Randonnées hivernales
Cette page n'est plus maintenue : elle est devenue inutilisable dans sa
forme et inutile dans son contenu avec la multitude des sites de conditions
de courses bien mieux renseignés.
Il est délicat de donner des indications sur une sortie hivernale à partir
d'une seule visite sur les lieux et les informations ci-dessous sont à
prendre avec la plus grande méfiance. Rappelons qu'aucune de ces randonnées
n'a lieu en terrain aménagé ou sécurisé. Cette page ne s'adresse donc qu'à
des personnes expérimentées à la recherche d'idées et qui sauront
juger de la pertinence de mes commentaires. En particulier, « pas de
problème » s'entend dans des conditions normales de neige et ne doit pas
être pris au pied de la lettre par enneigement exceptionnel, juste après des
chutes de neige conséquentes, ou quand le vent ou un cycle de redoux-regel
ont transformé les pentes en patinoires glacées. En outre, j'ai peut-être
emprunté des trajets exposés à de forts risques d'avalanches, sans même en
être conscient.
Ces sorties ont été effectuées à pied, en raquette ou à ski ; les skieurs se
méfieront d'éventuels cheminements chaotiques dans les bois.
Anie - Aspe
- Pic de Labigouer depuis Borce : attendre que les
raides pentes herbeuses inférieures soient déneigées (neige au-dessus de
1200m) ; la suite est facile sauf le raidillon entre les cols des Pises et
de Labigouer qui peut nécessiter les crampons.
- Col de Couecq depuis la centrale d'Estaens : pas
de problème.
- Pic d'Aillary depuis la centrale d'Estaens : pas
de problème jusqu'au col d'Arlet (mais long) ; bonne visibilité utile ;
arête finale enneigée, étroite et assez raide ; méfiance au retour pour la
descente du col d'Arrouy, exposée plein sud et localement un peu raide.
- Lac d'Estaens depuis le parking du Sansanet :
aucun problème.
Balaïtous - Gourette
- Balaïtous par las Néous : accès hivernal
autrefois classique mais devenu technique. Depuis, l'itinéraire
est devenu considérablement plus dur avec le recul du glacier.
- Pic de Louesque depuis le col de Soulor : pente
raide entre la sortie du bois (1500m) et la cabane de Larue (1970m), exposée
par neige dure et avalancheuse par neige fraîche. Facile au-delà de la
cabane.
Marcadau - Panticosa
- Cabaliros depuis Siriex : crampons pour les 50
derniers mètres, facile (mais long) pour le reste.
- Antécime du pic Arrouy depuis le Campbasque :
raide ressaut (30°) pour accéder au lac d'Ilhéou ; couloir direct sous le
lac du Hourat à 40-45°, couloir de droite à 30°.
- Soum de la Héougade depuis le Campbasque : raide
ressaut (30°) pour accéder au lac d'Ilhéou ; un ressaut plus court mais
aussi raide (30°) sous la cuvette 2200m ; accès au col court mais un peu
plus raide (30-35°).
- Cambalès, Pène d'Aragon depuis le refuge Wallon
par le col d'Aragon : belle randonnée, peu de difficultés avec la neige
au-dessus du refuge Wallon.
Vignemale - Ardiden
- Ardiden depuis Luz-Ardiden : pas de difficulté,
sauf la raide rampe d'accès à la crête. Très long.
- Cestrède depuis le refuge Russell : belle
randonnée ; en trouvant la neige à partir du refuge, sans difficulté
jusqu'au col de Culaus puis traversées de pentes parfois un peu raides et
au-dessus de barres pour parvenir au sommet ; pente finale exposée E-NE
qui, au printemps, voit le soleil très tôt ; se méfier des corniches.
- Chanchou depuis le refuge Russell : itinéraire un
peu moins évident ; une pente assez raide peu exposée à mi-chemin, courte
escalade raide (orientée S) pour sortir au sommet.
- Barbe de Bouc par le couloir sud : alpinisme
hivernal facile ; le couloir est modérément raide (entre 35° et 40°)
mais long et réceptacle de coulées.
- Cestrède depuis Bué : le franchissement de la
cascade de Soutarra est délicat : soit par la rive droite, avec des passages
exposés, soit par la rive gauche, préférable mais exposée à des coulées de
fontes ; le franchissement de la barre 2450-2550 n'est pas simple non plus :
le contournement par le nord impose une petite descente, le couloir direct
est à 45° sur 100 mètres, un franchissement au milieu est possible aussi ;
crête finale à 35-40°, un peu étroite.
- Béou Corn et soum de Labassa depuis les granges
de Saugué : attention aux avalanches de la rive sud de la vallée d'Aspé et
aux traversées au-dessus du ruisseau dans l'étroiture ; passage un peu raide
sous la cuvette du col de Quieu (maximum 30° non exposé) ; facile pour le
reste.
Gavarnie - Ordesa
- Marboré et Mont Perdu
depuis le col des Tentes : nombreux passages délicats. Randonnées effectuées
en mai-juin, pour accéder à proximité du col des Tentes en voiture ;
conditions certainement différentes plus tôt en saison. Difficultés au
passage du ruisseau du Taillon (ponts de neige à vérifier), dans le passage
du col des Sarradets (pentes assez raides souvent gelées), entre la brèche et
le col des Isards (neige glacée le matin, crampons), au passage de la
Tour (le contournement par la terrasse sud est impraticable si enneigé et le
couloir O de la Tour est assez raide 40° et impressionnant à la descente). Pour
le Marboré, plus de problème ensuite (si ce n'est la longueur) ; pour le
Mont Perdu, le couloir NO est long, raide et dangereux.
