Entre Pique et Garonne
Sauvegarde - Entecada - Bacanère

Après les hauts sommets du Luchonnais, la chaîne axiale s'effondre progressivement jusqu'au port de la Picade (2468m). La frontière quitte alors la ligne de partage des eaux pour suivre au nord un chaînon secondaire qui meurt à 18 km de là au pic de Burat (2154m). À l'ouest du port de la Picade, deux sommets assez élevés, le pic de Sauvegarde et le pic de la Mine, encadre l'historique port de Venasque (Benasque). Tous les sommets de ce secteur offrent des vues intéressantes sur la Maladeta et la soudaine découverte de celle-ci au débouché du port de Venasque est un classique de randonneur. En hiver, le chaînon nord offre de nombreuses possibilités de balades faciles.

 

Pic de Sacroux (2676m) depuis l'Hospice de France (1379m)

Belle randonnée passant par le cirque de la Glère, offrant une surprenante (même si assez bouchée) vue au port de la Glère sur la Maladeta et un large panorama au sommet. L'accès au cirque de la Glère se fait par un chemin ombragé presque horizontal (le chemin de l'Impératrice) et constitue une gentille balade familiale. L'accès au port m'a été facilité par la présence de neige (au-delà de la partie la plus raide). L'accès au sommet après le port est un peu fouillis et j'ai à tort suivi le vallon jusqu'au fond pour ensuite atteindre ce qui me semblait être le sommet le plus élevé. Je me suis ainsi retrouvé sur une pointe secondaire à deux ou trois centaines de mètres au sud du Sacroux (non loin du pic de Bounéou, 2666m).

Longueur :** (1350m)
Difficulté :* jusqu'au port de la Glère, ** après
Intérêt :**
Schéma :voir pic de la Mine
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 71
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome IV, topo 584
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 3e série, page 95
Conditions :1996/10/30, beau, neige 1800m

Pic de Sacroux (2676m) en circuit depuis l'arboretum de Jouéou (1020m)

Départ au bout de l'arboretum de Jouéou (1020m) pour monter tranquillement au cirque puis au port de la Glère (2367m). Direction le Sacroux par la crête frontière. On ne rencontre que de petites difficultés, on pose un peu les mains pour le plaisir (II-), la crête est parfois assez aérienne au nord. Joli panorama, surtout sur les sommets du cirque du Lys, le Maupas a belle allure.

Retour vagabond par le col de Pinata, le col de Sacroux et le Mail d'Auéran. Suivre la crête au sud, toujours en posant un peu les mains, jusqu'au pic de Bounéou (2666m) et virer à droite vers la tusse de Pinata. Une brèche à contourner, facile sinon (on peut feinter toute la partie rocheuse en prenant, au pluviomètre sous le Sacroux, une sente qui traverse le versant raide, mais c'est dommage pour la vue sur le lac Célinda et les pics d'Estauas). On rejoint le sentier du lac Célinda, le suivre jusqu'au col de Pinata (2152m) et revenir à l'est jusqu'au col de Sacroux (2034m). Plutôt que de rentrer par le cirque de la Glère, direction nord sur la crête du Mail d'Auéran. Une sente de brebis passe à la première bosse (2131m), descend à un col (2011m) et remonte à la seconde bosse (2058m). Position avancée et vue certainement intéressante si les nuages n'étaient pas revenus en force. Du col 2011, on remarque une trace qui descend dans les pelouses vers la piste et la maison forestière d'Esbas, c'est la bonne solution. Pour ma part, j'ai continué la crête jusqu'à la limite des arbres (1866m) puis retour au sud sur une vague sente de sanglier (toute équipée, avec laie et marcassins heureusement partis en sens inverse) dans un sous-bois confus avant de tomber sur un vieux sentier menant au terminus de la piste. Suivre la longue piste pour rentrer.

Longueur :*** (1850m)
Difficulté :** (petite escalade, terrain un peu exposé)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2014/07/31, brouillard sous 1900m puis beau, retour des nuages dès 12h, photos

Pic de Sacroux (2676m) en circuit par le vallon de Bounéu

Itinéraire dangereux au franchissement du ravin de Bounéu, pied sûr indispensable. L'itinéraire consiste à suivre le canal enterré de la prise d'eau de la Glère jusqu'à la tête de la conduite de Ravi puis le canal enterré de la prise d'eau du Lys. Le ravin de Bounéu est franchi par un pont-canal spectaculaire (et sans rambarde), précédé et suivi de passages très exposés demandant une extrême attention. Au-delà un vieux chemin dégradé revient au ruisseau de Bounéu vers 1200m, le vallon est moins encaissé, on progresse facilement près du ruisseau sous les arbres puis dans l'herbe. Du fond du cirque (1700m env.), le col de Pinata (2152m) semble traîtreusement tout près, quatre cents mètres raides. Ensuite, itinéraire connu au pic de Sacroux (2676m) avec détour par le lac Célinda. Retour par le port et le cirque de la Glère.

Longueur :*** (1700m)
Difficulté :*** (passages très exposés, longue pente raide)
Intérêt :* (non recommandé, +2 pour les timbrés)
Trajet :cartographie
Conditions :2022/08/15, beau, brumes dans les vallées

Pic de la Glère (2496m) depuis l'Hospice de France (1379m)

Petit sommet farouche d'autant plus enneigé. Début par le chemin de l'Impératrice et le cirque de la Glère, splendide sous la neige. À la cuvette (2300m env.) sous le port de la Glère, j'ai remonté au SE le large couloir qui se redresse progressivement. En restant dans l'axe, j'ai atteint la crête à l'ouest du sommet difficile à repérer d'en dessous, crête II+ aérienne et délicate pour finir. Il fallait en fait rejoindre la rive droite du couloir pour atteindre facilement le sommet par l'est, itinéraire emprunté au retour.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :*** (en neige : 35-40° / 150m)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Guide Ollivier Pyrénées Centrales V
Conditions :2021/05/13, beau avant 12h puis petits nuages, neige 1900m (crampons)

Pic de la Montagnette (2558m) en circuit depuis l'Hospice de France (1379m)

Étang de la Montagnette Après une heure horizontale sur le chemin de l'Impératrice, brusque changement de ton à l'entrée du cirque de la Glère : un sentier raide longe la rive droite du ruisseau de la Montagnette, pénètre à gauche des cascades dans un couloir qui semble une impasse et s'en échappe à droite pour revenir près du ruisseau qu'il longe jusqu'au lac du Maille (2193m). Rochers caparaçonnés de glace, traversées acrobatiques du ruisseau. Le sentier s'élève à gauche des falaises puis passe en corniche pour aboutir au beau lac de la Montagnette (2332m), le terrain s'apaise, ouf. Contourner le lac par l'ouest et remonter les pentes douces jusqu'au pic de la Montagnette (2558m), joli belvédère peu fréquenté.

Retour vers le lac pour passer au sud et remonter au col de la Montagnette (2421m). Trop simple de rentrer par le refuge. Traverser au pied des falaises du pic de Sauvegarde (éboulis un peu pénibles mais moins qu'en sens inverse) pour rejoindre le chemin du port de Venasque aux lacets terminaux. Retour musardant par le port de la Picade, le pas de l'Escalette et le pas de la Mounjoye.

