Le val d'Aran, source de la Garonne, est totalement situé versant nord des Pyrénées mais rattaché à la Catalogne. Au contact de l'Ariège au nord, d'Aigüestortes au sud et de la Haute-Garonne à l'ouest, on y trouve deux régions montagneuses intéressantes pour le randonneur : d'une part la partie centrale, particulièrement avec le Montlude, d'altitude modeste (2534m au tuc des Armèros), au relief assez doux sillonné de pistes, intéressante au printemps ou à l'automne ; d'autre part l'intrigant massif oriental culminant au pic de Moredo (2766m), inconnu et isolé bien qu'enclavé entre la route du port de la Bonaigua et la piste de Montgarri. Hélas, les autorités aranaises semblent décidées à dégrader durablement l'image de leurs montagnes en favorisant les loisirs motorisés. De plus en plus d'héliski, quads, motos, 4x4, partout. Bientôt une réplique de l'Andorre ?
À l'entrée de Casau (1110m), suivre la longue piste qui s'élève en lacets
dans la forêt (ou feinter plus ou moins laborieusement ces lacets). Quand
les arbres s'éclaircissent (1700m) et au plus tard juste après le carrefour
1750m, s'élever sur la croupe en direction OSO. Le paysage se dégage
rapidement et on aperçoit tout au fond la petite pyramide du Montpius qu'il
suffit de viser. Beau panorama, tant sur la Maladeta que sur tout le val
d'Aran : c'est un belvédère hivernal de premier ordre.
Longueur : | ** (1200m ou moins si on monte la piste en voiture) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** (+1 en hiver pour la vue) |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2009/03/08, beau, chaud, neige 1110m (skis) |
L'itinéraire du tuc de Coma Salies ou malh de Fishabarrat (ou tuc d'Auba
parfois), point culminant de la sèrra d'Auba, est un superbe voyage : le
paysage est dégagé au-dessus de la belle forêt, le cirque ondulé des plans
d'Auba est étonnant et le panorama du sommet est magnifique. Dans la vallée
de l'Artiga de Lin, moins d'un km avant l'Ermita de Mair de Diu, prendre à
gauche la piste de Soberado (panneau, à pied ou en voiture sur 300 mètres)
et franchir le pont sur l'Arriu Joeu (1148m). La piste effectue un grand
lacet au sud (on peut le couper) puis fait un grand lacet au nord en
traversant deux fois le barranc de Montpius. Elle s'achève devant le barranc
dera Montanha de Delà (1408m) qu'il ne faut pas traverser, et des coupes lui
succèdent dans toutes les directions. Commencer par celle qui monte à gauche
et s'élever sur la croupe en empruntant toujours la coupe la plus raide. On
trouve en 2018 des marques rouges qui remplacent avantageusement les
quelques cairns insuffisants. Comme la pente est modérée, on parvient
néanmoins à s'extraire facilement de la forêt et peu après on découvre la
cabane de Cortia ou de Delà de Casau (1745m). Continuer à l'est et rejoindre
le sentier le plus élevé pour contourner le haut du barranc dera Montanha de
Delà et rejoindre les Plans d'Auba. Prendre doucement de la hauteur en se
dirigeant au SO pour atteindre la crête vers 2050-2100m bien à droite des
falaises (on laisse en contre-haut à gauche la cabane d'Auba (1990m),
invisible à l'aller et où on peut passer au retour). Remonter
tranquillement au sud cette large croupe qui à la descente semble suspendue
en plein ciel. Parvenir au sommet nord (2548m) et, malgré les apparences,
sans difficulté au sommet principal (2572m). Depuis la cabane de Cortia,
l'Aneto et la Maladeta sont présents dans le paysage, mais du sommet, leur
apparition est encore plus spectaculaire. Forcanada, Gerbosa, Feixan,
Besiberri, Montardo ne sont pas de reste, et au NE, la vue s'étend jusqu'aux
sommets du Couserans (Maubermé, Valier).
Longueur : | ** (1500m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Lafforgue, Les Pyrénées en raquettes |
Conditions : | 2010/11/13, beau, neige 1950m (crampons), photos |
Itinéraire commun avec celui du tuc de Coma Salies
des granges de Soberado (1148m) à la cabane de Cortia (1745m). En hiver, on
part au mieux du pònt deth Planhòt (996m) qui fait passer rive gauche ou
souvent plus bas avant le pònt de Gèles (930m), ce qui rajoute 2,2 à 3,5 km.
À faire avec de la neige à basse altitude pour glisser au retour. Piste
forestière et passages en forêt superbes avec les arbres couverts de neige.
Le balisage rouge apparu depuis 2010 simplifie la partie confuse entre la
fin de la piste et la cabane de Cortia. De la cabane de Cortia (1745m),
poursuivre E sur la croupe facile qui conduit directement au Montpius
(2274m). Beau panorama, météo parfaite, pas une trace, neige de cinéma de
haut en bas, ludique partie boisée et quasi-collision avec un sanglier
lézardant sur la piste. Une journée enchanteresse.
