repérer d'en haut le cheminement).

Longueur :*** (1500m ou 1800m selon le départ, 21 km)
Difficulté :** (orientation, hors sentier, pentes raides)
Intérêt :***
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 858 (par le Soulanet)
Conditions :2004/10/23, beau

Crête du Sal (2491m) en circuit par le refuge de Quioulès

Très joli circuit avec la neige, effectué en deux jours. Du refuge de Quioulès (1611m), longue remontée de la coume de Seignac, dominée par les pics de l'Homme Mort, de Mil Menut, de la Coume de Seignac et de l'Estagnol, jusqu'au petit laquet anonyme (2446m) au pied de la belle face nord du pic de Serrère. Trop de vent, violent chasse-neige sur les crêtes, pas question de monter au pic. À l'ouest, un large col sur la crête du Sal (2480m et un lagopède) permet de découvrir le remarquable site de l'étang de Soulanet, la pyramide du pic de Thoumasset entourée de sauvages crêtes et un joli point de vue sur le désordre du massif de l'Aston. Retour enneigé agréable le long du ruisseau du Soulanet (l'itinéraire d'été passe en balcon à l'ouest d'un mamelon évident) jusqu'à la cabane de la Sabine, puis plus chaotique jusqu'au refuge de Quioulès.

Longueur :** (600m+1000m, long)
Difficulté :** (sentiers mal définis)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 159
Conditions :2004/04/05 (refuge), belles éclaircies
2004/04/06 (circuit), beau, mer de nuages 1900m se disloquant après midi, vent fort, neige 1700m (raquettes sur le bas, portante au-dessus)

Pic du Sal (2743m) et pic de Bagnels (2638m) en circuit par le refuge de Quioulès

L'Aston en long, en large, sans sentier ni personne. Parking de la fenêtre (1545m), refuge de Quioulès (1611m), passerelle à mi-distance des confluents Sabine-Seignac et Seignac-Rebenne, sentier jusqu'à la cabane de Bela puis la longue coume de Seignac jusqu'à la source du ruisseau, un laquet (2446m) au pied du Serrère. Rejoindre WSW la crête près de son point bas en laissant à gauche les éboulis de la portella de la Cebollera. Crête demandant un peu les mains (ou passer versant andorran) et pic du Sal (2743m). Sans histoire, crête frontière avec deux bosses, gros blocs un peu pénibles du pic de Soulanet (2584m) et enfin pic de Bagnels (2638m) pour découvrir l'étang Blaou. Poursuivre au nord jusqu'à un collet, courte pente raide puis les pelouses autour de l'étang de Soulanet dont on a fait le tour. Pour descendre, ne pas suivre le ruisseau mais passer plus à l'O sur des plats avec laquets pour descendre un goulet (sentier mais ça ne dure pas) face à la Sabine. Rejoindre la cabane de la Sabine et son vague sentier (une autoroute pour l'Aston).

Longueur :*** (1650m à 1950m selon le départ, 24 km)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2015/08/16, beau

Pic de l'Estagnol (2567m) en circuit par le refuge de Quioulès

Comme le circuit Sal - Bagnels en légèrement plus court : un peu avant la fin de la coume de Seignac tapissée de jonquilles, monter au nord au plat avec laquets à l'est de la crête du Sal et de là au pic de l'Estagnol (2567m). Vue limitée mais intéressante sur l'Aston, l'Estagnol est visible du second sommet. Retour en franchissant la crête du Sal pour passer à l'étang de Soulanet à peine glacé, joli site. Pour descendre de l'étang, l'itinéraire d'été ne suit pas le ruisseau mais passe plus haut à l'O pour descendre un goulet face à la Sabine. Errance sous la cabane de la Sabine, on aurait cru ma première visite !

Longueur :** (1300m à 1600m selon le départ, 22 km)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2020/05/22, beau, bourgeonnements l'après-midi, névés occasionnels

Pic de Serrère (2912m) en circuit par le refuge de Quioulès

C'est l'Aston, donc c'est long, sauvage et hors sentier. Montée par le refuge de Quioulès (1611m) et la longue coume de Seignac que l'on remonte en sautant plusieurs fois le ruisseau au gré de l'humeur et des sentes discontinues. La voie normale du Serrère contourne le pic de la Coume de Seignac pour accéder au sommet par l'ouest. Voici une variante originale. Quand la vallée vire à l'ouest, on a au sud l'évident port Vieux de Coume d'Ose (hein ? la coume d'Ose est plus à l'est ; que raconte donc la carte ?). Remonter la pente herbeuse assez raide suivi d'un goulet fort raide qui conduit au vallon pierreux du col, avec un laquet oublié de la carte et atteindre le col (2643m). La crête jusqu'au Serrère n'est jamais difficile mais parfois un peu étroite et demande un pied sûr. Monter à un premier sommet (2720m env), descendre par la crête étroite au collet suivant, monter par un terrain raide et décomposé, court passage aérien et pic de la Coume de Seignac (2857m). La crête devient facile et après un collet (2803m), arriver au pic de Serrère. Vaste panorama mais comme toujours pour un sommet andorran, ce qui frappe d'abord est l'étendue des stations de ski qui auront bientôt grignoté toute l'Andorre.

Retour par la voie normale, via la portella de la Cebollera (2702m). Les petits éboulis du couloir m'offrent une descente rapide. Plusieurs retours classiques sont possibles (Soulanet, coume de Seignac), je choisis de passer par l'Estagnol. Passer à l'est de la crête du Sal pour longer plusieurs mares. La descente sur l'Estagnol n'est pas évidente. Ayant expérimenté la descente par l'ouest, j'essaie celle par le sud : au point où le ruisseau des mares cascade vers l'Estagnol, virer horizontalement à droite pour rejoindre prudemment la pente de rhododendrons qui descend au lac. Descente sanglier pénible, le passage par l'ouest demande plus de flair mais est moins désagréable. Au déversoir, on trouve une vague sente (c'est un progrès) pour descendre dans la vallée de la Sabine où existe enfin un sentier rive gauche.