Longueur :*** (1250m+250m)
Difficulté :** (sentier raide pour l'étang de la Montagnette)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2013/11/01, de plus en plus voilé, vent sur les crêtes, neige 2100m (qq cm), photos

Pic de Sajust (2540m) en circuit depuis l'Hospice de France (1379m)

Entre le cirque de la Glère et les boums du Port de Vénasque, une montagne secondaire confidentielle. Du col de la Montagnette (2421m), grimpe raide (II/II+) à un premier sommet, suivi d'une zone horizontale avec deux pointes (escalade et désescalade II) et un dernier ressaut (II) pour parvenir au pic de Sajust (2540m). Vue plongeante sur le lac de la Montagnette et les Boums du Port, limitée au sud par le Sauvegarde. Pour quitter le sommet, une longue dalle penchée, facile mais impressionnante. On découvre un mignon plateau avec laquet, descente facile vers le refuge de Venasque ou le lac du Maille (suivre les sentes de moutons). Auparavant visite indispensable à la pointe (2527m) au N du plateau : plus facile que le pic de Sajust et panorama bien plus intéressant : Maladeta-Aneto par-dessus le port de Vénasque, Luchonnais du Pintrat au Maupas, Luchon tout en bas ; et visite optionnelle à la pointe O pour la plongée sur le cirque de la Glère. Pour finir l'exploration, retour par le ravin de Louzère : sur la crête NO de la pointe 2527, un passage raide permet de descendre au nord (traces). En suivant les sentes de moutons, on passe au pied de l'Homme des Neiges (2306m), trivial d'accès sur ce versant. La descente se fait en restant toujours à proximité de la crête de Sajust (versant gauche du vallon), bonne sente sur le haut qui s'étiole quand l'herbe s'élève. La forêt est facile en restant encore à gauche pour déboucher sur le chemin de l'Impératrice.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :*** (escalade II/II+)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2019/08/31, beau s'ennuageant tôt

Pic de Sauvegarde (2737m) par le port de Venasque (2444m) depuis l'Hospice de France (1379m)

Panorama du Port de Venasque La vue depuis le port de Venasque est une des plus grandes et belles surprises des Pyrénées et mérite largement les quelques efforts nécessaires. L'accès au pic de Sauvegarde permet d'élargir la vue. Une des grandes (et guère difficiles) randonnées, à ne pas manquer. Par conséquent, un défaut : la foule !

Plutôt que faire l'aller-retour par le port de Venasque, il est intéressant de rentrer par le port de la Picade. Au pas de l'Escalette, suivre le sentier des crêtes ou descendre par les étangs de la Frèche.

Longueur :** (1350m+150m)
Difficulté :* (passage de qq dalles)
Intérêt :*** (avec le circuit)
Schéma :voir pic de la Mine
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 65
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome IV, topo 586
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 3e série, page 97
Conditions :1996/08/08 (AR direct), beau
2002/06/15 (port de Venasque), beau, névés discontinus 2200m
2009/06/21 (circuit par la Frèche), beau en altitude, brumes dans les vallées françaises

Port de la Picade (2468m) et port de Venasque (2444m) en circuit depuis l'Hospice de France (1379m)

Boums du Port pic de la Maladeta Circuit assez parcouru en été, effectué deux fois avec la première neige de l'hiver et alors beaucoup moins fréquenté. Montée au pas de l'Escalette soit par les étangs de la Frèche (sentier n°24) soit par le plateau de Campsaure et le soum de l'Escalette (2466m, joli panorama), puis port de la Picade (2468m). Un petit aller-retour sur la crête sud au point 2522m pour admirer le massif de la Maladeta (ainsi que les Posets, le Perdiguère et le val d'Aran) avant de rejoindre le port de Venasque. À l'automne, alors que la neige recouvre le paysage, les profonds boums du Port de Venasque tardent à être pris par la glace.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :*
Intérêt :***
Schéma :voir pic de la Mine
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 65
Ratio, Ski randonnées I, page 48
Conditions :2003/10/25, beau, neige 1400m
2011/11/12, beau, vent turbulent, neige 2100m, photos

Pic de la Mine (2706m) et pic de la Montagnette (2558m) en circuit depuis l'Hospice de France (1379m)

schéma Mine-Sauvegarde Première partie originale et intéressante, seconde partie moins convaincante. Étangs de la Frèche, pas de l'Escalette, port de la Picade (2468m). Du port, rejoindre au nord le sarrat de la Frèche pour monter au pic de la Mine par sa crête E. Facile au début, la fin demande un peu d'escalade peu difficile (II) et aérienne (compliquée par un vent fort). Le rocher est moyen mais à côté de celui de la voie normale (à l'ouest), c'est un délice. Belle vue sur les aiguilles de la crête nord. Les montagnards prêts à se lancer dans la voie normale du pic de la Mine devraient essayer cette crête orientale : elle est légèrement plus difficile mais beaucoup plus sûre (par contre, les randonneurs éviteront totalement ce sommet). Le panorama est bien évidemment splendide tout du long. Descente par la voie normale puis le couloir qui plonge sur le Boum Supérieur (terrain pourri, chutes de pierres inévitables).

Pic de la Mine Remontée au col de la Montagnette (2421m) pour découvrir le lac de la Montagnette (surpris par sa grande superficie) et douce montée à vue au pic de la Montagnette (2558m). Le retour logique serait par le col de la Montagnette ou par le lac du Maille mais je cherche à continuer vers l'ouest. Immédiatement au SE du pic s'ouvrent deux étroits couloirs très raides, l'un rocailleux, l'autre herbeux, qui se rejoignent sur le bas et mènent à deux petits étangs (ibones de la Montañeta, 2211m). Je descends le premier, qui ressemble plus à une faille qu'à un couloir. Plusieurs blocs coincés imposent des désescalades en II+, terrain instable, névé tardif encore présent fin juillet. Couloir délicat, difficile à conseiller. À côté des étangs, on trouve le sentier qui conduit au lac des Gourgoutes et au port de la Glère (2367m). Retour par le cirque de la Glère et le chemin de l'Impératrice.