Longueur : | ** (1300m depuis le pònt deth Planhòt) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2018/02/24, beau, voilé après 14h, neige 950m (skis) |
Parcours de la longue sèrra d'Auba, du Montpius à la passada des Neres, culminant au tuc de Coma Salies ou malh de Fishabarrat. Départ de la piste de la vallée de Riu Nere (1355m), 500m après l'embranchement de la route du tunnel, au point où une piste secondaire démarre à droite vers une belle grange en pierre. Suivre cette piste secondaire et devant la grange, prendre le bon sentier qui s'élève rapidement dans les bois. Il en sort vers 1600m devant une cabane-étable (cabana de Pomàrola). Il ne reste plus qu'à suivre la longue croupe à l'ONO (parfois par le versant nord) jusqu'au Montpius (2274m). Soleil matinal et panorama déjà intéressant. Suivre au sud la crête facile, franchir la ròca de Tolosa (2345m) et atteindre le còth de Salies (2252m). La crête présente alors une raide section rocheuse d'une soixantaine de mètres de haut. Feuillets fragiles empilés à 45°, prises toutes cassantes, escalade II en légèreté (évitable par un lointain détour à l'ouest). On parvient ensuite au tuc de Coma Salies (2572m) au remarquable panorama notamment sur la Maladeta mais dont j'ai été vite chassé par des chèvres trop intéressées par mon pique-nique.
Poursuivre la crête au sud. Elle est longue et étroite, il n'y a que quelques courts passages en II mais on pose les mains en continu jusqu'au sommet sud (2536m) : il faut rester bien concentré pendant plus de 1,3 km. Nombreuses échappatoires à l'est vers un joli plateau qui permettrait d'éviter facilement l'intégralité de la crête. Le panorama reste beau tout du long, et deux mignons laquets au pied. De la toute dernière bosse, descendre à l'ouest à la passade des Neres (2356) puis au sud vers le lac deth Hòro (2050m), visite au véritable trou deth Hòro que les guides luchonnais, paresseux, ont déplacé plus près de Luchon (le gouffre n'est pas à la hauteur de la légende : peu profond, on peut y descendre prudemment sans corde et il n'y a pas d'or au fond), et retour par le sentier (framboises et groseilles, miam) puis 2,5 km de piste.
Longueur : | *** (1550m) |
Difficulté : | *** (crête étroite, longue petite escalade avec pas de II, facilement évitable) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2014/09/27, beau |
Moins intéressante que la sèrra d'Auba pour le tourisme, la sèrra des Neres présente deux sections : la moitié SO (côté Forcanada) porte d'importantes pointes et nécessite de l'escalade sérieuse ; la moitié NE (côté tuc des Neres) porte de petites dents et n'est que peu difficile. De l'Artiga de Lin (1460m), montée à l'estanhon des Pois (lac dels Puis, 2054m), une trentaine d'isards au fond du lac, puis au coret des Pois (còth des Puis, 2454m) au pied de la Forcanada. Tentative sur la crête, deux pointes franchies puis c'est trop difficile sans matériel. Retour vers le col et traversée versant sud au pied de la crête. Au milieu de la crête part une crête secondaire facile qui se courbe et forme un petit cirque au S du tuc des Neres. La pointe où se soude cette crête est encore difficile (rappel sans doute nécessaire) mais on peut rejoindre la crête principale après cette pointe par une simple pente raide. La crête présente des passages discontinus en II avant le plat du tuc des Neres. Tout du long, superbe Forcanada et intéressant panorama sur la Maladeta.
Retour tout aussi exploratoire, hors sentier. Descendre à l'E à la passada des Neres (2356m) avec un pointement en II puis en longeant la crête par des pentes herbeuses assez raides. Descendre le vallon au N pour passer au secret estanhon de Costalies (2209m). Ne pas suivre le vallon mais franchir une épaule à droite (un laquet caché en contre-haut). Repérer au loin des rochers blancs qu'il faut rejoindre (une autre ròca de Tolosa). Descendre un peu le second vallon, une douzaine de biches et faons, puis partir en traversée vers les rochers blancs. Parvenu là (2000m env.), j'ai plongé vers l'Artiga de Lin bien visible, pelouses raides jusqu'en bas mais pas d'obstacle. Fallait-il passer au-dessus des rochers blancs, la pente au-delà est peut-être moins raide et il m'a semblé y voir une trace ?