- Taillon par le refuge des Sarradets : itinéraire
classique et généralement tracé ; risque d'avalanches sous la face N du
Taillon ; pente assez raide sous le glacier du Taillon et courte traversée
assez raide pour rejoindre le refuge ; facile sinon.
- Taillon par le glacier des Gabiétous : petit
alpinisme hivernal ; pente raide pour accéder au glacier et longue traversée
exposée au-dessus de celui-ci.
- Piméné face nord : alpinisme AD- 40-45° / 250m puis 50° / 150m.
Troumouse - Barrosa
- Pico de Barrosa depuis l'hospital de Parzán :
deux ressauts assez raides pour atteindre le port de Barroude. La descente
par l'arête SO est raide (35°, localement 40°), un peu exposée, et nécessite
de parfaites conditions.
- Munia par le col Paget-Chapelle : alpinisme peu
difficile : pente de neige à 35-40°. Assez tard en saison, la crête est
déneigée.
Néouvielle
- Col de Pierrefitte par la vallée de l'Yse : facile, idéal pour les débutants.
- Turon de Néouvielle par le refuge de la Glère :
globalement facile bien que l'on trouve quelques courtes pentes un peu raides ;
long si l'on part d'en bas.
- Pic de Néouvielle depuis le refuge de la Glère :
le versant O de la brèche de Chausenque est raide et nécessite a priori les
crampons. La pente finale du pic se redresse à l'approche de la crête N.
Crampons pour les 50 derniers mètres.
- Pic de Néouvielle depuis Tournaboup : plusieurs
passages assez raides : le mur dets Coubous (30° au max), la hourquette
d'Aubert (30-35° sur le haut, exposée NO), traversée après la hourquette sur
une pente > 30° exposée S, pente finale du pic. Crampons pour les 50
derniers mètres.
- Hourquette de Mounicot depuis la Glère : facile
versant O, courte pente raide non exposée versant E.
- Pic de Lurtet depuis ets Coubous : couloir SE du
collet Crampettes - Lurtet un peu raide, corniche possible. Idem versant E
du collet Crampettes - Coucut. Belle descente à ski.
- Gourguet depuis Tournaboup : long ; courte pente
assez raide pour accéder à la cuvette 2458m au pied du sommet. Skis aux
pieds au sommet.
- Hourquette Nere depuis Tournaboup : long, aucune
difficulté.
- Madaméte depuis Tournaboup : la principale
difficulté est d'éviter la foule. Possibilité de corniche au col de Tracens
et au replat 2550m sur la crête N. Crête N du pic assez raide et ventée. Mur
dets Coubous (30° au plus raide) plus ou moins délicat selon les
conditions.
- Madaméte depuis Aubert : crête un peu raide entre
le col et le pic ; pour le circuit, raide hourquette d'Aubert (30-35° sur le
haut, orientée NO).
- Hourquette d'Aubert depuis Tournaboup : deux
passages raides : le mur dets Coubous (30° au max) et la hourquette d'Aubert
(30-35° sur le haut, exposée NO). La montée à ski à la pointe
orientale dominant la hourquette nécessite un excellent enneigement
(cailloux, exposition S).
- Pic de Néouvielle depuis le lac d'Aubert :
prudence au passage de la brèque de Barris ; la pente finale se redresse
insensiblement pour devenir un peu forte à l'approche de la crête N. Crampons
pour les 50 derniers mètres sous le sommet.
- Pic d'Estaragne depuis le plan d'Estaragne :
pente localement 35° exposée au-dessus de barres, risque de coulées (prend
le soleil très tôt).
Midi de Bigorre - Arbizon
- Pic de Nerbiou depuis la route d'Hautacam : méfiance après la forêt si on reste sur la piste (2 couloirs d'avalanche) ; versant N assez raide, plaques possibles.
- Soum de Lascours depuis Hautacam : forte pente
au-dessus de la Grande Estibère, ainsi que pour sortir sur la crête (35°)
tout près du sommet.
- Pène det Pouri en circuit depuis le Chiroulet :
l'escarpement du lac Bleu présente une longue pente raide orientée nord. Le
contournement du lac Bleu par l'ouest est délicat (traversées exposées
au-dessus de barres) et ne semble guère mieux par l'est mais c'est trivial
quand le lac est gelé. Facile ensuite jusqu'à la crête ; celle-ci est assez
effilée et un peu exposée. Le retour par le vallon au nord de la pène
Taillade est sans histoire jusqu'au lac d'Ourrec et la suite de la descente
(assez raide au début) se déroule en forêt. En hiver, l'aller-retour par ce
cheminement est peut-être préférable (mais peu skiable et bien plus long que
par le lac Bleu).
- Montaigu depuis le Chiroulet : petit alpinisme
hivernal : l'arête SE est raide et parfois étroite avec des passages
d'escalade plus ou moins dégagés ; corniche pour finir ; échappatoires entre
la pointe 2050 et le collet 2150 ; certains murs et surtout les derniers
mètres prennent le soleil très tôt. L'arête SO est plus facile, bien que
parfois assez exposée ; attention aux corniches.
- Quatre Termes depuis la Mongie : deux ressauts
assez raides, potentiellement avalancheux ; crampons préférables pour le
sommet. Grand classique.