Longueur :*** (1900m)
Difficulté :*** (escalade II et II+, aérien et exposé, terrain médiocre, chutes de pierres)
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2004/07/23, beau puis voilé, vent fort

Pic de la Frèche (2615m) et sarrat de la Frèche (2627m) en circuit depuis l'hospice de France (1379m)

Sentier du port de Vénasque puis chemin du clot des Layrous, site sauvage pourtant si proche d'un site fréquenté. Une sente conduit au pied du col de la Frèche puis terrain croulant. Pour le pic de la Frèche, prendre la branche nord (le col est au sud). De la brèche, monter d'abord à gauche en raide terrain à isard et finir par la crête facile en schistes dressés, tranchants et fragiles, mauvais terrain. Pic de la Frèche (2615m), vue plongeante sur les boums du Port. Revenir à la brèche nord, ne pas chercher à rejoindre le col au sud et descendre à l'est dans le gispet en tirant à droite. On pourrait alors rejoindre tranquillement l'étang de la Frèche. Mieux, rejoindre le contrefort herbeux issu du sarrat de la Frèche et monter facilement à la crête (pic des Pessons, 2627m). Les glaciers de la Maladeta font pitié. Parcourir la frontière vers l'est, on trouve d'importantes ruines (postes de gardes ?) avant que la crête ne plonge au pas de l'Escalette (2396m). Retour par le soum de l'Escalette, une isarde malade avec son petit, et le pas de la Mounjoye.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :*** (terrain à isard et escalade facile en mauvais terrain)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Guide Ollivier Pyrénées Centrales V (optimiste sur les difficultés)
Conditions :2017/08/05, beau au-dessus d'une mer de nuages puis nuages entrant du sud

Pic de la Pique (2394m) et pic de la Frèche (2615m) en circuit depuis l'hospice de France

Pic de la Pique Le pic de la Pique est une pointe majestueuse et délicate d'accès ; la crête de la Pique jusqu'au pic de la Frèche est spectaculaire et finalement pas si dure. Itinéraire pour montagnard exercé. De l'hospice de France (1379m), suivre l'itinéraire de la Frèche et à la sortie des bois après la cabane du Pesson, remonter les raides pelouses vers la dalle de la face nord du pic de la Pique. J'ai obliqué vers la forêt (tout aussi raide, vagues sentes) pour atteindre la prairie supérieure. Continuer à monter les pelouses vers la face N puis se diriger vers une brèche marquée sur la crête NO. L'accès en traversée est exposé. Remonter un peu la crête dans les rhododendrons puis sans ambiguïté, partir dans le flanc O pour remonter une succession de raides couloirs herbeux en franchissant plusieurs petites brèches et couloirs plongeants. Terrain fuyant très exposé, grande prudence. Plutôt que de monter le couloir décomposé vers la brèche immédiatement au pied de la Pique, j'ai poursuivi en biais le dernier couloir herbeux, facile et moins raide. Malheureusement, cette portion de la crête de la Pique entre les deux brèches sensiblement de même altitude est sans doute la partie la plus délicate de toute la crête : passages aériens et exposés, terrain médiocre, quatre pointes à traverser avant d'atteindre la brèche au pied du pic de la Pique. La montée finale est raide mais sans difficulté.

Direction le pic de la Frèche en repassant la partie délicate. Ensuite, étonnamment, la crête est généralement facile et pas si aérienne que cela. On utilise souvent les mains mais ça ne dépasse pas le II en regardant bien et le rocher n'est pas mauvais. Le versant E est vertical alors que le versant O est souvent raisonnable. Ce n'est qu'après la dernière pointe (2596m, échappatoire à l'ouest vers le clot de Layrous) que ça se corse un peu. La profonde brèche demande de l'attention (passage exposé), l'important ressaut rocheux qui suit est bien moins dur qu'il ne paraissait de loin (II/II+). En définitive, j'ai trouvé la crête de la Pique plus rassurante que les pentes fuyantes de l'accès au pic de la Pique et je ne comprends pas les commentaires du guide Ollivier (*).

Du pic de la Frèche (2615m), poursuivre la crête en mauvais terrain (oui, maintenant) jusqu'à ce qu'elle plonge. Descendre alors à droite une raide pente inquiétante pour rejoindre une brèche triple avant un imposant piton. De la première brèche, on peut descendre au clot des Layrous et rejoindre les Boums du Port. De la brèche au pied du piton, descendre à l'est dans le gispet en tirant à droite pour rejoindre le vallon et passer aux étangs de la Frèche.

Longueur :** (1400m)
Difficulté :*** (terrain très exposé, crête aérienne, escalade II/II+)
Intérêt :** (+1 pour le spectaculaire, -1 pour le terrain)
Trajet :cartographie
Topos :Guide Ollivier Pyrénées Centrales V
Conditions :2018/10/06, beau, nuages arrivant après 14h

Pas de l'Escalette (2396m), port de la Picade (2478m), còth deth Hòro (2239m) en circuit depuis l'Artiga de Lin (1460m)

Circuit ou aller-retour facile et belles vues sur la Maladeta. Belle remontée le long du canal de Pomèro pour finir par un long défilé par atteindre le col de l'Infern (ou de Lunfèrn, col peu marqué précédant la cuvette du port de la Picade) au pied du pas de l'Escalette (2396m) qui donne sur l'hospice de France. Poursuivre au port de la Picade (2478m) où Posets et Perdiguère apparaissent. Monter sur la bosse au sud (2527m) ou mieux mais plus raide, au sarrat de la Frèche (2627m) pour une vue superbe sur la Maladeta. À skis, la descente du sarrat de la Frèche est belle (150m à 35-40°), ensuite facile et agréable descente du canal de Pomèro. La principale difficulté hivernale est l'accès routier à l'Artiga de Lin.

Pour faire un circuit (en conditions estivales), du port de la Picade descendre le sentier vers le terminus de la route de la Besurta (1900m), remonter la vallée au sud, passer au forau dels Aigualluts et franchir le còth deth Hòro (2239m) d'où le rude et rapide sentier ramène à l'Artiga de Lin. À la descente du port de la Picade, on peut prendre une trace cairnée qui mène à l'ibón inférieur de Villamuerta (1949m), un sentier conduit à l'ibón supérieur (2067m) et une traversée rejoint le forau dels Aigualluts en évitant la foule.

Longueur :** (1000m à 1500m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Audoubert, 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats, page 17 (Port de la Picade)
Ratio, Ski randonnées I, page 52 (Port de la Picade)
Román, Val d'Aran - esquí de montaña y raquetas (Frèche)
Conditions :2001/04/13 (AR Escalette), brouillard, neige 1450m
2015/11/14 (circuit), beau, photos
2017/11/18 (AR sarrat de la Frèche), beau, neige 1400m (skis)

Tuca des Bargues (2632m) et tuca Blanca de Pomèro (2697m) en circuit depuis l'Artiga de Lin (1460m)

Tuca Blanca de Pomèro schéma Bargues-Pomèro Objectif : visiter la crête qui va du port de la Picade au coll de Toro (còth deth Hòro). Cette crête jamais difficile présente une continuité de passages d'escalade facile, parfois légèrement aériens. Pendant près de trois heures sans guère de répit, il faut faire attention où l'on met les pieds et les mains. Jusqu'à la tuca des Bargues, certaines portions de la crête sont évitables en flanc SO (raide et herbeux, dangereux si humide) ; nombreuses échappatoires vers le bom de Lunfèrn. Après le col des Bargues (d'où je ne pense pas que l'on puisse descendre au lac de Pomèro), la crête devient plus effilée et à l'approche de la tuca Blanca de Pomèro, elle devient, comme le nom l'indique, calcaire. On trouve deux échappatoires vers le lac de Pomèro : à la brèche avant la montée à la première pointe calcaire 2645m (impressionnante vue depuis les Bargues mais finalement facile) et au pied de la tuca Blanca, avant les dernières difficultés (les plus sérieuses à mon avis, vu la qualité déplorable du terrain). Au sommet (2697m), je croise un renard, tout aussi surpris que moi. La descente vers le coll de Toro (2236m) ne présente pas de difficultés. La récompense de ce long parcours est dans les magnifiques vues sur la Maladeta. Comme on progresse parallèlement sur près de quatre kilomètres, on découvre sans cesse de nouvelles perspectives. La vue est aussi ouverte vers le NO (Posets, Perdiguero, pic de la Mine) et vers le NE et E (sommets ariégeois, Montardo, Forcanada...)