Longueur : | ** (1300m) |
Difficulté : | *** (escalade II exposée, hors sentier, pentes herbeuses raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2018/09/08, beau puis voilé |
Remarquable belvédère, le Montlude prend en hiver l'ampleur d'un grand
sommet. Depuis Vilamòs (1250m), emprunter la piste qui conduit aux pâturages
à 2000m (carrossable mais médiocre, pour ce que j'en ai vu jusqu'à 1400m où
je me suis garé), ou suivre le balisage blanc-jaune qui coupe les lacets de
la piste. Au lacet 1540m (abreuvoir), le balisage abandonne la piste pour
continuer au NE dans le val de Varradòs avant de rejoindre directement la
passada de Simonet (2122m) par le flanc sud (avec la neige, j'ai perdu le
balisage à la sortie des bois mais la direction est claire). Une courte
descente vers l'estanh Long de Vilamòs avant la montée finale (l'estanh
Redon invisible sous la neige) et la récompense au sommet : vaste panorama,
dominé par la Maladeta que l'on a admirée pendant toute la montée, mais
aussi le cirque des Crabioules, les montagnes d'Aran
(Montardo, Besiberri) et
d'Ariège (Crabère, Maubermé),
tout en plongeant près de deux mille mètres plus bas sur la Garonne
naissante.
Longueur : | ** (600m à 1400m selon le départ) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 749 |
Ratio, Ski randonnées I, page 55 | |
Conditions : | 2004/02/08, beau puis léger voile, neige 1550m (crampons) |
Accès par le NO, plus austère que celui depuis Vilamòs qui se déroule en
versant sud mais plus longtemps en crête. À la sortie de Les, prendre la
piste (goudronnée depuis 2008 sur au moins 7 km) qui parcourt le versant O
du Montlude avant de pénétrer dans la vallée de Toran. Après 7 à
8 km, à 1340m, suivre à droite la piste carrossable avec panneau «
Portet » puis prendre à gauche un embranchement serré pour parvenir à une
cabane (1530m). Se garer au plus tard ici. Suivre la piste abandonnée pour
atteindre un collet (1782m) avec cabane sur la crête N du tuc des Neres.
Au-dessus de la cabane, trouver le bon chemin qui s'élève à flanc E de la
crête. Trois possibilités pour rejoindre la crête :
Ensuite crête au SE puis E jusqu'au sommet du Montlude. Pendant tout le parcours de la crête, belle vue sur la Maladeta et le cirque des Crabioules. Retour conseillé par le même itinéraire. Audoubert décrit un circuit qui passe par le còth dera Barracomica (2238m), descend le vallon au nord puis traverse vers 1900-2000m tout le versant nord du Montlude. Malheureusement, la dernière partie, à partir du laquet (1840m) sous le tuc des Neres jusqu'au collet 1782m fut extrêmement pénible : pas de sentier trouvé, pente boisée assez raide, bien plus long qu'il n'y paraissait et en prime neige croûtée.
Longueur : | ** (1000m à 1300m selon le départ) |
Difficulté : | ** (hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Audoubert, Les plus beaux sommets des Pyrénées |
Conditions : | 2005/11/06 (A/R par la crête), beau, neige 1800m (qq cm au sommet) |
2008/02/23 (circuit), beau, neige irrégulière 1600m |
Accès confidentiel au Montlude, sur de vieux sentiers discontinus. À Arres de Sus, suivre la piste de la mine Victoria (panneaux) et se garer à la mare de la bassa d'Arres (1563m). Prendre la piste de la mina Margalida, d'abord horizontale puis faiblement descendante. Le départ du sentier, peu visible, se trouve une dizaine de mètres après les bâtiments ruinés (1503m). Ce sentier n'est plus guère fréquenté, il monte en lacets, passe au pied de falaises, traverse le haut d'un ravin (barranc der Auet) en devenant de plus en plus discret et se perd dans un vallon herbeux en haut duquel se trouve une ruine (1933m). Monter sur la croupe en haut du vallon, on aperçoit le fond du vallon principal (barranc de Margalida), ne pas y descendre, mais continuer à s'élever doucement jusqu'à sortir définitivement de la forêt. On découvre alors le Montlude au NE. Monter nord dans les pelouses faciles pour atteindre la crête ouest du Montlude vers 2395m et la suivre jusqu'au sommet (2518m).
Descendre la crête est, dépasser largement l'aplomb de l'estanh Redon de Vilamòs pour trouver une pente herbeuse pas trop raide qui descend vers le second étang. Passer à droite de l'estanh Redon et suivre le sentier qui mène aux cabanes de l'estanh Long. Ignorer la piste, descendre au sud pour traverser le ruisseau (2010m env.) et rejoindre la sente bien marquée qui s'élève en écharpe rive gauche. Ce sentier conduit à l'ouest aux deux cuvettes de Sassèuba où se trouve une cabane en ruine (2086m). Monter au col (2221m) sur la crête nord de la montanha d'Uishèra et faire un rapide aller-retour sur ce sommet (2339m), intéressant belvédère complétant bien le Montlude. Revenir au col, d'où le parking est visible. La raide pente herbeuse à l'ouest est striée par les lacets encore bien marqués d'un sentier abandonné et l'on descend confortablement jusqu'à 1900m. Quand on aperçoit la cabane de Piusseca, il n'est pas clair s'il vaut mieux descendre dans le ravin herbeux, pas trop raide, ou suivre le sentier qui s'échappe à gauche dans la forêt (je ne sais pas s'il revient vers Piusseca, je l'ai perdu dans une clairière et je suis revenu vers le ravin par des sentes d'animaux). À la cabane de Piusseca (1671m), prendre la piste qui ramène au parking.