Longueur :*** (1600m à 1900 selon le départ, 22 km AR)
Difficulté :** (hors sentier, orientation)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 159 (voie normale)
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 860 (voie normale)
Conditions :2006/08/31, beau

Pic de la Cabaneta (2862m) et pic de l'Estanyó (2915m) depuis la coma de Ransol (1953m)

Du terminus de la route, emprunter rive droite le sentier balisé du Serrère qui monte à la collada dels Meners (ou col de la Mine, 2719m) en passant quelques étangs. Suivre la crête au S par un sentier peu marqué qui évite des pointements rocheux, passe au point bas de la crête (2674m) dont l'accès est défendu par de méchants pierriers et s'approche de la sévère crête du pic de la Cabaneta (de la Vall del Riu). L'escalader sans grande difficulté (II puis II+, même le dernier mur vertical passe bien, rocher moyen), sachant que tout est évitable à proximité dans du rocher facile ou dans le pierrier un peu plus loin. Du pic de la Cabaneta (2862m), tranquille aller-retour à l'Estanyó (2915m) via le collet 2730m (ce collet semble médiocrement accessible du N). Situé au centre de l'Andorre, le panorama est immense, modérément gâché par les stations de ski et autres aménagements envahissants, mais c'est moins catastrophique que je ne le craignais : tout le secteur nord reste sauvage. Jolis estanys de la Vall del Riu au pied du sommet.

Retour au pied du pic de la Cabaneta, passer quelques mètres en dessous versant S et continuer la crête facile à l'ESE. Après une petite montée, une descente rapide conduit à la collada de la Coma (2640m). Continuer encore à l'E en passant une pointe 2720m et rejoindre la dernière pointe avant la plongée vers la coma de Ransol (le pic de la Pala Alta est dans le coin, variant selon les cartes). S'avancer à peine sur la crête au N puis descendre au NO dans une pente raide et désagréable (pierraille). On trouve plus bas des zones herbeuses, la pente faiblit et l'on rejoint le sentier de montée vers 2250m.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :* à ** (escalade II+ évitable, retour hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 862 puis 863
Conditions :2011/10/06, beau

Pic de l'Homme Mort (2655m) et pic de Mil Menut (2778m) en circuit par Quioulès

Sommets peu connus et peu fréquentés au centre de l'Aston, à l'accès peu reposant. Pour rejoindre la crête nord du pic de l'Homme Mort, je suis passé par la coume de la Rebenne (coume d'Ose), est-il moins pénible de passer par la coume de Seignac ? De la cabane de Quioulès (1611m), remonter la rive droite du ruisseau de la Rebenne par un sentier peu marqué. À la première jasse (1903m) où la cabane de la carte est imaginaire (elle est vers 2045m), traverser le ruisseau et attaquer un cheminement confus entre arbres, pierriers, rhododendrons et buissons en tout genre, raide et laborieux, jusqu'à rejoindre la crête nord vers 2050m (une demi-heure très pénible). Remonter cette crête nord peu raide, d'abord dans des blocs (c'est mieux que les rhododendrons) puis dans l'herbe. Le final du sommet du pic de l'Homme Mort (2655m) est rocheux mais sans difficulté. Descendre facilement en posant parfois les mains au col de l'Homme Mort (2526m) et remonter la pente raide vers la crête frontière. Le pic de Mil Menut (2778m) est une longue crête horizontale, d'où Serrère - Cabaneta sont les sommets les plus remarquables.

Retour en divaguant. Descendre dans le pierrier au col de Coume d'Ose (2652m) puis au nord sur une vague trace. Dès que possible, frôler au plus près les falaises de la crête frontière pour bénéficier de langues herbeuses et emprunter la banquette qui effectue horizontalement un long arc de cercle vers le col coume d'Ose - coume de Varilhes (2352m, cairns). Remonter la crête au nord vers le Mirabail puis traverser vers le collet (2530m) au-dessus de l'étang Noir des Castellasses. Descendre à l'étang, qui était agité par de violentes rafales et projetait des embruns à plus de vingt mètres, et continuer dans l'axe jusqu'à l'étang des Castellasses. Pas de sentier, guère de traces, descendre en se guidant plus ou moins sur le ruisseau pour rejoindre tranquillement le fond de la coume de Jas où l'on trouve un sentier qui ramène tout doucement dans la vallée de Quioulès.

Longueur :*** (1750m depuis la piste de la fenêtre 1545m)
Difficulté :** (majoritairement hors sentier)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Conditions :2012/09/23, voilé puis beau, foehn turbulent

Pic de Riet (2592m) en circuit depuis la centrale de Laparan

Comme le pic de la Sabine : long, sauvage, tranquille. Montée par la coume de Jas et retour par la coume d'Ose. Quelques étangs (étangs des Castellasses, étang de la Coume d'Ose) pour se rafraîchir, des jasses interminables à traverser (la coume d'Ose notamment) et des sentiers discontinus, plus ou moins marqués, sans que l'orientation soit trop problématique par bonne visibilité (il suffit de suivre les ruisseaux). Joli panorama au sommet.

Nouvelle visite en dormant vers 2000m dans la coume de Jas, montée au sommet par le bel étang de la Peyre et l'étang Noir des Castellasses et retour par l'étang des Castellasses.

Longueur :*** (1300m ou 1600m selon le départ, > 22 km)
Difficulté :* (sentiers discontinus)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 161
Conditions :2001/06/24, beau, chaud
2007/10/20-21, beau, froid

Cabaillère (2568m) depuis le pont des Galis

Itinéraire typique de l'Aston : guère de sentier, pas de cairn, une vingtaine d'isards et chevreaux tout près, des lagopèdes en livrée estivale, un renard intrigué, pas un humain. Quelques mètres avant le pont des Galis (1210m env.), près du pont sur le ruisseau de Guixel, trouver le début du bon sentier qui monte en lacets dans la forêt. À la rencontre d'une clôture (1530m), embranchement, prendre à gauche pour atteindre les ruines de la Fruitière (1574m). Au bout du plat, un bon sentier remonte le vallon (l'ariégeois joueur a évité de le signaler par un seul cairn). Il s'efface alors que la cabane de la jasse de Sénard (1850m) apparaît. Y passer puis s'élever longuement au sud pour atteindre enfin le premier sommet 2362m. Poursuivre la crête chaotique en évitant par l'un ou l'autre versant les parties trop laborieuses, une bonne sente d'animaux est souvent visible (versant E au début puis plutôt versant O ensuite). Atteindre le sommet 2559m puis le point culminant du secteur (2568m).