Forcanada La visite ne s'arrête pas là ! Compte tenu de l'enneigement bien visible depuis le parking, la descente du coll de Toro paraissait délicate. D'où passage par le collado de los Aranesos (còth des Aranesi, 2448m) et l'estanhon des Pois (lac dels Puis, 2054m), pour admirer de près la Forcanada. La descente enneigée n'est cependant pas de tout repos (heureusement la neige était parfaite) mais en bénéficiant des dépôts avalancheux, je parvins à descendre très rapidement jusqu'à 1700m avant de pénétrer dans le bois massacré par les avalanches.

PS: la prairie face à la cabane de Pomèro, au pied de la montée au port de la Picade, est splendide au printemps : couverte de jonquilles, boutons d'or et autres fleurs...

Longueur :*** (1700m)
Difficulté :*** (escalade II, un peu aérien parfois, longueur des passages demandant de l'attention)
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2003/05/18, beau puis cumulus, neige 2300m/1700m, crête déneigée (heureusement !)

Malh dera Artiga (2710m) en circuit depuis l'Artiga de Lin (1460m)

Comme sa voisine la tuca Blanca de Pomèro, le malh dera Artiga est un magnifique belvédère sur le massif de la Maladeta ainsi que sur la Forcanada sous son plus sévère versant. Suivre le sentier de l'estanhon des Pois (2054m) et monter au còth des Aranesi (2448m) en passant au pied de la Forcanada et de son couloir NO. Du col, ne pas prendre tout à droite le couloir herbeux (très raide) mais à gauche la cheminée évidente (II peu soutenu, bon calcaire). On parvient sur un replat (2551m) où l'on mesure la longueur du parcours jusqu'au sommet. Après une longue pente herbeuse, la crête devient schisteuse mais en bon rocher, découpée et souvent étroite. Il y a trois pointes avant le sommet, la neige m'a compliqué la vie, j'ai esquivé (souvent par le versant ouest, parfois par l'est) certains des passages d'escalade, il restait du II obligatoire. Au sommet (1h30 depuis le col), la vue est superbe, la Forcanada plâtrée a une allure andine.

La voie normale semble passer par la brèche S mais la raide pente herbeuse en dessous était enneigée et certainement glissante. D'où descente par la crête ouest, souvent à flanc nord (rochers et gros blocs recouverts d'un peu de neige, une patinoire chaotique) avant de rejoindre au sud la pente herbeuse devenue moins raide. La descendre en tirant assez tard à droite pour parvenir au còth deth Hòro (2239m) d'où le rude et rapide sentier ramène à l'Artiga de Lin.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :*** (escalade II parfois exposée)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Llanes & Timoneda, La couronne du Val d'Aran
Conditions :2007/01/28 (estanhon des Pois), beau, neige 1400m
2011/10/09, beau, un peu de neige 2200m, photos

Du pic d'Aubas (2071m) au tuc dera Entecada (2268m) en circuit depuis l'Hospice de France (1379m)

Boum, Maupas, Lézat, Quayrat Le pic de l'Entecada est accessible directement et facilement depuis l'hospice de France et offre un point de vue intéressant (bien qu'un peu lointain) sur la Maladeta. Il est cependant plus original de monter à la cabane de Campsaure et au col de Barèges pour rejoindre les pics d'Aubas (2071m) ou d'Arrès (2161m) qui offrent une meilleure vue sur les sommets au nord (Pouy Louby, Céciré, Bacanère...), le cirque de la Glère et les sommets à l'est du Maupas. port de Vénasque De là, il suffit de suivre la large crête herbeuse vers le sud, en franchissant plusieurs points hauts (pic de Campsaure à 2141m, pic de Pouylané à 2219m, entre autres) pour atteindre le tuc dera Entecada (2h à 2h30 depuis Aubas). On obtient ainsi des vues variées sur tout le secteur de l'hospice de France.

Longueur :** (1000m à 1200m selon le circuit)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, pages 67-69
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 3e série, page 87 (Pouylané)
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome IV, topo 591
Conditions :1996/09/29 (Entecada direct), beau
2001/05/12, beau, neige 2050m
2019/05/26, bouché

Tuc dera Entecada (2268m) et soum de l'Escalette (2466m) en circuit depuis l'Ermita de Mair de Diu

schéma Escalette Départ de l'Ermita de Mair de Diu (1220m), 2,5 km avant l'Artiga de Lin. Dans le lacet, prendre la piste qui file horizontalement au nord. À la barrière, prendre à gauche le raide chemin qui monte en lacets serrés. Ignorer un embranchement à gauche (en 2008, barré par une ficelle bleue ; si l'on en croit la carte Alpina « val d'Aran » qui, étonnamment, semble juste, on retrouve ce chemin à la sortie des bois), puis un autre descendant à droite (même ficelle). On sort soudainement des bois vers 1580m (cabane inhabitable). Ne pas se diriger directement vers le barranc de Satronca mais rejoindre à gauche la croupe où la trace se perd dans l'herbe. Monter pour retrouver le sentier bien marqué juste sous des affleurements rocheux. Ce bon sentier conduit tranquillement au col en haut du vallon (còth de Poilanèr, 2017m). Suivre à droite le sentier de crête pour monter à l'Entecada. Panorama vanté, visibilité 10 mètres...

Retour au col et direction le pas de la Mounjoye (2069m), soit par la crête en franchissant le pic de Roye (2162m) et le pic de la Mounjoye (2167m), soit plus facilement par le sentier qui les évite par l'est. Les nuages sont moins présents, je file sur la crête au sud. Soum de l'Escalette (2466m), ciel de nouveau bouché, il neigeotte. Pour rentrer, revenir au pas de la Mounjoye et suivre à droite le sentier balisé qui ramène à la voiture. Variante de retour (hors sentier) : emprunter, 300 mètres au nord du soum de l'Escalette (point coté 2392m), une étroite crête NE. Le haut est raide mais on y trouve une sente. Aux premiers pins, j'ai profité des derniers névés pour plonger à droite puis en rapides glissades dans l'axe du vallon pour trouver le sentier balisé vers 1750m.

Longueur :*** (1600m mais on peut raccourcir)
Difficulté :* (sans la variante de retour)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Audoubert, 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats, page 17 (Escalette par Mounjoye)
Conditions :2008/05/12, couvert, névés -/1850m

Tuc dera Entecada (2268m) depuis es Bòrdes

Départ à l'entrée de la vallée de l'Artiga de Lin, au premier pont (pont deth Còc, 856m). La piste passe devant un réservoir (976m). Derrière celui-ci, un chemin bien tracé monte dans la forêt givrée. Il coupe deux fois la piste vers 1200m et sort soudainement des bois à 1700m. Bien visible malgré quelques cm de neige (il est très exposé aux coulées si l'enneigement est plus sérieux), le chemin construit contourne l'Entecada par un joli parcours en balcon avant de monter doucement au còth de Poilanèr (2017m) d'où l'on monte au NE à l'Entecada (2268m). Magnifique panorama blanc, pas une trace humaine, chevreuils, biches et isards partout.