Longueur : | ** (1300m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, orientation) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2010/10/23, beau, doux, photos |
Plaisant accès varié au Montlude. Départ de la longue piste de Toran (1380m env. selon le parking), les courageux partiront du fond de la vallée, + 600 mètres. Panneau et bon sentier balisé mènent au Montlude (2518m) via le mignon lac de Laujò (1801m) et le còth de Barracomica (2272m). Du còth, on peut ajouter au N le tuc de Barracomica (2335m) et à l'E le tuc de Guarbes (2341m). Au delà du tuc de Guarbes, la crête ne passe pas ; pour monter au point culminant de la sèrra de Guarbes (2381m), depuis la cuvette (2160m env.) au NE du còth de Barracomica, utiliser une pente herbeuse facile qui conduit à un collet au-dessus de l'estanh de Cumedan (inaccessible par ici) et aux faciles pentes supérieures. Trois chevreuils, une trentaine d'isards installés sur la sèrra de Guarbes et encore une trentaine près du lac de Laujò (les mêmes ?), certains sont passés à vingt mètres, magnifique.
Longueur : | ** (1200m+400m avec les options) |
Difficulté : | * (+1 pour sèrra de Guarbes : hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Audoubert, 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats (Montlude) |
Conditions : | 2023/09/01, beau puis quelques nuages |
Départ du fond de la vallée de Toran, en suivant la médiocre piste 3,9 km au-delà du refugi dera Honderia. Le sentier démarre dans la portion horizontale de la piste, vers 1300-1350m, dans un petit coude. Non signalé mais bien marqué et sans ambiguïté, ce sentier traverse à flanc la forêt jusqu'à rejoindre le vallon d'Arbaet qu'il remonte (sentier bien marqué et cairns). Peu après une mare (1816m) et des ruines, le sentier abandonne le vallon principal barré par un escarpement pour une pente à gauche en haut de laquelle se trouvent les deux estanhs de Cauilha (1956m). Monter à l'est au coret de Cauilha (2096m) et juste avant le col, emprunter la combe au sud et enfin la raide croupe couverte de rhododendrons qui conduit au sommet.
Note : je suis descendu à l'est du coret de Cauilha jusque vers 1900m pour voir si l'on pouvait rentrer par le lac de Comatroja. Échec, l'escarpement semble infranchissable vu d'en haut. (information extérieure : ça passe mais raide, broussailleux et pas agréable).
Longueur : | * (1000m) |
Difficulté : | * (hors sentier pour la fin) |
Intérêt : | * |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Respyr n°52 (estanhs) |
Conditions : | 2010/08/15, gris, brouillard occasionnel, rares éclaircies |
Beau circuit varié, avec un magnifique panorama similaire à celui du
Montlude, en plus intéressant sur Aigüestortes, et un vaste cirque
inattendu. À Mont (1237m), suivre soit la piste carrossable débutant à l'est
du village et qui fait deux lacets, soit le balisage blanc-jaune, pour
atteindre un réservoir (1415m). Prendre derrière le réservoir une piste
abandonnée, en tournant à chaque épingle. Peu après la troisième, vague
chemin à droite. La pente boisée étant devenu une croupe assez bien définie,
le cheminement est clair malgré la neige. Traverser une petite clairière
puis une plus grande avec cabane rustique (1740m) et une superbe vue sur la
Maladeta. Sans ambiguïté mais bien plus rudement, continuer sur la croupe
jusqu'à un premier mamelon (2196m) où l'on vire au nord pour monter au cap
de Cròdos (2328m) d'où l'on découvre à l'est l'immense cuvette de pâturages
et déjà un beau panorama. Continuer sans histoire par la crête jusqu'au tuc
de Guilhèm (2421m). Magnifique panorama (Néouvielle, cirque des Crabioules,
Posets, Maladeta, Besiberri, sommets nord d'Aigüestortes, Maubermé,
Montlude).
Pour faire un circuit, continuer par la crête vers l'est jusqu'au col suivant et descendre vers l'entrée de l'oule (je suis passé par la cabane dera Tuta dera Vop et l'estanh dera Solana puis, profitant de la neige, je suis descendu dans l'entaille même du ruisseau mais on peut passer partout). Sous le confluent marquant l'entrée des pâturages, la vallée se rétrécit, s'encaisse et s'effondre ; passer assez haut à flanc rive droite pour trouver le sentier qui devient un large chemin et plus bas une piste. En hiver, ce chemin traverse des pentes raides coupées de couloirs d'avalanche et j'ai préféré, au moins partiellement, rester dans l'entaille du ruisseau (laborieux même enneigé). Le chemin suit le ruisseau jusque vers 1600m où il l'abandonne pour partir à flanc dans les bois et revenir tranquillement au captage du début.