- Montagnette et Ballonque par le val d'Arizes :
facile jusqu'au col d'Arizes et à la Montagnette ; petites difficultés pour
la jonction au Ballonque ; retour sans histoire.
- Pic de Bastan par le refuge de Campana de Cloutou
: le ressaut entre 1600 et 1900 se franchit en hiver par la rive droite,
traversée de pente assez raide ; par bonne visibilité, la suite est
tranquille jusqu'au pied du col de Bastanet, défendu par une courte pente
raide. Arrêt à l'antécime 2640m du pic de Bastan, la fin semble plus difficile.
- Tour du Tuhou de Cloutou depuis le lacet du Garet
: même remarque que pour le Bastan pour passer le ressaut sous le mamelon
1904m ; la principale difficulté est la hourquette de Caderolles, pente 35°
sur 50m sur les deux versants. Courte pente 30° exposée sud pour quitter la
crête de Port-Bielh.
- Tuhou de Cloutou en circuit depuis le lacet du
Garet : même remarque que ci-dessus pour le ressaut 1900m. La hourquette
Bracque est bien plus facile que la hourquette de Caderolles. Courte pente
30° exposée sud pour remonter à la crête de Port-Bielh. Pente 35° sous le
lac de Cloutou.
- Tuhou de Cloutou face E depuis le lacet du Garet :
pente finale assez raide, 30-35° sur 100m.
- Col de Couradette depuis le lacet du Garet : même
remarque que pour le Bastan pour passer le ressaut sous le mamelon 1904m ;
plus aucune difficulté ensuite.
- Berdaoulou et signal de Bassia depuis Sarrancolin
: sans problème pour le Berdaoulou mais assez long. La crête pour le signal
de Bassia est longue et assez étroite ; le Berdaoulou est de toute façon
plus intéressant.
- Coste Oueillère depuis les granges de Camoudiet :
le début de la crête N est raide, sans problème après ; la jonction Coste
Oueillère - point 2518m est assez délicate (corniches et escalade) ; la
descente du vallon de retour est agréable, pente assez forte au tout
début.
- Pic de Portarras et pic Prada depuis les granges
de Lurgues : sans problème si la neige est à la cabane d'Auloueilh ; sinon
se méfier des grosses avalanches qui tombent du Mail.
- Pic de Monfaucon depuis les granges de Lurgues :
un court ressaut assez raide vers 2200m puis une longue pente de 2400 au
sommet, 30-35° en moyenne, 40° dans l'axe direct (évitable). Vallon exposé
aux avalanches tombant du versant sud de l'Arbizon.
- Arbizon couloir Billon : alpinisme PD+, 45° / 300m.
Le couloir voit le soleil très tôt au printemps.
- Arbizon couloir nord : alpinisme AD-, 45° avec
ressauts 50°. Retour par la brèche du Monfaucon, 35-40° exposé E.
Aure - Suelza
- Hourquette de Chermentas depuis Piau-Engaly :
pas de problème.
- Pics de Bataillence, de Marioules et de
l'Aiguillette depuis le tunnel de Bielsa : Bataillence est un classique
sans guère de difficultés (sauf la première pente). La suite du circuit se
passe sur le haut de longues pentes herbeuses assez raides et exposées sud.
- Pic d'Arriouère par le barranco de Trigoniero :
sans problème si la neige est stabilisée. Remarquable belvédère.
- Pic de l'Espade par le barranco de Trigoniero :
bien plus sérieux que l'Arriouère. La montée au lago de Trigoniero emprunte
un raide couloir puis visite des pentes herbeuses inclinées et dominant des
barres ; facile ensuite jusqu'à la crête nord ; la crête nord du pic de
l'Espade est de l'alpinisme hivernal, exposé par endroit. Le retour par la
crête SE est plus facile mais assez raide (près de 30° localement) ; plus de
difficulté sous le col de las Vacas. À ski, aller-retour par le col de las
Vacas.
- Pic de Lustou depuis la vallée de Rioumajou :
pente uniformément assez raide, passage raide un peu exposé pour
rejoindre la crête NO, tout petit alpinisme pour le sommet.
- Pic de Thou par les lacs de Consaterre depuis la
vallée de Rioumajou : sans problème jusqu'aux lacs (coulées en rive droite)
; la dernière pente d'accès au pic est assez raide, exposée N.
Posets - Eriste
- Posets depuis Biadós : partie basse assez confuse
dans les bois ; ensuite plusieurs ressauts raides mais peu exposés jusqu'à
la crête nord des Posets ; crête finale étroite et aérienne, crampons
nécessaires.
- Eriste Norte depuis Biadós : une pente raide
exposée au-dessus de l'ibón de Millares pour rejoindre le vallon du collado
de Millares. Ensuite crête assez aérienne par endroit.
Maladeta
- Port de la Picade depuis l'Artiga de Lin : pas de
problème si les pentes rive gauche sont purgées. Panorama remarquable au
port de la Picade (monter sur la crête à gauche).
- Tuca de Mulleres depuis l'hospital de Vielha :
attendre que la neige soit bien stabilisée ou remontée aux estanhots (vers
2400m), la pente précédente étant raide, déversante et exposée aux
avalanches (exposition sud-est). Peu de problème ensuite, jusqu'au pied du
col de Mulleres qui présente un court passage raide.