Poursuivre la crête au sud, d'abord facile puis qui plonge à l'approche de la brèche. Une bonne trace descend raide versant ouest en coupant plusieurs nervures. De la brèche (2443m), descendre à l'ouest vers le centre de la vallée et parcourir, rive droite, la coume de Jas. Le ruisseau méandre, paysage enchanteur, ça ne dénivelle pas vite. Avant la cabane des Pradettes, remonter sèchement une centaine de mètres pour franchir le col d'Aychade (2063m). Versant E, une vague trace et quelques cairns inattendus guident dans ce versant raide. Le pied est pénible (ruisseaux et blocs et rhododendrons, le tout mélangé) puis le vallon devient plus aisé. Aux premiers arbres, suivre rive droite une trace médiocre. Elle conduit à la clôture qui ramène à l'embranchement.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2015/06/13, voilé se bouchant après 12h, photos

Pic de Cabaillère (2555m) en circuit depuis le plat des Peyres (1700m)

Moins connus que Fontargente, trois lacs suspendus, entre lesquels les sentiers ne sont guère tracés. Face au parking, sentier direct et raide vers l'étang de Cabaillère (2108m), en balcon, puis plus facile jusqu'à l'étang Noir de Cabaillère (2272m). Vallon étroit au SSO puis vague sente pour la sèche montée jusqu'au pic de Cabaillère (2555m). Retour par une pente raide vers l'étang de Mirabail (2278m), lui aussi en balcon, puis sentier descendant à flanc vers le bout de la belle coume de Varilhes.

Longueur :* (900m)
Difficulté :* (sentiers mal définis, pentes raides)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Conditions :2005/06/25, beau avec cumulus

Pic de Mirabail (2617m) et pic de Cabaillère (2555m) en circuit depuis le plat des Peyres (1700m)

Petit circuit amusant, des lacs de tous côtés et un joli mouchetage donnant une allure semi-hivernale aux sommets. Suivre le sentier balisé rive gauche de la coume de Varilhes, pratiquement jusqu'au fond de la coume, virer E pour prendre de la hauteur dans la pente herbeuse et trouver le sentier de l'étang de Mirabail. Peu avant celui-ci, repartir ouest sur une sente qui conduit à une cabane fermée (2313m). Rejoindre la crête sud du pic de Mirabail (il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'au col 2352m) et la suivre jusqu'au sommet. Panorama intéressant. Continuer la crête vers l'est, facile jusqu'au sommet 2587m. La crête devient ensuite plus compliquée au-dessus de l'étang de Mirabail. Éviter les difficultés, parfois versant nord, souvent versant sud (vague sente occasionnelle) et remonter au pic de Cabaillère (1h depuis le Mirabail). Descendre la crête E, raide, jusqu'à un collet d'où part au NNE un étroit vallon qui aboutit sous l'étang Noir de Cabaillère. Suivre le sentier peu marqué : il part au nord pour faire une grande boucle. Laisser à gauche l'étang de Cabaillère (caché derrière une croupe) et suivre le sentier qui descend rudement droit vers le parking.

Longueur :** (1100m)
Difficulté :** (hors sentier, pentes raides, un peu de flair)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2009/11/28, beau, vent froid, névés durs 2500m/2150m (crampons pour la descente), saupoudrage 1750m

Pic de Ransol (2731m) en circuit depuis le plat des Peyres (1700m)

Sommet secondaire mais bon plan de secours. Parti pour le couloir en S au pic de la Portaneille, révision à l'étang de la Coume de Varilhes (2197m) : plus assez de neige. Direction le port de Ransol, bien enneigé (35° ? sur le haut). Du port, ne pas suivre la crête qui est bloquée par le joli monolithe qui domine le couloir mais descendre un peu versant O, contourner le gendarme et reprendre la crête facile jusqu'au sommet (2731m).

Retour par la crête N : franchir la première barre quelques mètres à l'ouest du cairn sommital, revenir à l'E et descendre la pente raide (gispet par endroit). Longer de près la crête jusqu'au col 2352m. Remonter un peu en face, traverser vers la cabane fermée (2313m) et continuer toujours ENE pour trouver le sentier de l'étang de Mirabail, alors bien gelé. Plutôt que de rentrer par la coume de Varilhes, rejoindre à l'ENE l'épaulement (2340m env.) sous le pic de Cabaillère, contourner horizontalement le pic et rejoindre le vallon qui descend sur l'étang Noir de Cabaillère où un sentier parfois discret descend au parking.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :** (pentes raides, +1 en neige)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :M. Sébastien, Pyrénées du Soleil
Conditions :2012/05/19, sommets accrochés à l'aube puis beau, vent fort de sud, neige 2100m en nord, versants sud déneigés (crampons), photos

Pic de la Portaneille (2757m) par le couloir en S

Pic de la Portaneille couloir en S Étroit couloir un peu tortueux débouchant à proximité du sommet. Accès rapide par le sentier rive gauche du ruisseau de la Coume de Varilhes puis par l'étang de la Coume de Varilhes d'où le couloir est bien visible. Il se situe à gauche d'une paroi prolongée dans le bas par un épaulement rocheux et aboutit sur la crête là où elle semble la plus découpée. Il se rétrécit à mi-parcours (possibilité de glace) puis s'adoucit à peine pour continuer jusque sur la crête qu'il atteint dans un coude. Le sommet (2757m) se trouve tout près au sud.

Retour en rejoignant le sommet ouest (2727m) pour descendre par une pente assez raide à la portella de la Coma de Varilles (2562m) d'où un couloir facile ramène vers l'étang.