Longueur : | ** (1300m) |
Difficulté : | * (orientation) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Audoubert, 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats, page 41 (cap de Cròdos) |
Conditions : | 2006/02/11, beau, neige 1400m (raquettes) |
De Mont (1237m), emprunter la piste carrossable qui débute à l'est du village, fait deux lacets et passe devant un réservoir (1415m). À 1475m, elle est généralement coupée par une avalanche au printemps et cesse de toute façon d'être carrossable peu après. Suivre la piste à flanc qui finit par rejoindre le ruisseau. Continuer rive droite (pentes exposées à des coulées) au-dessus du ruisseau encaissé jusqu'à l'ouverture soudaine du paysage. Le terrain est un peu confus et la carte n'éclaire pas grand-chose, mais on peut passer où l'on veut. Suivre au NO une ravine, continuer O au pif et rejoindre finalement la crête Cròdos - Guilhèm que l'on remonte jusqu'au tuc de Guilhèm. Superbe panorama.
Descendre sud puis partir est pour contourner toute l'oule en oscillant autour de 2100m (on passe non loin de la cabane dera Tuta dera Vop) de manière à rejoindre le vallon qui conduit droit au tuc de Somont. Pour finir, l'atteindre par sa crête ONO ou sa crête SO. Panorama tout aussi beau. Redescendre par le vallon et revenir à l'entrée de l'oule où l'on retrouve l'itinéraire de montée.
Longueur : | ** (1400m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Satgé, Ski de randonnée - Pyrénées Centrales (Guilhèm) |
Conditions : | 2012/03/24, beau, chaud, neige 1700m/1800m (skis) |
Départ au fond de la vallée de Toran pour se garer (1077m) à l'embranchement de la piste du barrage deth Hons dera Coma. Bon sentier régulier du vallon de Bedreda jusqu'au còth de Güèrri (2281m), pelouses faciles par où l'on veut pour le tuc d'Ermèr (2453m), jolie vue dégagée, Maladeta grisâtre sans trace de neige. Retour au col et visite au tuc des Crabes (2407m), courte pente raide, passage exposé pour le sommet NO. Vue ouverte sur l'altiplano de Lliat, notamment les secrets lacs de Liscòrn. Retour au lac deth Potz pour bullage et descente par le chemin des Grauèrs.
Longueur : | ** (1500m) |
Difficulté : | * (bons sentiers, +1 pour le tuc des Crabes) |
Intérêt : | ** |
Schéma : | voir Armèros |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2022/08/12, beau avec cumulus |
Itinéraire détourné pour gravir le grand frère du Montlude. Départ au fond
de la vallée de Toran pour suivre la piste quelques minutes au-delà du
refugi dera Honderia et se garer à l'embranchement d'une piste secondaire à
gauche (1077m). Suivre cette piste secondaire avec un discret balisage
rouge-blanc, rive gauche jusqu'à un petit barrage sous lequel on passe rive
droite. Emprunter alors un ancien chemin de mine, bien tracé et régulier,
qui repasse rive gauche à 1620m et effectue de nombreux lacets dans la
vallée encaissée. Il débouche sur une première cuvette (2180m) avant de
virer E entre le tuc des Crabes et la pica Palomèra pour atteindre le vaste
altiplano de Liat et les nombreuses ruines des bâtiments des mines. Passer
au déversoir de l'estanh de Pica Palomèra (2290m), à proximité du refuge de
Liat et franchir un col à peine marqué (2330m) pour découvrir enfin
l'objectif, invisible jusque-là. Une pente un peu raide conduit sans
difficulté au sommet. Le panorama est similaire à celui du Montlude, dominé
au nord par la crête Canejan - Serre Haute - Maubermé, immense au sud sur
les sommets d'Aigüestortes, intéressant vers l'ouest (Maladeta, Lys et
Posets, Néouvielle). Retour identique jusqu'à la première cuvette et
utiliser à gauche un autre chemin de mines (aussi balisé en rouge-blanc) qui
remonte un peu pour passer au-dessus du còth de Güèrri (2320m) et descend
dans l'étroite vallée de Bedreda, pour finir dans un joli bois.