- Tuca de Mulleres par la vallée de Riu Nere :
assez facile mais long. Neige bien stabilisée indispensable, grosses
avalanches avant le lac deth Hòro.
- Tuca de Mulleres depuis l'Hospital de Benasque :
facile mais long. Danger de purges de la rive droite dans le vallon de
l'Escaleta.
- Forcanada couloir NO : alpinisme PD+,
40-45° / 400m. Descente par le même couloir. Neige stabilisée pour la montée
à l'estanhon des Pois.
- Maladeta par la Rencluse : sans difficulté
jusqu'au pied du sommet ; couloir de la Rimaye : moins de cent mètres à 40-45°,
peu exposé si la rimaye est fermée ; belle descente.
- Aneto par le glacier de Barrancs : alpinisme PD+,
pente à 45° (dixit les topos) au-dessus du glacier de Barrancs.
- Aneto par le couloir Estasen : alpinisme PD+,
pente à 45°. À faire assez tôt en saison sous peine d'y trouver de la
glace. La sortie par la branche droite est plus rapide mais il faut ensuite
traverser l'aiguille Daviu (escalade II, pente de neige exposée).
Oueil - Barousse
Le secteur autour de Bourg-d'Oueil est le paradis du marcheur hivernal :
pentes douces en général et belles vues sur la chaîne.
- Montagne d'Areng en circuit depuis Ardengost :
pentes moyennes sous la montagne du Pin et autour de la montagne
d'Areng.
- Mont Né en circuit depuis Bareilles : assez
facile mais plusieurs pentes un peu raides.
- Montious et Lion depuis Bareilles : assez facile
pour le Montious (progression parfois laborieuse sur la crête nord). Le
circuit demande un peu plus d'attention en deux points : descente raide au
milieu des rochers pour quitter le Montious et courte crête étroite suivie
d'une pente herbeuse un peu forte pour atteindre le col du Lion (exposition
SE pour les deux).
- Lion - Mont Né depuis Bourg-d'Oueil : courte
pente assez raide entre le pic et le col du Lion. Un peu paumatoire pour la
descente sous le lac de Bareilles - remontée au port de Pierrefite. Facile
sinon.
- Jambet et Lion par les trois vallées : toute
exposition, globalement facile, méfiance dans le vallon au-dessus du lac de
Bareilles.
- Pouy Louby et crête d'Espiau depuis Portet de
Luchon : pas de problème, sauf une courte montée un peu raide juste sous le
sommet du Pouy Louby.
- Pouy Louby et crête sud depuis Portet de Luchon :
pas de problème, sauf une courte montée un peu raide juste sous le sommet du
Pouy Louby et une descente un peu raide au moment de quitter la crête
sud.
- Lion, Pouy Louby et cap de la Lit depuis
Bourg-d'Oueil : pas de problème, sauf une courte descente un peu raide sous
le Pouy Louby. Attention aux corniches sur la crête NE du Lion.
- Cap de la Lit et Pouy Louby depuis Cirès : pas de
problème pour la montée et le parcours de crête, sauf une courte montée un
peu raide sous le sommet du Pouy Louby. La descente entre le col du Louron
et Bourg-d'Oueil se fait partiellement à flanc (exposé sud) et peut vite
devenir pénible avec des raquettes, selon les conditions de neige.
- Aigle et Lion en circuit depuis Cazaux dessus : facile.
- Lion et Pouyaué en circuit depuis Mont : pas de
souci pour la montée au Pouyaué et au Lion ; les descentes directes sont
un peu plus raides.
- Pouyaué depuis Portet-de-Luchon : facile.
- Sommet du Templa et mont Né par le nord-est : peu
de problème, sauf la descente sous la nouvelle cabane du Pin (entre 1900m et
1600m), peu discernable et un peu plus raide.
- Cap de Salières depuis Antignac : aucun problème,
départ très bas (600m).
- Sommet d'Anténac depuis Cier-de-Luchon : courte
pente un peu raide pour atteindre le sommet ; le circuit demande plus
d'attention, plusieurs pentes assez raides.
- Sommet d'Anténac depuis St-Paul-d'Oueil : pas de difficulté.
- Sommet de l'Oudérou depuis Binos : aucun
problème, départ très bas (750m).
Haut Luchonnais
- Pic des Pichadères depuis le pont de Hournets :
pente assez raide entre 1900 et 2000 (30 à 35° selon le passage) ; courte
pente 35° pour sortir au col ; crête étroite à l'approche du sommet.
- Pic de Nord Nère depuis Peyresourde : la descente
sur le couret d'Esquierry est délicate, exposée sur le haut et avalancheuse
sur le bas (crampons). Long ensuite mais sans difficulté, sauf
éventuellement la pente finale, par mauvaises conditions.
- Pic d'Espingo depuis les granges d'Astau :
couloir d'avalanche potentiellement gelé dans la forêt vers 1400m (crampons
alors nécessaires). Tout le parcours du vallon d'Esquierry est exposé aux
purges de la crête des Six Pics, ne pas y traîner tard. Long ensuite mais
sans difficulté, sauf éventuellement la pente finale, par mauvaises
conditions.
- Cap des Hittes depuis la route des Agudes :
facile et classique.
- Tusse de Montarqué depuis les granges d'Astau :
couloirs d'avalanches dangereux à traverser au-dessus du lac d'Oô ; la
montée entre le lac Saussat et le lac du Portillon est longue et assez raide
; neige bien stabilisée nécessaire.