Longueur :** (1050m)
Difficulté :**** (alpinisme neige PD+, 45° / 350m)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Camptocamp.org
Conditions :2014/05/06, voilé, neige 1850m (crampons), photos

Pic de la Coume d'Enfer (2730m) en circuit par les étangs de Varilhes et de Fontargente

Coume de Varilhes Depuis le plat des Peyres (1700m), monter par un bon sentier rive gauche du ruisseau de Varilhes pour ensuite obliquer au sud hors sentier et surplomber l'étang de le Coume de Varilhes. On atteint le pic de la Coume d'Enfer soit par la crête à gauche (toute petite escalade), soit par le col à droite (pente raide). Suivre ensuite la crête vers l'est avant de plonger par des pentes herbeuses raides sur le port de Fontargente et revenir sagement par le chemin des étangs de Fontargente.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :** (pentes herbeuses raides)
Intérêt :**
Schéma :voir Pas du Bouc
Trajet :cartographie
Topos :Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 49 (aller seulement)
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 868 (aller seulement)
Conditions :1995/09/02 (étang), beau
1998/10/17 (sommet), beau, vent

Pic de la Coume d'Enfer (2730m) par la face nord

Jolie face, un peu impressionnante depuis le parking du plat des Peyres (1696m). 600m réguliers modérément soutenus (max 45° et une sortie qui atteint 50° pas bien longtemps). Bonne neige confortable, pas de soleil avant le sommet mais à l'abri du fort vent de sud. Pratiquement pas de pause au sommet, chassé par le vent. Et un plouf à la traversée du ruisseau de Varilhes, fini assis dans l'eau...

Longueur :** (1050m)
Difficulté :**** (alpinisme neige PD+, 45° / 600m)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Mousel, Pyrénées, courses mixtes, neige et glace
Camptocamp.org
Conditions :2011/11/19, beau, vent fort, neige 2100m (crampons)

Crête de Fontargenta, pic Nègre de Joclar (2627m) et pic de Rulhe (2783m) en circuit depuis le plat des Peyres (1700m)

La crête de Fontargenta, à l'est du port de Fontargente ou d'Incles (2262m), n'est élevée que de dix à vingt mètres au-dessus du versant andorran, herbeux et facile. Sauf à chercher à tout prix la difficulté, le fil ne présente que des passages en II/II+. Au sommet 2626m précédant la collada de Juclar, virage au N vers le pic Nègre de Joclar (2627m), avec deux-trois brèches faciles. Retour à la première brèche au S et descente herbeuse à l'étang de Joclar (2327m). De là, montée cairnée au pic de Rulhe (2783m) en passant au petit étang (2454m) puis par le raide couloir herbeux à mi-chemin entre la large brèche la plus basse et le très raide couloir qui aboutit directement au sommet. Descente par la voie normale (col des Calmettes (2318m) et refuge du Rulhe).

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :** (escalade feintable, pentes herbeuses raides)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Sánchez, Crestas pirenaicas - Pirineo Oriental (crête de Fontargenta)
Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 167 (Rulhe)
Conditions :2016/10/09, brouillard sous 2200m, beau au-dessus, quelques nuages l'après-midi

Pic de Ruf (2615m) en circuit depuis le plat des Peyres (1696m)

Circuit de lacs gravissant accessoirement un petit sommet. Montée en suivant le ruisseau après la cabane de Garsan, étangs de Joclar et collada de Juclar (2450m). Saut au col de l'Albe (2539m) et au pic de Ruf (2615m), un peu de rocher, un peu de gispet. Retour à la collada de Juclar, descente andorrane aux beaux estanys de Juclar, refuge de Juclar (2310m env.). Après la passerelle sous le refuge, sentier à droite balisé blanc-rouge et jaune-rouge. Deux petites montées puis descente vers la vallée sous le port de Fontargente. En rusant avec des sentes aléatoires, on peut économiser presque une centaine de mètres de dénivelé en évitant de descendre jusqu'au fond. Port de Fontargente ou d'Incles (2262m), étangs de Fontargente et retour.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :** (pour le pic)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 167
Conditions :1996/05/16 (petit étang de Joclar, 2454m), beau, neige 2000m
2017/11/03, beau parfois léger voile, vent

Pic de Joclar (2670m) et pic de Fontargenta (2682m) depuis le plat des Peyres (1699m)

Deux sommets oubliés sur la crête sud du pic de Rulhe. Au grand étang de Joclar (2327m), remarquer le couloir herbeux qui monte en direction du sommet du pic de Joclar. Pour éviter le pierrier du vallon, poursuivre vers la collada de Juclar et revenir en passant au pied du pic de Ruf. La pente herbeuse modérément raide mène à la crête à quelques mètres faciles du pic de Joclar (2670m). La crête montant au pic de Fontargenta est impressionnante. De la sortie du couloir, descendre à l'est et contourner le pic de Fontargenta en traversant le versant vers la bosse 2505m (gispet, on peut plus longuement passer par l'étang de l'Albe). Revenir sur la crête au col herbeux au nord du pic de Fontargenta. L'accès au sommet est plus sérieux. Remonter la crête est puis ouest (un pas de II dans une faille). La dernière brèche est défendue par un pas de III exposé ou, peu visible, un contournement horizontal du gendarme (II exposé). Sommet sauvage. Retour au col herbeux et descente au petit étang de Joclar (2454m) où l'on trouve des cairns descendant au grand étang.

Longueur :** (1250m)
Difficulté :** (hors sentier, pentes herbeuses raides, pas de II/III exposé pour Fontargenta)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2022/06/25, soleil et nuages, vent

Crête des Genibres (2231m) en circuit depuis le barrage de Riète

Départ du pont (1035m) sous le barrage de Riète avec multiples chevreuils, GR10 désagréable au début pour le plateau de Beille, et sud jusqu'au col des Finestres (1967m). Aller-retour à la crête des Genibres (2231m). Du col des Finestres, descente hors sentier du vallon paisible jusqu'à la cabane de Poussiergues. Poursuivre la descente en jouant à saute-ruisseau et quand la pente augmente, s'éloigner rive gauche du ruisseau plus encaissé que ne l'indique la carte. Parvenu à la route, 1 km de goudron et rester rive droite au pont des Galis.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2023/04/01, couvert puis éclaircies

Crête des Genibres (2231m) en circuit depuis la vallée de Lavail

Visite de la mignonne et bien longue vallée de Lavail, et retour par les crêtes. Départ par la piste de Lavail (parking entre le pont de pierre 860m env. et le carrefour de piste 887m). Suivre la piste du captage puis le beau sentier dallé rive droite jusqu'à la cabane de Boutas (1580m env.). Le col de la Didorte (2092m) apparaît tout au fond. Poursuivre le long du ruisseau d'une rive à l'autre, de bonnes sentes apparaissent dans les ressauts. Au col, une sente parcourt la crête de Genibres (2231m) en évitant quelques rochers par l'ouest. Continuer par la piste du col des Finestres et à Beille d'en haut, la longue piste de la cabane de Dédor (1745m). Une bonne sente entretenue par les vaches parcourt les jasses de la crête jusqu'au pied (1579m) du Montégut. Trouver le chemin creux qui descend en biais à la jasse de Bigers (1430m). Quelques hésitations dessous, les fougères envahissent les clairières, mais le bois est facile à visiter pour trouver le bon sentier qui passe à des cabanes de chasseurs et débouche sur une vaste pente de fougères heureusement parcourue par une piste qui finit par revenir près du départ.

