Matériel numérique
- Appareil compact (depuis 2018) : Canon PowerShot G7 X Mark II, 8,8-36,8 f/1.8-2.8 (équiv 24-100 mm en 24x36), capteur 1", 320g. D'excellente qualité, il a progressivement remplacé le reflex.
- Appareil reflex (2010-2021) : Canon EOS 550D, équipé du Canon
EF-S 15-85 mm f/3.5-5.6 IS USM, parfois du Canon 50 mm f/1.8. La
taille du capteur donne un facteur 1.6 pour des focales équivalentes
24x36, soit 24-135 mm et 80 mm. Poids boîtier + zoom + sacoche :
1,4 kg. Très satisfait de l'ensemble : fiable, régulier, solide,
excellents résultats.
- Anciennement pour être léger (2012-2018) : Canon PowerShot S100, 5,2-26 f/2.0-8.0 (équiv 24-120 en 24x36), satisfaisant pour un compact (254 g).
- Logiciels de traitement : Rawtherapee / Bibble / AfterShot Pro, sur Linux.
- Logiciel de retouche : GIMP, sur Linux.
Ancien matériel argentique
- Pellicules : exclusivement de l'inversible (diapositives),
principalement Fuji Velvia 50, avec quelques infidélités avec Kodachrome
25 (quand on parvenait à les faire développer), Sensia 100 ou Provia
100F. Je n'aimais pas la famille Kodak Ektachrome (100S, 100WS etc), dont je
trouve les couleurs déséquilibrées.
Les diapos noir et blanc sont de l'Agfa Scala
(belle pellicule, modérément adaptée aux paysages larges et contrastés,
parfaite pour les portraits et les monuments).
- Appareil photo (2004-2009) : Canon EOS 3000V, équipé du Sigma
24-135 mm f/2.8-4.5, parfois du Canon 50 mm f/1.8. Poids boîtier
+ zoom : 1 kg.
- Appareil photo (1997-2003) : Canon EOS 500N, généralement équipé
du Canon 28-105 mm f/3.5-4.5 USM (bonne qualité, polyvalent), parfois
du Canon 20-35 mm f/3.5-4.5 USM (très bon) ou du Canon 50 mm
f/1.8 (fabuleux mais plus spécialisé).
- Appareil photo (jusqu'en 1997) : Minolta Dynax 7000i, objectif
24-85 mm f/3.5-4.5 (bon objectif, plage de focale bien adaptée
au paysage de montagne).
- Autre appareil, peu utilisé en montagne : Olympus μ [mju:] - II,
35 mm f/2.8. Excellent petit compact à focale fixe, qui accepte même
de la diapo. Ne pas lui demander la lune (vignettage occasionnel et
exposition difficilement contrôlable), mais sa légèreté et ses résultats
très honorables font qu'il remplaçait parfois le reflex plus lourd et plus
fragile.
- Projecteur Leica Pradovit P150, objectif Leica Colorplan 90 mm f/2.5.
- Numérisation : scanners à plat Epson 1200 et 1650 avec dos à
transparent (bof, bof) puis Nikon Coolscan V (oui !).
- Logiciel de retouche : The GIMP sur Linux.
Conseils
Quelques vieux conseils en vrac pour la photo en montagne :
- Il faut choisir : faire de la montagne ou faire de la photo.
Pour des raisons de poids et de survie du matériel, je n'emporte qu'un
seul objectif (un zoom, on ne peut pas toujours se déplacer pour cadrer de
manière satisfaisante, et les conditions météo découragent souvent le
changement d'objectif), pas de pied photo, et mon boîtier est
(raisonnablement) léger et (modérément) peu coûteux (j'ai investi dans les
objectifs). Je n'hésite pas à sortir l'appareil, même quand il neige.
- J'ai rarement la possibilité d'attendre une heure (ou même dix
minutes) que les conditions soient parfaites pour faire une photo, sauf en
fin de descente. Perdre trop de temps à la montée peut faire rater le
sommet si le temps est instable ou si la neige en profite pour trop se
transformer (hiver et printemps).
- Pour les paysages, une focale minimale de 28 mm est trop grande
; je préfère 24 mm. En dessous (20 mm), il faut
soigner la composition pour éviter les grandes zones vides. Mon ancien
20-35 était très bien adapté aux photos de monument, mais sa plage était
un peu courte en montagne (focale maximale trop faible : il est souvent
utile de pouvoir atteindre 80 mm).
- Avec une focale maximale autour de 100 mm, ce n'est pas la peine
d'espérer prendre des isards, marmottes, lagopèdes ou vautours (sauf
apprivoisés, ce qui est en train d'arriver avec les marmottes du
Néouvielle). Inutile de passer son temps derrière l'appareil, il vaut
mieux profiter tranquillement du spectacle.
- En mode automatique, penser à surexposer en présence majeure de
neige (entre +0.5 et +1.5 selon les conditions et l'appareil) ou faire la
mesure de lumière sur une zone neutre : le boîtier s'attend toujours à
être face à du « gris moyen ». Ce conseil si vrai autrefois me
semble moins essentiel maintenant, même si l'on se fait encore facilement
piéger.
- Les effets de silhouette des montagnes (cf Aula ou Estaragne)
s'obtiennent au petit matin, à contre-jour et en sous-exposant (-1 à
-2) ou en faisant la mesure de lumière sur le ciel. Ne pas hésiter à
zoomer fortement pour écraser le relief.
- Je ne trouve pas qu'un polarisant soit vraiment utile en
haute montagne : la lumière est déjà souvent saturée. Avec une
pellicule comme la Velvia ou en numérique avec une légère sous-exposition,
les couleurs sont déjà suffisamment saturées et le ciel vire au noir avec
le polarisant. Le voile atmosphérique est certes un peu réduit, mais
généralement insuffisamment pour rendre intéressante une photo dans un tel
cas. Cette remarque est moins valide en plaine.
- Dans les Pyrénées, le voile atmosphérique est bien présent dès le
milieu de matinée à partir de juillet ; peu d'espoir de réussir des plans
larges. Par contre, en fin de printemps (mai-juin), on peut compter sur
des journées entières d'excellente visibilité (même si à midi le soleil
vertical écrase tous les reliefs). En octobre, avec le rafraîchissement,
la visibilité en altitude peut aussi être remarquable, avec un soleil
beaucoup plus rasant.
- Comme partout, les heures les plus propices sont les premières heures
de la matinée : partez tôt ! (cela permet aussi d'éviter la chaleur en été
et constitue le meilleur moyen d'apercevoir des animaux).
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