- Pic de Céciré depuis les granges de Labach :
plusieurs ressauts un peu raides et une pente finale assez raide. Beau
belvédère. Crête nord plus difficile.
- Sommet de la Coume de Bourg depuis les granges de
Labach : plusieurs ressauts un peu raides, courte pente assez raide pour
accéder à la crête NO (avalancheuse), crête finale étroite mais passe à ski
par bonnes conditions.
- Sommet de la Coume de Bourg depuis les granges de
l'Espone : pas de difficulté sauf une éventuelle corniche pour sortir au col,
suivi d'une pente un peu raide. Essentiel : s'assurer que les raides pentes
herbeuses du Céciré sont bien purgées.
- Pic de Subescale depuis les granges de l'Espone :
pente finale assez raide, potentiellement plaquée. S'assurer que les
raides pentes herbeuses du Céciré sont bien purgées.
- Rue d'Enfer depuis l'auberge du Lis : sans
problème pour une balade glaciale sous les arbres. Pour les mines des
Crabioules et la cabane de Sarnès, longue traversée sur flanc pentu exposé
SE (gros risque d'avalanches).
- Tusse de Remuñe par la vallée de Remuñe :
première demi-heure chaotique dans le bois puis facile jusqu'au portail de
Remuñe. La pente finale de la tusse est un peu raide et exposée ; laisser les
skis à la pointe précédente (2946m).
- Perdiguero par le val de Lliterola : plutôt
facile, sauf une pente raide (35° sur une centaine de mètres) entre
l'ibonet et l'ibón de Lliterola.
Sauvegarde - Bacanère
- Pic d'Arrès et pic de l'Entecada depuis l'Hospice
de France : à partir du plateau de Campsaure, belles pentes douces ; l'accès
au plateau est généralement déneigé quand on peut parvenir en voiture à
l'Hospice de France.
- Pics d'Aubas et d'Arrès depuis le col du
Portillon : pas de problème jusqu'au pic d'Aubas ; le pic d'Arrès est
légèrement plus dur.
- Pic de Bacanère depuis Artigue : pas de problème
(prudence au contournement du Montmajou, passer au sommet de celui-ci en cas
de doute).
- Pic de Bacanère depuis Gouaux-de-Luchon : pas de
problème par la cabane du Mouscadé (passer plutôt par la croupe au sud que
par la piste) et le cirque Hage-Bacanère.
- Pic de Burat depuis Gouaux-de-Luchon : pas de
problème par la cabane du Mouscadé et le col d'Esclot d'Aou ; la montée
directe au-dessus de la cabane de Salode est raide et la crête O, sans être
étroite, n'est pas débonnaire par fort enneigement.
Gar - Cagire
- Pics Saillant et du Gar depuis le col des Ares :
pas de problème, sauf les derniers mètres soufflés par le vent.
- Pic de Cagire depuis la Couage : neige
potentiellement dure dans le cirque de Juzet, assez raide et exposé plein
nord.
Aran central - Moredo
- Montpius depuis Casau : sans problème mais assez
long si on part de tout en bas.
- Montlude depuis Vilamòs : le balisage blanc-jaune
conduit à de larges pentes herbeuses sous la passada de Simonet, orientées
SSE et localement raides (risque de coulées) ; selon la neige, il peut être
préférable de suivre la piste principale jusqu'au plan d'Uishèra puis la
crête jusqu'à la passada (non testé, cf. Ratio). Entre l'estanh Long et
l'estanh Redon, court passage raide, et la crête E est par endroit assez
raide aussi.
- Tuc de Guilhèm depuis Mont : assez raide entre la
clairière 1750m et le mamelon 2196m. Facile ensuite jusqu'au tuc de
Guilhèm. Le circuit de retour est facile jusqu'au moment où la vallée
s'encaisse (sous 1950m) ; ensuite, longue traversée à flanc assez raide coupée
de couloirs d'avalanches. Bonnes conditions indispensables pour ce retour.
- Guilhèm - Somont depuis Mont : facile, multitudes
de variations possibles.
- Tuc dera Pincèla depuis Bagergue : risque de
coulées dans la partie basse où l'on suit plus ou moins la piste ;
pente finale courte mais assez raide, exposée E (risque de plaque).
- Tuc des Armèros depuis Bagergue : facile mais
long ; risque de coulées dans la partie basse où l'on suit plus ou moins
la piste ; paumatoire par mauvaise visibilité : relief confus au-dessus du
còth de Varradòs.
- Pic de Maubermé depuis Bagergue : très long,
pente finale assez raide (35° sur 200m), crête finale facile mais exposée si
enneigée.
- Tuc de Parros depuis Beret : facile sauf autour
du collet 2454m : pente un peu raide au sud, deux courts passages exposés au
nord.
- Mail de Bulard depuis Beret : facile sauf une
courte pente un peu raide sur 150m vers 1900-2000m.
- Bacivèr et Marimanha depuis Beret : le Bacivèr
est facile et rapide. L'accès au Marimanha était trop déneigé pour être
jugeable. La liaison col d'Airoto - forqueta d'Arreu - Beret (dans n'importe
quel sens) est facile et sans histoire (bonne visibilité utile).
- Marimanha et Beret depuis Beret : courte pente
raide pour le premier col ; possibilité de corniche pour sortir au tuc de
Beret par la crête E.
- Tuc del Rosari depuis Beret : pas de difficulté.