Longueur : | *** (1500m) |
Difficulté : | * (sentier bien tracé sur pentes raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2004/10/30, beau puis quelques nuages, neige 2000m/2150m |
Variante un peu plus courte de l'itinéraire du tuc des
Armèros, tout aussi intéressante. Très nombreuses fleurs. Suivre
l'itinéraire précédent jusqu'à la cuvette (2180m env.). Peu après, on
parvient à l'embranchement (panneau) d'où part le sentier de la vallée de
Bedreda. Quitter alors les chemins pour monter au sud, hors sentier, en
direction de la pica Palomèra qui nous domine. Tirer à droite pour utiliser
des pentes herbeuses faciles qui conduisent à l'extrémité occidentale de la
longue crête. Parvenir rapidement à un sommet (300 mètres à l'est, un
second sommet est exactement à la même altitude et le nom de pica Palomèra
lui serait attribué selon l'ICGC). Superbe vue sur l'estanh Nere de Güèrri et
vaste panorama similaire au Montlude et l'Armèros. Pour rentrer, descendre
la crête à l'ouest puis virer NO pour passer au cap de Bedreda. On rejoint
rapidement le chemin qui descend la vallée de Bedreda.
Longueur : | ** (1400m) |
Difficulté : | * (sentier bien tracé sur pentes raides, un peu de hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Schéma : | voir Armèros |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2008/08/03, beau, chaud |
Départ au bout de la partie goudronnée de la route de Varradòs, au pont sous le Saut deth Pish (1556m). Le sentier débute peu avant le pont de Varradòs, le suivre rive droite du barranc de Sièsso jusqu'à la sortie des bois où se trouve la cabane de Sèrra Sascorjada (1863m). Virer ouest et repérer les cairns qui signalent le sentier peu fréquenté qui s'élève doucement à flanc avant de rejoindre un large vallon suspendu qu'il remonte. Obliquer NE pour rejoindre la croupe qui mène directement au point culminant de la sèrra Sascorjada (2446m). Vaste panorama, similaire à celui du Montlude ou de l'Armèros. Suivre tranquillement la large crête à l'E, à cheval entre les abîmes de Bedreda et le balcon suspendu des lacs de Güèrri, et atteindre la pica Palomèra (2477m), éventuellement en feintant par le S la petite partie rocheuse au-dessus du col dominant l'estanh Nere de Güèrri.
Continuer SE puis E sur la crête jusqu'au-delà de l'estanh de Pica Palomèra et rejoindre le coret dera Ansa dera Caudèra (2350m), au pied du tuc des Armèros. Descendre le barranc de Sièsso à l'ouest, d'abord rive droite, puis rive gauche sous le plat 2228m et repasser enfin rive droite pour revenir à la cabane.
Note : la route du val de Varradòs est non déneigée et tardivement coupée par des avalanches. Dans mon cas, arrêt 3,6 km avant le pont de Varradòs. Un des intérêts de cette balade est la découverte des nombreux laquets du balcon de Güèrri ; raté avec la neige qui les couvrait encore.
Longueur : | ** (1100m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Audoubert, 50 balades et randonnées en Val d'Aran et Encantats, page 33 (sèrra Sascorjada) |
Conditions : | 2010/04/17, beau se couvrant lentement, neige 2000m/1800m |
Ménagerie de sortie : un lapin, cinq biches en trois observations, deux chevreuils, quatre sangliers, un renard, une marmotte, un grand tétras. Partout des fleurs variant selon l'exposition. Le sentier de la cabane de Sèrra Sascorjada (1863m) débute peu avant le pont de Varradòs (1556m, panneau). Poursuivre après la cabane, le sentier s'efface rapidement, franchir un escarpement par la rive gauche et atteindre une conque. Par où l'on veut, atteindre le plateau au-dessus et monter au tuc des Armèros (2534m), sommet central à la large vue.
Descendre paisiblement au còth de Varradòs (2050m), continuer toujours sud jusqu'aux mignons estanhs dera Pincèla (2307m) et suivre la crête principale : tuc Nere (2507m), tuc de Somont (2508m), coret de Mont (2272m) où l'on peut abréger en descendant à la cabana de Mont, tuc dera Coma d'Auran (2429m). Au collet suivant, descendre au nord. On coupe de vieilles pistes horizontales de reboisement, poursuivre la descente jusqu'à trouver la piste de desserte qui descend tout doucement avant de rejoindre la piste du còth de Varradòs à 1,5 km du parking.
Longueur : | *** (1700m) |
Difficulté : | * (largement hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2022/06/04, beau, bourgeonnements inoffensifs, quelques névés |
Par le nord comme par le sud, le timide tuc des Armèros reste invisible jusqu'au dernier moment ; et pourtant quelle jolie vue ! Itinéraire d'hiver depuis Bagergue (1440m) : monter au còth de Varradòs (2049m) en coupant les lacets de la longue piste. S'élever au N en terrain mamelonné pour franchir la crête au fond entre les deux bosses les plus marquées. On découvre enfin le tuc des Armèros que l'on atteint par sa crête SE, un peu plus raide que le reste.