Longueur :** (1450m)
Difficulté :* (sans neige)
Intérêt :*** (avec la neige)
Trajet :cartographie
Topos :Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome IV, topo 590
Conditions :2023/12/03, beau, neige 1600m

Pic d'Aubas (2071m) et pic d'Arrès (2161m) depuis le col du Portillon

Agréable randonnée hivernale, dans les bois puis en crête. Départ trois cents mètres au sud-est du col du Portillon (1293m) pour suivre la piste (carrossable si déneigée) ou le sentier direct balisé blanc-jaune jusqu'au col de Barèges (1749m), puis large croupe jusqu'au pic d'Aubas et crête au sud jusqu'au pic d'Arrès. Temps bouché, effets de brume dans la vallée de la Pique et brouillard en crête.

Seconde visite à l'Aubas par beau temps, avec en prime deux allers-retours au tuc du Plan de la Serre pour profiter de merveilleuses conditions de neige.

Longueur :* (950m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 85
Conditions :2004/03/06, bouché, quelques flocons, neige 1270m (raquettes)
2013/01/03 (Aubas + 2 fois tuc du Plan de la Serre), beau, neige 1270m/1400m (skis), photos

Tuc du Plan de la Serre (1977m) et plateau de Campsaure (1736m) en circuit depuis Ravi

Biches peu farouches à plusieurs reprises. Départ de Ravi au pont de Lapadé (826m) pour suivre le chemin balisé jaune de Campsaure. À la plate-forme de retournement vers 1310m, prendre à gauche le faisceau de pistes de débardage en suivant toujours la branche qui monte le plus. Elle s'achève en lisière du bois vers 1500m, remonter les prairies jusqu'au tuc du Plan de la Serre (1977m). Belle vue sur les sommets du cirque des Crabioules et de la vallée de la Pique.

Retour par le col de Barèges (1749m), détour par la cabane et le plateau de Campsaure (1736m). Le traverser vers l'ouest, à l'entrée du bois une vieille piste descend au chemin Louise et à la piste des Barguères d'où l'on descend à l'ancienne route de l'Hospice de France.

Longueur :** (1300m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2022/04/29, beau, quelques nuages

Tuc du Plan de la Serre (1977m) par la forêt de St-Mamet

Départ à l'embranchement (970m) de la route forestière du Bois Neuf sur la route du col du Portillon. Suivre la piste jusqu'à croiser le sentier n°19 venu de Saint-Mamet. Suivre ce sentier intelligemment balisé qui rejoint la crête de Couradilles et la remonte jusqu'au sommet (1977m). Les arbres croulant de neige fraîche, belle ambiance. Peu de visibilité au sommet, Lézat et Quayrat dans une brève éclaircie.

Pour revenir, l'objectif est de rejoindre la frontière près du col de l'Artiguette (croix frontière 360 à 1310m). La bonne idée est certainement de descendre au col de Barèges puis au nord en coupant les lacets de la piste avant de virer ouest à la clairière 1322m. La mauvaise idée est de suivre la frontière sur la crête NE du tuc du Plan de la Serre : ça passe bien sur la première moitié puis la pente s'accentue, la crête devient indéfinie, le terrain est confus et laborieux, de multiples petites barres imposent tours et détours, des empilements d'arbres abattus et couverts de neige nécessitent des acrobaties de singe, galère. Récompense néanmoins en croisant quatre isards à dix mètres : la neige couvre mon approche, arrêt à l'instant où je les aperçois, ils sont restés longuement à me regarder, plus intrigués qu'apeurés, avant de s'éloigner tranquillement. À 1300m, descendre le vallon vers l'ouest par un sentier qui suit le ruisseau en le sautant plusieurs fois puis s'en échappe rive gauche. Devenu vieille piste de débardage, il descend rapidement jusqu'au départ de la route forestière du matin.

Longueur :** (1000m)
Difficulté :* (+1 pour le retour)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 87
Conditions :2012/04/16, couvert, timides éclaircies, neige 1100m

Sommet de la Laque (1900m) depuis le col du Portillon

Courte mais rude randonnée pour un joli belvédère. Au col du Portillon (1293m), suivre au NE la piste espagnole, horizontale et à peu près carrossable. Après un passage canadien, elle passe versant nord de la crête. Pour monter à la clairière sous le mail de Regadés, le plus simple est de prendre à 2,4 km du col un large chemin évident. On peut aussi prendre avant (2 km du col ?) un chemin moins marqué signalé par une rubalise. De la clairière, laisser la cabane à gauche et s'élever doucement jusqu'à la crête frontière (plat 1550m env.). La pente se redresse, des arbres tombés imposent des détours, dénicher les sentes d'animaux qui évitent les obstacles. On sort assez vite de la forêt, la pente herbeuse est raide et dénivelle vite jusqu'à une cabane perchée (1800m env., sale) d'où le sommet est tout proche. Beau panorama sur la Maladeta, le cirque des Crabioules, le val d'Aran.

Retour par le col de Panech (1781m). Crête facile jusqu'au col, pente herbeuse raide, lisière laborieuse (arbres abattus par les avalanches), tronçons de vieilles pistes abandonnées, tirer au sud, ligne haute tension qui sert de guide pour descendre à la piste.

Longueur :* (600m)
Difficulté :** (hors sentier, pentes herbeuses raides, flair)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Forum pyrenees-team
Conditions :2015/05/10, beau

Sommet de la Laque (1900m) et tuc de Poujastou (2015m) en circuit depuis Juzet-de-Luchon

Grande forêt du fond de la vallée à proximité des crêtes. Jolis effets de brumes avec éclaircies temporaires. Départ à la Cascade de Juzet (630m ?), chemin balisé vers Sode. Après la croix de Médan, prendre la branche qui descend vers le ruisseau, le traverse et passe sous une grande grange. Prendre alors à gauche un vague sentier qui longe des cabanons et rejoint le terminus de la piste (930m env.) qui remonte le sarrat de Caup jusqu'à la route forestière de Herran (1403m) en coupant le premier grand lacet (bourrin). Suivre la route forestière jusqu'à la cabane des Hours (1610m) puis sentes pour monter au sommet de la Laque (1900m). Crête frontière au NE jusqu'au tuc de Poujastou (2015m).

Retour par la crête ONO, la cabane d'Estiouère et la piste de Cigalère. Au panneau "Forêt de Cigalère", descendre par une piste. Au deuxième lacet, prendre à droite la piste herbeuse, progressivement abandonnée. Elle descend en lacets non marqués sur la carte et envahis par la végétation, et s'achève 50 mètres au-dessus du chalet de Cillacères où une piste descend à Médan et Juzet.