Longueur :** (1450m, > 25 km)
Difficulté :** (plusieurs portions confuses)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2023/09/03, voilé, nuages au sud

Bourbourou (2021m) depuis la vallée de Lavail

St-Barthélemy Longue balade en forêt, nombreux animaux (et quelques chasseurs en saison). À Luzenac, suivre la route puis piste qui s'enfonce dans la vallée de Lavail. Parking à proximité d'un joli et vieux pont de pierre (860m env.). Traverser le pont et suivre le large chemin parfois dallé qui s'élève au sud au-dessus de la rivière puis s'engage dans la vallée secondaire des Tartarols. Ce beau chemin s'arrête soudainement au gué sur le ruisseau des Tartarols (1220m). La montée à la cabane des Coumels est peu évidente. Il existe un sentier peu marqué qui monte dans le versant nord du bois, à dénicher de l'autre côté du gué en haut d'une clairière mais son amorce est quasiment introuvable. L'autre solution est de s'avancer le long du ruisseau jusqu'à une grande clairière puis de monter à l'azimut dans le bois raide. De la cabane des Coumels (1526m), monter SSE sur la large croupe boisée, peu raide, jusqu'au pic des Carmilles (1750m env.) où le paysage se dégage temporairement. Continuer longuement au sud sans guère de dénivelé et monter tout doucement dans la forêt bien plus étendue que ne l'indique la carte en virant un peu SE pour aboutir au Bourbourou. Les plus courageux iront jusqu'à l'Espaillat qui n'est qu'à 3,5 km de là...

Longueur :** (1150m, 13 km)
Difficulté :** (orientation)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2009/11/14, foehn : plutôt beau, neige 1650m
2009/11/15, foehn : plutôt beau, crête ventée, neige 1650m

Pic d'Espaillat (2263m) en circuit par l'étang d'Embizon

Long circuit, largement hors sentier mais sans réelle difficulté d'orientation. Bien qu'il semble plus logique de monter par l'étang d'Embizon, le circuit est faisable en sens inverse, ce qui est même préférable quand le soleil est bas : on en profite ainsi pendant l'intégralité du circuit. Au terminus de la route issue de Savignac (vers 1090m), suivre la longue vallée du Najar jusqu'au pont du Ressec (1406m). Monter à droite, hors sentier, rive gauche du ruisseau d'Embizon, dans le bois facile. Parvenu à une jasse, traverser le ruisseau et suivre des traces rive droite pour découvrir enfin un long vallon un peu chaotique (blocs et rhododendrons) où j'ai apprécié de trouver une bonne couche de neige qui masquait tout cela. Suivre le ruisseau jusqu'au fond, il vire à droite et tombe d'un petit ressaut en haut duquel on trouve un étang comblé. L'étang d'Embizon (2086m) se cache juste à droite. Le laisser à droite et rejoindre la crête juste à l'ouest du contrefort qui finit à l'extrémité sud du lac (c'est le seul point où on peut espérer de ne pas trouver de corniche en hiver). Il n'y a plus qu'à suivre au nord la crête qui, à partir du pic d'Espaillat (2263m), s'élargit considérablement (à éviter par brouillard). Longuement, on passe quelques dômes, la crête s'oriente NE et s'abaisse vers la jasse de Girèys (1485m). Après un passage aisé sous les arbres, on trouve la jasse. Hors sentier et un peu confusément, descendre dans la forêt au SE, en tirant un peu à gauche dans le doute pour revenir au point de départ (il existe en fait une sente balisée avec des points rouges qui débute une centaine de mètres avant le terminus de la piste carrossable : à prendre à la montée, introuvable et non nécessaire à la descente).

Longueur :*** (1300m, 18 km)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 177
Conditions :1999/03/20, quelques passages nuageux, neige 1450m
2008/11/09 (en sens inverse), beau, léger voile, neige 1600m (raquettes)
2011/01/01 (étang d'Embizon), gris, neige 1700m

Tour du vallon de Rieutort depuis l'étang de Laparan (1545m)

Montée à la cabane du Rieutort puis tour du vallon par les crêtes en visitant les sommets souvent déportés : col de la Didorte (2092m), pic d'Espaillat (2263m), pic de Lauzate (2414m) qui n'est bizarrement pas le point haut (2435m env.), aller-retour à l'élégant pic Baune (2395m) en passant par la brèche 2310m entre les deux, pic des Calmettes (2417m), pic de Pradel (2378m) et étang de Ruille. Fleurs de printemps bientôt cuites par la chaleur.

Longueur :** (1400m ou moins selon les sommets gravis)
Difficulté :* (+1 pour Baune)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2022/05/21, beau, chaud, vent bienvenu

Pic de Rulhe (2783m) en circuit depuis l'Hospitalet (1440m)

schéma Cabanette Joli cheminement, rude sur la fin, visitant la vallée d'Arques, l'étang de Pédourrés et l'étang de Couart (2230m). Atteindre la crête sud du Rulhe est pénible (interminable champ de gros blocs puis pente herbeuse très raide), mais le sommet est alors tout proche et sans difficulté. Environnement sauvage de crêtes découpées entre lesquelles se nichent de petits lacs. Pour le retour, descente au petit étang de Joclar (2450m) par un couloir raide. Il faut encore descendre presque au grand étang de Joclar avant de pouvoir remonter à la collada de Juclar (2442m), dominant les estanys de Juclar. Montée vers le col de l'Albe puis traversée au-dessus des falaises pour atteindre la brèche 2610m au pied du Cylindre d'Escobes. Descente au jugé vers l'étang de Sisca (2187m) et bon sentier rive gauche.