Longueur : | ** (1100m, 17 km) |
Difficulté : | * (orientation) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Faura y Longás, Pirineos en esquís |
Conditions : | 2011/12/27, beau, neige 1450m (skis), photos |
Facile circuit au-dessus des pâturages, à recommander pour ses magnifiques
panoramas : Luchonnais, Posets, Maladeta splendide, Besiberri, Aigüestortes,
Moredo, Maubermé. Du coret de Varradòs (2045m, 8 km de piste moyenne depuis
le pònt de Varradòs), monter droit dans la pente au SO pour rejoindre la
crête qui ondule jusqu'au tuc de Pincèla (2546m). Continuer au SO jusqu'au
tuc d'Arenho (2523m). En traversée, revenir vers le coret de Vilac (2330m),
un petit tour aux étangs tout proches (d'où l'on peut revenir à la voiture)
et monter au tuc Nere (2511m). Nouveau collet (2390m) et tuc de Somont ou de
Samont (2505m). Descendre (soit directement, soit par le collet) aux
estanhets de tuc Nere (2170m), franchir la croupe à droite et rentrer au col
en traversée en passant à l'étang inférieur de Pincèla, envahi par les
herbes.
Longueur : | * (900m) |
Difficulté : | * (mais totalement hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Véron, Randonnées choisies autour de Luchon, page 121 (Pincèla) |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 750 (Pincèla) | |
Conditions : | 2006/07/30, beau puis cumulus bourgeonnants |
Itinéraire d'hiver depuis Bagergue (1440m) : suivre la piste du corret de
Varradòs en coupant les lacets. En vue de la cabane de Moredo, à 1830m,
abandonner la piste et remonter, assez haut rive droite, le vallon à l'ouest
puis sud-ouest. Laisser le plat 2000m bien en contrebas et rejoindre le
colhada des Clòts de Monnàs (2392m) au fond du vallon, sur la crête E de la
Pincèla. En allant chercher la crête SO, le tuc dera Pincèla est tout
proche. La montée est jolie, sous le contrôle du Maubermé et du Parros, et
le panorama au sommet est vaste et ouvert comme pour tous ces sommets
centraux du val d'Aran. Une neige de cinéma, un ciel bleu, un panorama
magnifique, pas une trace, que faut-il de plus pour être heureux ?
Longueur : | ** (1100m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** (+1 ce jour-là) |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Faura y Longás, Pirineos en esquís |
Laurens, 52 balades à skis dans les Pyrénées centrales | |
Conditions : | 2010/11/27, beau, froid, neige 1460m (skis), photos |
Itinéraire classique qui s'évade rapidement et, étonnamment, ne souffre pas
du proche environnement mécanique de la station de Baqueira (au moins quand
elle est fermée). Du grand parking (1843m), monter O puis NO pour tourner le
tuc deth Miei par le sud, laisser le tuc de Costarjàs en contre-haut et se
diriger vers le cap des Clòsos (2418m) qui est déjà une jolie balade (on
peut aussi le tourner le tuc deth Miei par le nord). Petite descente au N
vers les estanhons des Clòsos (2240m env.), continuer N pour franchir un
collet (2454m) et atteindre la croupe dominant l'estanh Nere de Parros.
Rejoindre à gauche la crête qui mène à l'antécime SO (2706m) où s'arrêtent
souvent les skieurs (moi inclus). Sommet isolé, vaste panorama.
Longueur : | ** (1250m) |
Difficulté : | * (sentier ?) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Camptocamp.org |
Ratio, Ski randonnées I, page 73 | |
Laurens, 52 balades à skis dans les Pyrénées centrales, page 33 | |
Conditions : | 2008/11/15, beau, neige 1850m (skis) |
Circuit en huit autour de la ligne de partage des eaux et pour faire le tour du lac de Montoliu. Montée classique au tuc de Parros (2731m) par l'arriu de Parros, les estanhons des Clòsos (2260m) et l'estanh Nere de Parros (2530m) dans un joli cirque. Descente de la crête nord (pentes assez raides, un passage rocheux facile à négocier sans s'éloigner du fil) jusqu'au còth de Montoliu (2491m). Poursuite de la crête en évitant quelques rochers par la gauche (raide) puis sur la crête rocheuse. Elle est coupée par une mini-brèche de Roland. Peu avant, passer à droite sur la banquette suspendue, au ras de la paroi, passage exposé (évitable en passant sous les falaises portant la banquette), et revenir au tuc de Montoliu (2691m), sommet le plus escarpé du secteur. Descente raide à la colhada Nera (2572m) et grande boucle par le port d'Urets (2512m) jusqu'au còth de Maubèrme (2478m) pour monter (raide encore) au tuc des Crabes (2619m). Retour par le lac de Montoliu (2373m), le còth de Montoliu (2491m) et l'arriu de Venatar avec un bon sentier balisé.
Longueur : | ** (1450m, 25 km) |
Difficulté : | ** (hors sentier, pentes raides, un passage exposé évitable) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2020/08/17, beau puis voilé puis nuages et éclaircies |
Long circuit, permettant, sinon de visiter, du moins d'admirer la
quasi-totalité des lacs de ce massif oublié à l'extrémité est du val d'Aran.