Longueur :** (1500m)
Difficulté :* (en ouvrant les yeux par endroit)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2023/05/01, nuageux, quelques éclaircies

Tuc de Poujastou (2015m), tuc de Bidur (2019m), plan de Montmajou (2082m) en circuit depuis le belvédère de Sode

Long circuit panoramique sur des sommets peu fréquentés. Du belvédère de Sode (961m), suivre la piste qui passe aux granges de Labach et mène au pas du Bourg (1024m). Franchir la passerelle et suivre le chemin horizontal jusqu'à la grange de Sarrasans ou de Cillacères. Se diriger vers le coin supérieur gauche de la prairie (SE), laisser le sentier horizontal qui conduit à la prise d'eau de la cabane et entrer sous les arbres. Prendre de la hauteur en longeant de très haut le ravin du ruisseau, on trouve une sente (probablement plus animale qu'humaine) qui conduit en une dizaine de minutes à une piste abandonnée, envahie de repousses (c'est la piste que la carte IGN arrête au point 1250 alors qu'elle se prolonge 150m plus bas). Suivre cette piste à droite, elle devient vite moins envahie et s'élève en 8 lacets avant de rejoindre une piste en service et juste après la piste de Cigalère (1480m environ). Prendre en face le chemin et remonter la croupe, d'abord boisée puis dégagée au sud jusqu'au tuc de Poujastou (2015m), après un détour (superflu) au pic de Saublanque (1951m). Le Poujastou offre une vue magnifique vers le val d'Aran, la Maladeta et le cirque des Crabioules. Plus proche d'eux que depuis le Bacanère, la vue y est plus précise.

Suivre au nord la facile crête frontière, en traversant le col de Hont Hérède (1902m), le tuc de Bidur (2019m) et le plan de la Serre (2020m). Après le sommet de Prat Pardin (1982m), on peut feinter des bosses intermédiaires avant de monter enfin au plan de Montmajou (2082m). Descendre à l'ouest et suivre le GR10 très fréquenté jusqu'à la cabane de Saunères (1660m). Plonger dans les pelouses au S. Aux premiers arbres, ne pas se laisser attirer à droite par la croupe en lisière de forêt mais continuer S en visant la pointe d'une piste sur un replat. Continuer SO sur le sarrat de Pouch, en bordure de forêt jusqu'au belvédère de Sode.

Note historique : première tentative à ski (idée stupide, contrairement au circuit au Prat Pardin), abandon pour cause de traçage trop fatiguant et de bâton cassé à la piste de Cigalère. Retour par cette piste horizontale jusqu'à la cabane de Cuéou et descente par son chemin d'accès, bien skiable, jusqu'au pas du Bourg.

Longueur :** (1450m, 17 km)
Difficulté :** (orientation, retour hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2013/02/09 (abandon à la piste de Cigalère), couvert, neige 950m (skis)
2013/06/16, beau, vent de sud chaud

Sommet de Prat Pardin (1982m) en circuit depuis le belvédère de Sode (961m)

À proximité du Bacanère si réputé, un circuit confidentiel bien intéressant. Du belvédère à la sortie de Sode, suivre la piste barrée qui passe aux granges de Labach et mène au pas du Bourg (1024m). Franchir la passerelle, tourner aussitôt à gauche pour suivre le ruisseau quelques minutes puis prendre un large chemin qui s'élève à flanc au SE vers le vallon des Clots. Vers 1250m, Y, prendre à gauche. On sort des bois à la cabane de Cuéou (1370m). Monter à l'E et s'élever longuement dans la large pente en obliquant en haut au N pour atteindre le sommet de Prat Pardin. Joli panorama, similaire à celui du Bacanère, avec vue plongeante sur Luchon et Les.

À pied, suivre la crête au N jusqu'au plan de Montmajou (2082m). À ski, il est trop tentant de s'offrir la belle pente NO, en bordure de forêt. Vers 1500m, repeauter pour remonter à l'E vers le tuc des Trois Courets et rejoindre alors le Montmajou (qu'il est possible de feinter par les cabanes de Peyrehitte). Descendre par l'autoroute du Bacanère, ne pas rater le tournant vers la cabane de Saunères (1660m) d'où l'on plonge au SO sur une succession de croupes pour retrouver le parking.

Longueur :** (1100m ou 1500m)
Difficulté :*
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2012/02/11, beau, froid (-15° à 8h30), neige 950m (skis), photos

Plan de Montmajou (2082m) et pic de Bacanère (2193m) depuis Artigue (1224m)

Superbagnères - Quayrat Luchonnais Sage randonnée d'hiver pour accéder à une belle vue, vers les montagnes ariégeoises, le val d'Aran, la Maladeta, les montagnes du Luchonnais, plus lointaine vers l'ouest et le massif du Néouvielle. À la montée, ne feintez pas le plan de Montmajou (2082m), tout aussi intéressant. De nombreuses variantes de retour sont possibles en rejoignant la piste forestière de l'Auédou, utilisez la carte !

Longueur :** (1100m)
Difficulté :*
Intérêt :** (+1 en hiver)
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 81
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome IV, topo 592
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 3e série, page 89
Ratio, Ski randonnées I, page 25
Conditions :1997/03/30, beau, neige 1700m
2004/12/24, beau, neige 1600m/1500m (raquettes)

Pic de Bacanère (2193m) depuis Gouaux-de-Luchon (930m)

Sentier n°12 jusqu'à la cabane de Salode (1549m) puis cabane du Mouscadé. On trouve derrière un petit cirque pic de la Hage - Bacanère. En continuant vers l'E, rejoindre la crête frontière puis à droite le Bacanère. À ski, descente directe sur la cabane du Mouscadé puis sans repasser à la cabane de Salode.

Variante de descente par Cunau : descendre la crête SO vers le col des Taons de Bacanère puis prendre à l'ouest la croupe vers une cabane. Continuer sur la croupe en longeant les bois, passer à la cabane de Cunau (1400m env.), poursuivre en lisière de la forêt et prendre à droite un large chemin pour traverser les bois vers le point 1274m. Poursuivre toujours le long des bois en coupant les lacets de la route forestière. À ski, une dernière clairière permet de rejoindre la route non loin du pont de l'ancien moulin, à 400m de Gouaux-de-Luchon (la piste elle-même aboutit à 1,2 km du village).

Longueur :** (1300m)
Difficulté :*
Intérêt :** (+1 pour le circuit à ski)
Trajet :cartographie (AR), cartographie (circuit)
Topos :Camptocamp.org
Conditions :2010/01/16 (aller-retour), voilé puis beau, neige 1050m (skis)
2015/02/08 (circuit), beau au-dessus de la brume, neige 900m (skis)

Pic de Burat (2154m) depuis Gouaux-de-Luchon (930m)

Sentier n°12 jusqu'à la cabane de Salode (1549m) puis droit dans la pente pour rejoindre la crête O du Burat au point où elle vire au nord. Crête dominant le cirque nord du Burat jusqu'au sommet, belle vue mais petit vent glacial, sans traîner jusqu'au col d'Esclot d'Aou et je fuis la crête vers la cabane du Mouscadé. Une douzaine d'isards semblent trouver la neige croûtée aussi pénible que moi-même. Heureusement la descente vers la cabane de Salode est plus agréable.