Besiberri - Montardo
- Tuc de Bargadèra depuis la sortie N du tunnel de
Vielha : globalement facile sauf le final du tuc lui-même, sur une pente
forte exposée E. La Tuca de Betren est plus facile. Risque de coulées en rive
droite entre 1900m et 2200m. Plus long que le tuc deth Pòrt de Vielha mais
moins fréquenté.
- Sèrra de Horno depuis la sortie N du tunnel de
Vielha : facile.
- Tuc deth Pòrt de Vielha depuis la sortie N du
tunnel de Vielha : globalement facile, risque de neige dure sur la crête
entre le col et le sommet.
- Tucs deth Pòrt de Vielha et de Sarrahèra depuis
l'hospital de Vielha : peu adapté aux raquettes, pentes assez raides à
monter ou à traverser. Exposition variée, principalement sud pour les
parties pentues. Pente un peu raide jusqu'au port Vieil deth Hòro ; longue
traversée facile sur pente déversante pour le port de Vielha ; facile pour
le sommet, la descente au lac Redon (exposée néanmoins), la remontée au col
sous Sarrahèra et la descente au port de Rius (l'itinéraire d'été du lac
Redon est déconseillé en hiver mais on peut aussi passer par le coret deth
lac Redon) ; l'accès au tuc de Sarrahèra est une courte pente raide et
délicate ; la descente du port de Rius demande de la précision (bien suivre
le topo : il ne faut pas descendre sous le col mais partir à l'ouest vers le
pied de l'éperon qui cache le lac Redon, avant de revenir dans la seule
ravine qui permet de franchir facilement la barre inférieure).
- Còth de Conangles en circuit depuis l'hospital de
Vielha : longue pente assez raide pour l'accès direct à l'estanh de
Conangles, la variante par la croupe sous le tuc de Conangles est moins
raide. La descente sur l'extrémité SE du lac Tòrt de Rius est peu évidente,
partir loin à droite dans le doute. Aucun problème ensuite jusqu'au port de
Rius (par bonne visibilité). Voir ci-dessus pour la descente du port de
Rius.
- Besiberri del Mig par l'estany de Besiberri :
attendre que la neige soit au-dessus de l'estany de Besiberri et bien
stabilisée. À l'Estanyet, l'enneigement permet a priori de passer droit à
l'est dans le canal de l'Estanyet. Le couloir du pas de Trescazes est raide
(40° ?) mais assez court (une centaine de mètres de dénivelé). Une courte
pente raide et exposée juste sous le sommet. Attention aux corniches sur la
crête.
- Besiberri Sud depuis Caldes de Boí : atteindre
que la neige soit remontée au-dessus de 2100m pour faciliter l'accès aux
étangs Gémena (sinon passages exposés au-dessus de barres et orientation
délicate si les cairns ne sont pas visibles). Les (petites) difficultés sont
alors situées entre les étangs de Gémena et les étangs Gelats : longue pente
pas trop raide à remonter puis une courte pente raide et exposée à
traverser. La suite est sans problème.
- Gelada depuis Senet : le mamelon entre le port et
le cap de Gelada est accessible en raquette sans la moindre difficulté ni
danger. Le cap lui-même impose une montée assez raide d'une large pente
orientée nord ou rejoindre la crête ouest, moins pentue.
- Montardo depuis le pont de Ressec : court couloir
raide après le refuge de la Restanca puis sans problème jusqu'au col de
Oelhacrestada (coulées en rive droite). Pentes assez raides puis raides
exposées sud pour le sommet.
Aigüestortes - Encantats
- Tuc de Saboredo par la vall de Gerber : traversée
avalancheuse au tout début ; courte pente un peu raide orientée E pour le
coll de l'Estany Gelat ; traversée exposée orientée NO pour atteindre le
col d'Amitges.
- Bassiero oriental depuis la Bonaigua de Baix :
pas de difficulté, si ce n'est l'orientation (terrain assez confus,
particulièrement dans la partie basse boisée).
Biros
- Cap de la Pique depuis la douane de Melles : pas
de problème mais le départ très bas (570m) impose d'attendre le lendemain
d'une grosse chute, en se méfiant des coulées au pied du sommet (rejoindre
plutôt la crête NO).
- Tuc des Pans et cap de la Pique depuis la douane
de Melles : pas de problème pour le tuc des Pans (très chouette en raquette
mais assez long). Pour le cap de la Pique, évitement d'une portion rocheuse
en flanc sud un peu raide ou petite escalade aérienne (délicate si
enneigée). Voir ci-dessus pour le retour.
- Pic de l'Arraing et pic de Sérau depuis Balacet :
la montée et la crête sont sans problème. Le retour en circuit par le joli
sentier vers 1400m est exposé à de petites coulées, on peut lui préférer un
cheminement plus bas vers 1000m.
- Cap de Gauch depuis le Couéou : pas de problème
(en restant en crête).
- Pic de la Calabasse depuis le nord : pas de
problème pour les accès par le col de l'Herbe Soulette (accès 1 et 3), bien
adaptés aux raquettes même si les derniers mètres sont plus raides et
peuvent nécessiter un piolet (la crête nord peut cependant être dégarnie ou
gelée). L'accès 2 par le cap de Gauch n'est pas facile (la sortie au col de
Consires n'est pas évidente et après le cap de Gauch, descente raide et
crête effilée ; l'évitement à flanc est très exposé à des coulées). L'accès
7 est long mais bien skiable.