Longueur :*** (1650m)
Difficulté :** (hors sentier, éboulis, pentes raides)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topos 871, 872a
Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 185, partiellement
Conditions :2003/09/20, beau

Pic Fourcade (2675m) et pic de Rulhe (2783m) depuis l'étang de Laparan

Le pic Fourcade d'allure farouche possède trois pointes, l'orientale étant la plus haute. En fait seule la centrale, la plus basse, est difficile d'accès. Rejoindre le col des Calmettes (2318m) depuis le barrage de Laparan (1545m) par la coume du Riutort ou depuis le plat des Peyres (1700m). Pour rejoindre le versant nord du Fourcade, remonter au SE le chaos et franchir le collet au sud de la petite pointe avancée (2462m). Rejoindre la brèche la plus près de la pointe orientale. De la brèche escalade II par la crête et retour plus facile par des pentes herbeuses assez raides versant nord. Contourner facilement par le nord la pointe centrale pour rejoindre la brèche au pied de la pointe occidentale. Escalade herbeuse facile, un pas de II pour atteindre la pointe. De la brèche, descendre au sud la pente de gispet un peu raide et remonter à la porteille de Rulhe (2570m). Visite au pic de Rulhe avant de revenir au col du Riutort (2240m) et retour conseillé par le détour balisé du pic de Pradel (2378m).

Longueur :** (1500m ou moins)
Difficulté :** (petite escalade, chaos, pentes herbeuses)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 873
Conditions :2017/06/24, beau puis quelques bourgeonnements

Pic de Rulhe (2783m) par le couloir NO depuis le plat des Peyres (1700m)

Au-dessus de l'étang (2099m) précédant l'Estagnol, une large pente (35°) monte jusqu'à la crête NO du pic de Rulhe, aboutissant vers 2600m au pied sud du Petit Rulhe (2620m). Plus raide (40°) et plus intéressant, un unique couloir s'embranche à droite vers 2300m. Sur le haut quand il s'étiole, dévier à droite pour parvenir sur la crête NO bien plus haut. La crête est un chaos d'énormes blocs (plusieurs pas de II+) en mixte et où j'ai apprécié de trouver une ancienne trace pour déminer le labyrinthe piégé de trous monstrueux. On sort au sommet O, le sommet E est tout près. Retour par le couloir N (35°) pour une rapide descente jusqu'au refuge.

Longueur :** (1100m)
Difficulté :*** (montée 40° puis blocs II+, descente 35°)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Camptocamp.org
Conditions :2018/12/31, beau puis voilé, neige 2250m/2100m (crampons)

Pics de Cazalassis (2582m, 2656m) et pic de Rulhe (2783m) par la vallée du Mourgouillou

Départ au parking (1440m) de la route forestière de l'Ubac au-dessus de Mérens. Suivre le GR10 vers l'étang de Comte. À l'Estagnol (1652m), le GR10 quitte la vallée et prend de la hauteur à droite jusqu'à rejoindre la crête de la Lhasse (2439m). Suivre au SO la crête vers le Petit Pic de Cazalassis. Pas de réelles difficultés mais plusieurs petites brèches nécessitent de poser les mains. Continuer la crête vers le Gros Pic de Cazalassis (2656m). Seul le début demande un peu d'attention puis on peut tout feinter par le nord pour finir en escaladant les gros blocs du sommet. Joli environnement de crêtes découpées.

Continuer la large crête vers l'O. Elle s'effondre, il faut un peu zigzaguer de part et d'autre du fil jusqu'à la brèche la plus basse (2555m) au pied d'un piton sévère. Descendre au sud la pente herbeuse assez raide pour contourner le redoutable pic Fourcade. Remonter le pierrier puis une pente raide pour revenir en crête à la porteille de Rulhe (2570m). En fait, il serait préférable de remonter la pente herbeuse à l'ouest de la porteille : elle est moins raide et on trouve des cairns tout en haut. Suivre un peu la crête puis partir à droite (cairns et traces) pour rejoindre une variante de la voie normale venant du refuge du Rulhe qui emprunte le contrefort herbeux à l'est du grand couloir de caillasses aboutissant entre les deux sommets. En évitant ainsi au mieux la pierraille, parvenir au pic de Rulhe (2783m).

Suivre la crête au sud en évitant les difficultés par la droite (cairns). On parvient à plusieurs brèches avec des pentes herbeuses praticables à l'est. S'y engager prudemment et tirer à gauche, au pied des parois, pour trouver des pentes un peu moins raides que dans l'axe (gispet, soyez prudent). L'objectif est ensuite d'éviter au mieux les éboulis pour descendre à l'étang de Couart. Revenir à l'étang de Comte, soit par le « sentier » du vallon du Mourgouillou qui traverse un énorme chaos, soit par l'étang Vidal (ce qui me semble préférable).

Longueur :*** (1600m)
Difficulté :** (hors sentier, pentes herbeuses raides, petite escalade facile)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :M. Sébastien, Pyrénées Ariégeoises (Cazalassis)
Conditions :2007/12/22 (Petit Cazalassis), léger voile puis se bouchant lentement, neige 1330m (raquettes et crampons)
2010/10/02 (circuit), voilé puis beau, vent fort frisquet en crête, photos

Pic de l'Étang Rébenty (2415m) en circuit depuis la vallée du Mourgouillou

Départ au parking (1440m) de la route forestière de l'Ubac au-dessus de Mérens. Quatre cents mètres après le pont des Pierres et juste avant des cascades, prendre à droite un chemin encore bien marqué. Il disparaît dans une jasse, le retrouver au-dessus de la cabane, il se reperd dans une zone humide, le retrouver au-delà pour poursuivre en traversée jusqu'à proximité de la crête de Savis. Suivre vers l'O cette crête jusqu'au pic de l'Étang Rébenty. Retour en poursuivant O jusqu'au GR10.

Longueur :** (1000m)
Difficulté :*
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Conditions :2021/06/06, brouillard

Pic de Castille (2429m) par la vallée du Mourgouillou

Balade dans la jolie vallée du Mourgouillou, le pic de Castille forme un complexe château vu de la vallée. À l'entrée de la jasse des Estagnols (1928m) au-dessus de l'étang de Comte, remonter la pente au nord. Après environ deux cents mètres d'ascension (35°), obliquer vers la gauche pour gravir la large pente orientée SE jusqu'à la crête. Elle se redresse sur le haut (40°). Du collet sur la crête, le pic de Castille (2429m) est facilement accessible à droite en quelques minutes. Retour au collet, descendre la pente au nord, raide sur une centaine de mètres, et tourner autour des contreforts du pic de Castille pour rejoindre la pente empruntée par le GR10.