Longueur :** (1200m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Topos :Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 79
Conditions :2005/12/29, beau se voilant lentement, froid, neige 1250m (raquettes)

Mail de la Pique (1754m), pic de Maupas (1894m), pic de Burat (2154m) en circuit depuis Baren (870m)

Anténac versant est Joli circuit, un peu long dans son intégralité, un simple aller-retour au mail de la Pique est déjà de grand intérêt. Passer le long de l'église de Baren et continuer le chemin large qui suit. On rencontre tout de suite un embranchement avec un panneau indiquant la cabane de Baren par le ravin du riou de l'Ombré. En hiver, ignorer ce chemin et monter à gauche vers les granges de Laprade. Rejoindre la ruine la plus haute (1100m) et remonter la croupe assez raide qui domine le ravin jusqu'à la cabane de Baren (Plagnette sur la carte IGN, 1300m). S'élever plein nord pour rejoindre rapidement la crête au-dessus et la suivre en limite de forêt. Vue magnifique tout du long. Passer à la cabane du Planet (1580m) et continuer jusqu'au mail de la Pique (1754m), feintable en été mais c'est bien dommage. Panorama admirable, bien plus intéressant que l'altitude modeste de ce sommet ne le laisse soupçonner. Descendre un peu (1701m) et remonter au pic de Maupas (1894m). Après une courte descente, la crête se poursuit vers le pic de Burat. Elle présente un passage horizontal un peu étroit avant d'atteindre le sommet, au vaste panorama même si le Bacanère en masque un bout.

Descendre par la voie normale vers Gouaux-de-Luchon : col d'Esclot d'Aou, cabane du Mouscadé, cabane de Salode, Gouaux-de-Luchon. Pénétrer dans le village par le NE et prendre la première rue à droite qui se transforme tout de suite en chemin descendant doucement au nord. Juste avant le premier lacet, devant des abreuvoirs, prendre la branche de droite qui rejoint le ruisseau. Suit un joli sentier en balcon, faiblement ascendant, qui ramène à Baren.

Longueur :** (1450m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2010/12/27, beau, neige 900m/1100m

Pic de Bacanère (2193m) en circuit depuis Burgalays

Circuit loin de la foule, dans les bois à basse altitude et au panorama magnifique tout du long du parcours des crêtes. Remonter la rue face à l'église de Burgalays (657m). Elle se poursuit par un chemin empierré qui s'élève vivement dans les bois. Il rejoint une piste (1000m), en coupe les lacets, passe en lisière de la belle clairière de l'artigue de Burgalays (1230m, granges de Soubac sur la carte, terminus de la piste) et en deux lacets atteint la crête nord du mail de la Pique. Suivre le chemin de crête puis le sentier qui part ensuite à flanc pour rejoindre la cabane du Planet (1585m) au beau panorama. La suite est simple : suivre la crête jusqu'au pic de Bacanère via le mail de la Pique (1754m) et le pic de Burat (2154m). Belle visibilité. Retour en divaguant à Gouaux-de-Luchon (933m) puis GR 86 via Baren, assez long mais ombragé.

Longueur :*** (1700m, > 25 km)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2019/08/16, beau

Pic de Burat (2154m) en circuit depuis la route forestière de Burat

schéma Burat Joli circuit, varié car on change sans cesse de versant, pour monter au Burat en faisant le tour du vallon qui entaille son versant nord. De belles forêts, de jolies vues malgré la météo, un cerf, un grand tétras et foultitude d'isards. À Marignac, emprunter la route forestière de Burat - Palarquère jusqu'au dernier pont sur le ruisseau de Marignac (990m) ; si elle est interdite ou barrée, démarrer au pont précédent (650m) pour suivre le sentier de la cabane Contraire, le long du ruisseau (+350m, +4 km AR).

La première étape est de monter au col d'Arraus, à l'ouest. Je n'ai pas trouvé de sentier continu mais peut-être en existe-t-il un ? Revenir en arrière sur la piste pendant 300 mètres environ. Prendre la piste de débardage abandonnée qui monte rive gauche du ruisseau descendant du col. Juste après la première épingle à droite, j'ai quitté la piste pour un vieux chemin creux à gauche (à tort ?). Il grimpe d'abord raide puis s'assagit en virant au SO, ce qui semble bien. Vers 1300m, je l'ai perdu et j'ai constaté que j'avais dévié trop à gauche. Revenant à droite, j'ai rapidement atteint la clairière de la cabane ruinée d'Arraus (1386m). Une piste herbeuse arrive au coin nord inférieur, est-ce le bon chemin ? En haut à droite, on trouve une piste qui en un lacet rejoint la crête à proximité du col d'Arraus. Plus de difficulté maintenant. Suivre le sentier de crête, bien marqué, en ignorant les pistes de débardage. Plus haut, le sentier quitte la crête pour traverser à flanc, évitant le mail de la Pique. À la sortie des bois, magnifique vue sur les montagnes luchonnaises. Continuer le sentier qui revient en crête au pied du pic de Maupas, feinter celui-ci, puis de nouveau par la crête qui s'oriente à l'est, et parvenir au sommet du Burat.

Le retour fut plus clair. Descendre au SE au col d'Esclot d'Aou, suivre le GR10 au nord jusqu'aux cabanes des Courraux (1586m), joli site. Abandonner le GR10 pour un sentier autrefois balisé rouge-jaune. En 2020, le sentier n'est plus fréquenté et envahi par les genêts, je l'ai perdu dans le brouillard au bout de quelques mètres et dû faire demi-tour. Il traverse versant est un flanc abrupt (prudence si humide), bascule versant ouest pour continuer toujours en traversée sur un flanc raide avant de reprendre la crête pour aboutir à la cabane de Tucoulet (2-3 places). Le sentier plonge à l'ouest, passe au chalet de l'Artigue et rejoint, assez longuement, la piste de départ à 1,5 km du pont.

Longueur :** (1200m, 16 km)
Difficulté :** (orientation, sentier sur pente raide)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2007/05/07, voile épais se désagrégeant laborieusement puis se rebouchant, neige 1900m/1800m

Pic de Burat (2154m) en circuit par l'est depuis Marignac

Circuit ombragé pour ne voir personne un week-end du 15 août. Départ du pont cinq cents mètres avant l'aire de pique-nique de la route forestière du Burat (600m env.). Prendre en face une piste qui fait deux lacets et monte au col du Couret (913m). On y trouve l'ancien balisage jaune-rouge du défunt tour du Cagire-Burat. Poursuivre par des pistes pour passer à l'abri du cap de Tus et à la cabane de l'Artigue. Prendre derrière la cabane la piste qui monte et ne pas rater l'embranchement du sentier qui grimpe en lacets à la cabane du Tucoulet. Ce sentier n'est plus pratiqué, il est peu visible par endroit et le vieux balisage jaune-rouge est assez effacé. Il passe au pic de Tucoulet (1553m), suit la crête puis traverse à flanc ouest jusqu'au col de la Lisse (1645m) où il passe flanc est. Il reste assez marqué jusqu'à l'éperon où l'on découvre les cabanes des Courraux et devient alors ténu dans les fougères et genêts. Des cabanes (1581m), montée au pic de Burat par sa crête NE, plus rapide que le GR10.

Retour par la crête O. Au port de Burat, descente vers la cabane et le lac de Burat (source non boueuse à l'ouest du lac). À l'ouest de l'entaille, repérer le balisage jaune du sentier qui descend agréablement dans la forêt puis longe le ruisseau jusqu'à l'aire de pique-nique.