- Pic de la Calabasse depuis l'est : La descente du
circuit 5 (via les Pugues) est la voie la plus facile par le sud-est. Le
circuit 4 depuis Frechendech est plus dur (montée d'exposition sud,
plusieurs pentes assez raides, surtout au retour). Si la neige est basse ou
s'il est coupé par des coulées de neige dure, le sentier du ruisseau de
l'Isard, taillé en hauteur dans le flanc raide, est dangereux.
- Tuc de Bouc depuis Frechendech : très enneigé, le
sentier du ruisseau de l'Isard, taillé en hauteur dans le flanc raide, est
dangereux ; après de grosses chutes, il est en outre coupé par des coulées
de neige dure. Au-delà de la passerelle vers la Chapelle, plus de problème,
mais la traversée de la sapinière de l'Isard est un peu chaotique. Le long
vallon final est agréable.
- Port d'Orle depuis la Pucelle : vallée glaciale
en hiver ; neige bien stabilisée indispensable : risque d'avalanches de
grande taille venant surtout de la rive droite (versant Cornave), en
particulier peu avant le cirque de Hounta et sous le port de l'Esque.
Valier
- Cap de Bouirex depuis le nord : belles balades
dans la forêt, crête facile avec cependant possibilité de neige soufflée et
gelée dans la pente finale.
- Tuc de Laziès et col d'Auèdole depuis l'étang de
Bethmale : le GR10 au-dessus de l'étang de Bethmale est exposé à des
coulées, préférer la piste selon l'enneigement. Quatre courtes randos en une :
- Bethmale - Campuls - Auèdole - GR10 : belle balade facile, à
l'exception d'une éventuelle corniche au col qui peut imposer un
demi-tour. Préférable en raquette, la combe boisée sous le col paraît peu
skiable (le circuit en sens inverse court le risque d'être bloqué sous la
corniche) ;
- Bethmale - Campuls - la Lée - tuc de Corocle : l'accès final à la crête
se fait par une pente un peu raide exposée E, propice aux plaques ;
préférer l'itinéraire suivant, de toute façon plus intéressant ;
- Bethmale - Campuls - la Lée - col de Laziès : assez facile
; à ski, certainement le meilleur des quatre itinéraires ;
- crête Corocle - Laziès : peu conseillée si enneigée.
- Tuc de Quer Ner (et tuc de la Messe) depuis
l'étang de Bethmale : quelques courtes pentes assez raides entre le col
d'Eliet et l'étang d'Eychelle puis sans problème jusqu'au col de la
Crouzette sauf une courte pente assez raide peu avant le col. Assez raide et
venté pour les sommets (surtout la Messe). Le retour en circuit par l'étang
d'Ayes est plus dur : descendre suffisamment (mais pas trop !) versant sud
ou traversée confuse de pentes raides pour atteindre le col au pied du
Montgarié ; plusieurs pentes assez raides (mais peu exposées) pour descendre
à l'étang d'Ayes ; bonne visibilité très utile.
Rouch
- Tuc de Bignau depuis Lasserre : prudence pour la
traversée après le col de Pause, facile sinon.
- Pic de Soubirou depuis Rouzé-d'en-Bas : sans
problème presque jusqu'au pic de la Tèse, les derniers mètres et l'accès au
Soubirou sont plus raides (piolet rassurant voire utile).
- Pic de Soubirou depuis Bielle : par le GR10, sans
problème presque jusqu'au pic de la Tèse, les derniers mètres et l'accès au
Soubirou sont plus raides (piolet rassurant). Moins facile par Ardio
(orientation dans la forêt et pente assez raide sous le tal de la Lauze).
Certascan
Puntussan - Bassiès
- Étang du Garbet et étang Bleu : traversée facile
à flanc pour atteindre l'étang du Garbet ; pente raide orientée N
entrecoupée de petites barres pour accéder à l'étang Bleu.
- Pic des Trois Comtes par la vallée du Garbet :
une fois atteint l'étang Bleu (ci-dessus), assez facile jusqu'au sommet,
mais on traverse des pentes s'appuyant sur les imposantes barres de
l'étang Bleu.
- Mont Ceint depuis Coumebière : pas de
problème.
- Mont Ceint et pic de Cabanatous depuis Saleix :
nombreuses pentes raides de toute exposition, corniche pour accéder au mont
Ceint.
Estats - Monteixo
Fourcat - Font Blanca
- Le Picot depuis le barrage de Soulcem : pas de
problème jusqu'aux étangs, pentes raides ensuite.
- Pique d'Endron depuis Goulier-Endron : pas de
problème jusqu'au pic de Sarrasi, puis crête localement assez raide avec
grosses corniches. Belle randonnée.
- Jasse de la Coume del Four et crête du Taychou
depuis le Bouychet : risque de glace dans les gorges. Peu d'intérêt.
- Pic des Redouneilles depuis le Bouychet :
attendre que la neige soit remontée au-dessus du pont de la Peyre (vers
1400m, risque de glace en dessous dans les gorges), descente délicate sous
la cabane de Neych.
Aston
- Pla de Montcamp depuis Gesties : pas de
problème.
- Étang de Larnoum et Serre des Afumats depuis
Aston : traversées exposées de pentes raides dans la partie basse
(< 1100m) ; pas de problème ensuite jusqu'à l'étang de Larnoum
(parfois chaotique dans les bois). Pour atteindre le cap de la Serre des
Afumats, courtes pentes assez raides (exposées SE) ; risque de corniche pour
quitter le pas de l'Escalier.