Longueur :** (1100m à 1300m)
Difficulté :*** (alpinisme neige PD-, 35-40° / 450m)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :M. Sébastien, Pyrénées Ariégeoises (estival)
Conditions :2022/01/30, beau, neige 1300m (crampons)

Tose de Pédourrés (2468m) et pic Vaillette d'Esteil (2427m) en circuit par la vallée du Mourgouillou

Balade originale, plus variée que l'aller-retour au pic Vaillette d'Esteil. Départ de la route forestière de l'Ubac, en hiver au mieux du virage (1350m) où la piste passe au nord, en été du parking (1440m). Monter à l'étang de Comte (1726m) : à ski, laisser le sentier d'été peu praticable et suivre la piste ; aller soit au terminus suivi d'un petit passage chaotique pour retrouver l'itinéraire de la rive droite, soit plus tôt un diverticule rejoint le pont des Pierres ; à l'Estagnol, ça passe rive droite jusqu'à l'étang de Comte. De l'étang de Comte, prendre de la hauteur pour atteindre le plat de l'étang Vidal (2071m), tourner par l'O les barres (on peut faire un rapide détour à l'étang de Couart), passer la couillade de Pédourrés (2251m) et monter au tose de Pédourrés (2468m).

Rejoindre à l'E le pic Vaillette d'Esteil (2427m) par la crête (été) ou en descendant 150 à 250m dans la Coume Vieille ; dans ce cas, après une descente un peu raide (30-35° sur 70m puis facile), un large couloir permet de revenir sur la crête à l'O du pic Vaillette d'Esteil. Au NNE du sommet, descendre un couloir assez raide (35° sur 100-150m, peu exposé), passer à la jasse d'Esteil (2009m) et revenir à l'étang de Comte par un joli parcours entre les pins.

Longueur :** (1100m à 1300m)
Difficulté :**
Intérêt :*** (à ski)
Trajet :cartographie
Conditions :2017/03/11, beau, neige 1400m (skis)

Pic de l'Albe (2764m) en circuit par la vallée du Mourgouillou

Étang de l'Albe Départ au parking (1440m) de la route forestière de l'Ubac au-dessus de Mérens pour remonter la longue vallée du Mourgouillou. Le sentier est bon jusqu'à l'étang de Comte (1726m) et à la jasse des Estagnols (1928m), il devient ensuite pénible, traversant un chaos de gros blocs dans un vallon parallèle à la vallée principale jusqu'à l'étang de Couart (2230m). De nouveau facile jusqu'au bel étang de l'Albe (2355m). Contourner l'étang par la gauche pour monter au S au col herbeux (pente assez raide), puis à gauche vers le pic de l'Albe (2764m), joliment entouré de lacs. La descente au SE pour rejoindre l'étang de Pédourrés est peu évidente. J'ai utilisé le contrefort important qui laisse à gauche l'étang 2419m, court passage de désescalade exposée, avant de pouvoir descendre au S et rejoindre les clotes de la Vaillette (il est en fait plus facile de suivre la crête vers le pic de Regalecio pour la quitter à la première brèche). Rejoindre l'étang (2165m) et la couillade (2251m) de Pédourrés, de préférence en traversant en hauteur à l'O de l'étang. En faisant un détour à l'O, trouver le sentier cairné qui descend à l'étang Vidal (2071m), pratiquement asséché par le captage du Couart, et continuer dans le talweg à sec par un bon sentier jusqu'à la jasse des Estagnols.

Longueur :** (1350m, > 18 km)
Difficulté :** (pentes herbeuses assez raides, orientation)
Intérêt :**
Schéma :voir Rulhe
Trajet :cartographie
Conditions :2005/07/21, beau

Pic de Regalecio (2569m) et pic de l'Albe (2764m) en circuit depuis l'Hospitalet (1440m)

Montée par la vallée du Siscar à l'étang puis à la porteille du Sisca (2440m). Le pic de Regalecio est élégant. Montée avec une bonne sente jusqu'aux rochers. Quelques II puis un pas de III (3 mètres, pas exposé du tout) pour arriver au sommet élancé. La suite est enneigée, retour à la porteille, traversée versant SO jusqu'au raide couloir herbeux qui revient sur la crête après les difficultés, et longuement jusqu'au pic de l'Albe. Retour à la brèche de sortie du couloir raide, descente nord et rentrée par l'étang de Pédourrés et la vallée d'Arques.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :*** (un pas de III, pente herbeuse raide)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :M. Sébastien, Pyrénées Ariégeoises (Regalecio)
Conditions :2016/12/11, beau, neige 2400m/2100m (crampons)

Pic de Nérassol (2633m) en circuit depuis l'Hospitalet

Départ à la sortie sud de l'Hospitalet (1440m, panneau) pour remonter la vallée de Siscar jusqu'à l'étang du Siscar (2189m), puis monter à l'ENE à la porteille du Sisca (2440m). Suivre la crête à l'ESE jusqu'au pic de Nérassol, bien isolé au centre de jolies vallées.

Descendre au SE vers les planels de Nérassol, faire un grand mouvement tournant qui passe à proximité du point 2344 pour descendre NNE et finir par un petit goulet qui donne sur la jasse de Brougnic. On y trouve rive gauche un sentier qui descend sans histoire en passant rive droite à 1822m.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Schéma :voir Rulhe
Trajet :cartographie
Topos :Faura y Longás, Pirineos en esquís - 150 itinerarios
Conditions :2010/02/20, beau puis quelques gentils cumulus après 12h, vent de S, neige 1440m (skis, crampons)
2015/01/10 (AR par Brougnic), beau, neige 1450m/1600m (skis, crampons)

Pic de Siscaro (2636m) et pic d'Escobes (2779m) en circuit depuis l'Hospitalet (1440m)

Long circuit dont l'argument est autant la belle allure du pic d'Escobes que les nombreux lacs que l'on découvre. Remonter la vallée du Siscar jusqu'à l'étang du Siscar (2187m). Le longer rive droite et suivre à son extrémité N le vallon vers l'ouest pour monter au pla de Maillebec. Rejoindre la crête frontière au plus facile, au pied du pic de Siscaro où aboutit un sentier andorran. Remonter la crête au N, faire un rapide aller-retour au pic de Siscaro (2636m) qui est intégralement andorran et reprendre la crête frontière. Crête facile même s'il faut parfois poser un peu les mains, avec plusieurs petits sommets (2647m, 2670m). Seul le dernier sommet avant le cylindre d'Escobes résiste un peu : le contourner par l'ouest pour y monter, et en descendre prudemment (un peu de II) sur la brèche sud du cylindre d'Escobes. Plus on se rapproche, plus le pic d'Escobes semble inaccessible. Contourner le cylindre par n'importe quel côté (gispet ou rocaille selon le versant).