Longueur :*** (1500m)
Difficulté :* (si le sentier Artigue-Courraux se refait une jeunesse)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2021/08/14, beau, chaud et brumeux

Pic de Burat (2154m) en circuit par l'ouest depuis Marignac

Circuit de forêts, biches et cerf à plusieurs reprises. Départ du château (530m env.), chemin des Barraques, piste raide de la chapelle de Soueste (794m), chemin tranquille pour rejoindre la piste de Soubac / Burgalays quittée aussi vite pour de vieilles pistes et crête nord du mail de la Pique. Suite classique via la cabane du Planet (1585m) et la crête jusqu'au pic de Burat (2154m). Retour par la crête NE vers le col de St-Béat et vague sente dans la bruyère jusqu'au lac de Burat. Repérer le balisage jaune du sentier à l'ouest de l'entaille du ruisseau pour descendre la longue vallée.

Longueur :*** (1650m)
Difficulté :*
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2023/04/09, beau, neige occasionnelle surtout sous le lac 1700m

Pic de Burat (2154m) depuis le cimetière d'Arlos (540m)

Montée par le GR10 au col d'Esclot d'Aou (2093m) et pic de Burat (2154m). L'ancien tracé le long du ruisseau de la Batch est compliqué au printemps, chemin emporté en plusieurs endroits, gués détruits. Le tracé actuel fait de nombreux lacets plus au sud. Brouillard, mais aussi biche, chevreuils et isards.

Longueur :*** (1700m)
Difficulté :* (par le tracé moderne du GR10)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2020/05/24, brouillard 1100m-1700m, voilé au-dessus

Pic de Bacanère (2193m) en circuit depuis Bausen

vallée de Carlac Bacanère versante E Biche, marmottes, isards en nombre, vautours, on aurait dit un parc animalier. À l'église de Bausen (910m), le balisage rouge-blanc signale un joli chemin construit qui part à droite, contourne la crête qui domine Bausen et pénètre dans la mignonne vallée de Carlac, dernier vallon espagnol au nord du val d'Aran. Le sentier, toujours excellent et balisé, traverse l'arriu de Carlac sur une passerelle récente, fait un lacet dans une belle hêtraie et revient vers le ruisseau. Vers 1250m, en lisière des bois, le balisage descend à gauche pour retraverser le ruisseau, rejoindre le coret de Pan (1177m) et rentrer à Bausen. Prendre à droite un sentier moins marqué pour continuer à remonter la vallée. On perd ce sentier dans une clairière marécageuse. L'itinéraire normal vers le Bacanère continue dans la vallée principale. Ma variante consiste à s'élever NNO droit dans la forêt facile (une vague croupe sert de guide) pour rejoindre la crête des Estagnous vers le point 1752, à l'ouest du pic de Sacaube (tuc de Sacauva). Suivre la sente de crête jusqu'au pic d'Estagnous (2055m) après lequel on est de plain-pied avec un plateau avec des étangs (jonction avec l'itinéraire normal). Monter au pic de la Hage (tuc de Sahaja, 2165m) ou le feinter légèrement à gauche, et suivre la crête frontière jusqu'au pic de Bacanère (tuc deth Plan deth Òme, 2193m).

Descendre au SO au col des Taons de Bacanère (còth d'Estanhs, 1976m). Plonger à l'est (vieux sentier abandonné), traverser vers le sud un plateau herbeux et continuer la descente jusqu'à la cabana deth Vaquer de Saplan (1600m). Ignorer la piste moderne, passer rive gauche sous une cabane en ruine et trouver près du ruisseau le départ du vieux sentier un peu oublié (cairns). Suivre ce sentier qui descend dans les bois puis effectue une longue traversée panoramique jusqu'à Bausen (assez envahi par l'herbe sur le bas mais dans ce sens sa direction est claire).

Longueur :** (1300m)
Difficulté :** (hors sentier)
Intérêt :**
Trajet :cartographie
Conditions :2008/01/13 (crête E du cap des Canaus, 1800m), beau puis voilé, venté, neige 900m
2011/06/03, beau puis nuages et éclaircies

Crête du mail de la Pique au sommet de la Laque en circuit depuis Baren

Parcours de la crête de séparation entre la Garonne et la Pique, du mail de la Pique, dernier sommet au nord, au sommet de la Laque dominant le col du Portillon. On suit ainsi les bornes frontières de 406 à 376. Je n'ai pas hésité à feinter de nombreuses bosses vu la longueur. La vue sur la chaîne frontière et les montagnes environnantes évolue continûment sans impression de lassitude. Panorama magnifique tout du long. De Baren (église 890m), suivre le sentier de la cabane de Baren (panneaux) qui longe le riou de l'Ombré puis rejoint les anciennes prairies envahies de fougères où il s'étiole. S'en extraire rapidement à l'E et atteindre la cabane de Baren (Plagnette sur la carte IGN, 1300m). L'ancien sentier de la cabane du Planet disparaît aussi dans les fougères, rejoindre la crête au-dessus. À partir de là, suivre constamment la crête SE puis S. On franchit entre autre le pic de Maupas (1894m), le pic de Burat (2154m), le pic de Bacanère (2193m), le sommet de Prat Pardin (1982m), le tuc de Poujastou (2015m) et le sommet de la Laque (1900m).

Du sommet de la Laque, le retour est essentiellement sur piste, horizontalement ou doucement descendant, avec de rares et courtes remontées. Descendre à la cabane de Millourtère puis en dessous rejoindre la piste de Cigalère. Elle traverse longuement une superbe forêt avec d'occasionnelles échappées jusqu'au fruste refuge forestier de Cualot sous le Prat Pardin. Poursuivre par un sentier montant, traverser un ruisseau et rejoindre la piste dans le versant sud du Montmajou (balisage VTT en sens inverse). Cette piste mène à Artigue où l'on suit le balisage GR pour Gouaux-de-Luchon et Baren. Ne pas négliger la longueur du retour (20 km).

Longueur :*** (1800m, 38 km)
Difficulté :*
Intérêt :***
Trajet :cartographie
Conditions :2018/08/19, beau avec brumes matinales puis nuages et belles éclaircies

Montagne de Rié (1129m) en circuit depuis Marignac (530m)

La montagne de Rié est le sommet dominant Saint-Béat et si visible au retour du val d'Aran. Il abrite une étonnante végétation méditerranéenne et d'anciennes carrières de marbre que le « sentier du thurifère », bien balisé et documenté, permet de découvrir. Parvenu au mail Blanc (971m), on peut tenter une montée directe au sommet du Rié, pente herbeuse raide et escalade II. Panorama modeste (le Burat occupe tout l'espace au sud), premières jonquilles de l'année. Retour par l'arête ouest, sans aucune difficulté jusqu'à la table d'orientation où l'on retrouve le sentier balisé.

Longueur :* (650m)
Difficulté :* (+1 pour l'accès direct au Rié)
Intérêt :*
Trajet :cartographie
Conditions :2012/03/25, beau, chaud
2015/05/10 (sans le sommet), beau, chaud