Classement par date des premières ascensions
des 3000 et de quelques autres sommets

Ne sont reprises ici que les ascensions à peu près certifiées. Pour les autres ascensions et pour les explications, voir la page principale, classée par altitude.

Les premières ascensions se répartissent grossièrement en plusieurs campagnes :

• de 1786 à 1792, une commission de délimitation de la frontière franco-espagnole parcourt la montagne, partant de l'Atlantique, les travaux s'interrompant à hauteur de Gavarnie. Junker (versant français) et Heredia (versant espagnol) construisent ou font construire des signaux et stationnent de nombreux sommets, dont quelques 3000. En parallèle, Reboul (accompagné de Vidal au début) stationne et mesure de nombreux sommets, effectuant ainsi la première ascension connue d'un 3000. Ces ascensions sont longtemps oubliées ;
• de 1825 à 1827, les officiers géographes Corabœuf, Testu, Peytier et Hossard triangulent les Pyrénées, ce qui les conduit à leur tour sur de grands sommets (Balaïtous, Troumouse, Montcalm...). Ces ascensions sont aussi oubliées ;
• de 1849 à 1852, des travaux topographiques complémentaires font tomber les derniers 3000 faciles ;
• à partir de 1850, les « touristes » font leur apparition avec Lézat, Russell, Packe, puis Wallon, Schrader, Gourdon...
• à partir de 1880, les dernières cimes difficiles tombent avec Brulle, Bazillac, de Monts, Saint-Saud...
• en parallèle à ces périodes, les sommets principaux (Perdido, Maladeta, Vignemale, Aneto, pic Long, Posets) sont atteints par des attaques ciblées d'individus qui ne fouleront guère d'autres sommets.

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