De la brèche nord (2610m ?), une tentative directe sur le fil, en bon rocher mais vertical et aérien, n'est pas allée bien loin, donc stratégie d'évitement... Partir horizontalement versant ouest sur une corniche herbeuse pour contourner un mur rocheux. On trouve derrière un raide couloir herbeux qui s'élève parallèlement à la crête. Le remonter (petit II par endroit) et en haut prendre à droite une pente raide semi-herbeuse qui s'élève vers le fil. Remonter un peu cette pente et reprendre à gauche la suite du couloir herbeux, toujours parallèlement à la crête. Il aboutit à une brèche sur une nervure secondaire. Franchir la brèche, traverser horizontalement et remonter un nouveau couloir pour parvenir enfin sur le fil de la crête, dans sa section horizontale sous le fronton terminal. Emprunter alors versant E une étroite corniche herbeuse horizontale, facile mais aérienne. Elle s'interrompt sur une courte portion, avec deux pas de II assez exposés pour la quitter et y revenir. Une fois contourné l'arête E du pic, l'accès au sommet n'est plus un problème. Un joli sommet aérien qui se défend bien.

Descendre par la crête N (quelques pas de II) et monter au NE au sommet 2746m (pic de Noé). Revenir en arrière et descendre versant O de la crête issue du col de l'Albe. Cairns, traces, pas de difficultés. Au col, sentier pour l'étang de Couart, couillade de Pédourrés et enfin bon sentier du val d'Arques.

Longueur :*** (1650m)
Difficulté :** (terrain à isard)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Sánchez, Crestas pirenaicas - Pirineo Oriental
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 876
Conditions :2011/06/25, beau

Pic de la Tosa de Juclar (2698m) en circuit depuis l'Hospitalet (1440m)

Sentier à peu près continu par la vallée de Siscar à la porteille de Siscaro (2540m env.) : balisage jusqu'à l'étang de Siscar (2194m), cairns ensuite. Descendre à peine à l'O et tourner le mini-cirque andorran pour monter une courte pente raide et sortir au sommet double du pic de la Tosa de Juclar (2685m, 2698m). Les pics d'Escobes et de Rulhe sont spectaculaires, l'Andorre moche est étonnamment peu présente, on se sent en montagne. Retour à la porteille puis en divaguant pour visiter les étangs : Moulsude (2340m), Escobes (2410m), Regalecio supérieur, Regalecio inférieur (2300m env.). Dernière montée pour la porteille du Sisca (2440m) et retour par le val d'Arques.

Longueur :** (1250m+250m)
Difficulté :** (courte pente raide, retour hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2023/09/27, beau

Pic de la Cabanette (2818m) en circuit depuis l'Hospitalet

Départ à la sortie sud de l'Hospitalet (1440m, panneau), pour remonter la vallée de Siscar. Au premier barrage (jasse del Forn 2030m), abandonner le sentier et traverser laborieusement au pied du barrage pour longer le lac et se diriger au sud vers un sentier bien visible qui s'élève d'ouest en est et aboutit à la crête est du pic de la Cabanette (Cabaneta) vers 2160m. Remonter cette crête herbeuse désespérante (il y a toujours un autre mamelon un peu plus haut) jusqu'au Roc Mélé (2811m) et au pic de la Cabanette (2818m. Lequel est-ce ? Les différents candidats semblent de même hauteur et la cote 2847m semble erronée). Descendre la crête caillouteuse vers le nord et avant la porteille de Siscaro (inaccessible par la crête), descendre à l'est dans la pente de pierraille pour aboutir dans le cirque de Sisca. Il est alors possible de rentrer directement par le lac de Sisca. Je conseille plutôt de rejoindre la porteille de Sisca pour rentrer par le val d'Arques. Pour cela, parcourir tout le cirque de Sisca à peu près en courbe de niveau, en passant aux étangs de Moulsude et de Regalecio, avant de monter à la porteille (2440m). De l'autre côté, descendre sans ambiguïté à l'étang de Pédourrés pour trouver un bon sentier qui ramène à l'itinéraire de montée au premier pont (1740m).

Longueur :*** (1600m)
Difficulté :** (hors sentier, itinéraire évident par beau temps)
Intérêt :**
Schéma :voir Rulhe
Trajet :cartographie
Topos :Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 185, partiellement
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 879 (Cabanette)
Conditions :2002/06/13, beau, quelques névés 2400m

Pic de la Cabaneta (2818m) depuis la vall d'Incles (1748m)

Pic de Rulhe Vive l'Andorre : des immeubles dans la vallée principale, des résidences secondaires mitant les autres vallées, des remontées mécaniques à perte de vue et des motoneiges un peu partout. Dommage, ce fut certainement de jolies montagnes précédemment.

Suivre la route du vall d'Incles jusqu'à son terminus (en voiture ou à pied, selon l'enneigement). Passer rive gauche au camping (1850m env.) et suivre la piste jusqu'au bout (1927m). Virer SSE (panneau) pour s'élever jusqu'au vaste plat de Siscaró. Ne pas y descendre mais monter ouest avant de repartir sud sur un large gradin. Atteindre ainsi le premier des estanys del Siscaró (2350m). Passer un petit collet à l'est et s'élever un peu à droite pour trouver le deuxième. Continuer vers l'est dans l'axe du vallon pour aboutir sur la crête sud du pic de la Cabaneta, tout près du sommet (il s'agit du sommet occidental, le sommet central semble un peu plus haut ?).

Longueur :** (1100m)
Difficulté :*
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Topos :Pistre, Ski sauvage en Andorre (1982) (avec un titre pareil, on se doute qu'il n'est pas récent)
skitour.fr
Conditions :2009/03/19, beau, neige 1750m (skis)