- Pic du Pas du Chien par la vallée de Calvière :
après un début un peu raide en forêt, belle balade parfaitement adaptée aux
raquettes, sans risque au moins jusqu'à 2000m. Petite corniche possible pour
sortir à la Unarde et pente modérée jusqu'au sommet. Intéressant.
- Étangs de la Sabine et de l'Estagnol par le
refuge de Quioulès : sans problème, assez long, grande solitude. En hiver,
passer plutôt rive droite du ruisseau de la Sabine. La route des barrages de
Riète et de Laparan n'est pas déneigée, on peut tout de même souvent
atteindre le pied du barrage de Riète (1040m).
- Crête du Sal en circuit depuis le refuge de
Quioulès : plutôt facile mais long et loin de tout. La coume de Seignac
est exposée à des coulées dans sa partie basse. Le retour en descendant le
long du ruisseau de Soulanet emprunte une pente assez raide.
- Pic d'Espaillat par l'étang d'Embizon : pas de
problème jusqu'à l'étang, corniche éventuelle pour atteindre la crête,
courte pente un peu raide en crête avant de plonger sur Girèys. En sens
inverse, la corniche est la seule difficulté.
- Pic de la Coume d'Enfer face nord : alpinisme
PD+, pente à 45°, un peu de 50° à la sortie.
- Petit Pic de Cazalassis depuis la piste des
Esquerres : la pente au-dessus de l'Estagnol est assez raide (30° sur près
de 200 mètres de dénivelé), pas de problème ensuite jusqu'à la crête de la
Lhasse. L'accès enneigé au Petit Pic de Cazalassis relève du petit alpinisme
hivernal.
- Pic de Nérassol depuis l'Hospitalet : une
centaine de mètres à 30° pour atteindre la porteille du Sisca ; crête W du
Nérassol ventée et verglacée ; longue et large pente à 30° pour descendre
vers les Planels ; goulet à 35-40° sur 50m, pas exposé, pour la descente sur
Brougnic.
- Pic de la Cabaneta depuis la vall d'Incles : sans
problème.
Trois Seigneurs - Tabe
- Rocher de Batail depuis Brassac : aucun problème
mais long et départ très bas (580m).
- Pic des Trois Seigneurs : aucun accès vraiment
facile, présence de pentes raides de tous côtés. L'accès, assez long, par le
Carol (itinéraire 5) est probablement le plus facile, sauf pour les derniers
mètres, assez raides ; depuis Liers (itinéraire 7), même facilité en plus
long (et l'accès routier à Liers peut être difficile en hiver) ; par l'étang
Bleu depuis le Ressec (itinéraire 3a), pas de problème jusqu'au col de
Couillate mais la suite est moins évidente ; la crête SO (itinéraire 1) est
possible mais ventée et présente quelques passages un peu exposés (brèche
finale notamment) et le port de Lers est fermé l'hiver. Dans tous les cas,
les derniers mètres sont raides et souvent gelés.
- Pic de Bassibié et pla de Madame par l'étang
d'Artats : pas de problème.
- Pic de Bassibié et pla de Madame depuis Lapège :
pas de problème (AR par le col de l'Astris, assez long).
- Mont Fourcat depuis Croquié : pas de problème,
belle balade.
- Saint-Barthélemy depuis la route des Monts
d'Olmes : plusieurs courts passages raides sur la crête N, plus ou moins
évitables à flanc selon la neige. Prudence aussi pour la descente au col de
Girabal. Pas de difficulté pour le retour par le Touyre.
- Pic Fourcat depuis Comus : facile, jolie
balade, le bas exposé nord garde bien la neige.
Pessons - Carlit
- Pics Negre d'Envalira et de Camp Colomer depuis
Grau Roig : pente 35° max sur 50m sur les deux versants de la portella de
Joan Antoni ; plusieurs courts ressauts 40-45° sur la crête N du Camp
Colomer ; couloir de descente du Camp Colomer 35-40° sur 150m.
- Puig occ. de Coll Roig depuis Sant Martin
d'Envalls : long et paumatoire par mauvaise visibilité, un passage assez
raide (env. 30°) au-dessus de l'estany de coll Roig ainsi que les derniers
mètres du sommet ; enneigement incertain sur le bas.
- Pla du Carlit par les Bouillouses : facile (un court
passage à 25°).
- Puig Carlit par les Bouillouses : alpinisme PD, pente finale 40° sur 150m.
Peric - Orlu
- Puig de Lanós depuis le col de Puymorens : facile
mais long.
- Pic de Tarbésou par la Coume Grande : facile,
sauf la montée au roc de Bragues, avec un court ressaut très raide qui peut
être délicat selon la neige ; les crêtes du Tarbésou sont ventées et parfois
verglacées.
- Pic de Mortiers par la vallée du Galbe : facile
mais très long depuis Espousouille.
- Pic de Mortiers depuis la station de ski de
Formiguères : facile et un chouïa moins long que l'itinéraire depuis
Espousouille. La serra de Mauri est ventée et souvent verglacée. Itinéraire
réalisable en sens inverse en utilisant les remontées mécaniques (forfait
randonneur 7 euros en déc 2008).
(accueil)
2000-2022, Philippe Quéinnec.
(maj : 21/04/2023)