Il faut se dépêcher de le parcourir avant que l'appétit vorace des remontées
mécaniques de Baqueira ne l'ait totalement grignoté. Départ du parking de
l'Orri (1860m), suivre le sentier de l'estanh de Bacivèr (2120m) et des
estanys del Rosari de Bacivèr (ou lacs de Naut de Bacivèr, 2313m). Joli
site. D'entre les deux étangs, monter ONO pour franchir une croupe et
atteindre la combe du col deth Clòt der Os. Rejoindre le pic de Bacivèr
(2645m). Revenir par la crête vers l'est, passer un sommet 2614m, descendre
au collada de Bacivèr (petite escalade évitable à flanc NO), monter au cap
de Marimanha (2629m). Il a ensuite semblé préférable de quitter la crête
découpée en descendant au sud via le collada de Marimanha et rejoignant en
traversée un des couloirs de la crête sud du tuc de Marimanha (le couloir
normal est à mi-chemin du pic de Rosari, on peut utiliser d'autres couloirs
raides plus proches du sommet). Le tuc de Marimanha (2679m) offre un joli
panorama entouré de lacs et une vue inhabituelle (pour un Toulousain) sur le
versant sud des sommets ariégeois. On peut arrêter la balade ici
(éventuellement en faisant une visite au pic de Rosari) ou effectuer un long
détour intéressant. Suivre la crête vers l'est (collet, deuxième pointe
2670m, petit lac original dans un cratère) jusqu'au coll d'Airoto (2509m)
au-dessus du grand lac d'Airoto. Descendre au sud et partir vite O puis SO
en visant le pic de Rosari. On croise ainsi plusieurs étangs dont les
estanys dels Plans. Suivre le ruisseau issu de l'estany Superior de Rosari
jusque vers 2100m et, sans descendre totalement jusqu'à l'estany de Rosari
d'Àrreu, monter à l'estany de Garrabea et atteindre enfin à l'ouest la
forqueta d'Àrreu (2418m). On passe encore un petit étang (lac de Coret de
Bacivèr) avant de rejoindre le chemin de l'aller au lac de Bacivèr.
Longueur : | *** (1400m, 18 km) |
Difficulté : | ** (crête un peu aérienne, hors sentier, orientation, bonne visibilité pour le circuit) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 753 (Bacivèr et Marimanha directs) + pas mal d'imagination |
Conditions : | 2003/05/01, voilé puis nuageux, neige 1950m, crêtes déneigées |
Les cartes ne nomment pas toujours ces deux sommets : le cap de Marimanha
est entre le tuc de Bacivèr et le tuc de Marimanha, nœud des vallons de
Marimanha, Bacivèr et Clòt der Os ; le tuc de Beret est juste au sud du
portillon de Marimanha. Départ du parking de l'Orri (1850m) pour monter à
l'estanh de Bacivèr (2105m) puis aux estanys del Rosari de Bacivèr (ou
estanys de Dalt de Bacivèr, 2312m). Au fond du cirque, au NE, repérer le
seul passage aisé juste au pied du cap de Marimanha. Rejoindre le col
(2580m) par une pente raide sur 50m. De là, faire un saut à gauche au cap de
Marimanha, d'où la vue lointaine est belle mais le proche paysage est celui
de la station de ski.
Descendre au N vers les lacs de Marimanha par un joli vallon parsemé de
pins. Passer le premier grand lac, deux laquets et juste avant (2271m) le
dernier lac, monter au NO vers un proche collet pour rejoindre le vallon
derrière que l'on remonte. Au niveau d'un plat (2410m), quitter le vallon et
monter N pour rejoindre la crête E du tuc de Béret que l'on suit jusqu'au
sommet. Descendre facilement au NO puis virer progressivement SO pour passer
près de l'arrivée d'un télésiège (2200m env.). Continuer à descendre SO en
visant un collet où passe une piste. Vers 2110m, attaquer une douce montée,
passer le collet (2146m), continuer sensiblement horizontalement en passant
sous un télésiège et en visant au loin l'arrivée du télésiège (2162m) issu
du parking de l'Orri d'où une piste descend au parking. Le retour depuis le
tuc de Béret n'a d'intérêt que si la station est fermée.
Longueur : | ** (1200m, 14 km) |
Difficulté : | ** (orientation) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Satgé, Ski de randonnée - Pyrénées Centrales |
Conditions : | 2012/05/01, beau, se chargeant par le sud, neige 1850m (skis), photos |
Version plus courte de l'itinéraire précédent, à faire juste après la
fermeture de la station de ski de Baqueira pour profiter en toute sérénité
d'une jolie balade enneigée sans difficulté. Monter au lac de Bacivèr en
zigzaguant au milieu des sapins puis par où l'on veut aux estanys del Rosari
de Bacivèr. Monter ensuite à la collada dels Estanys del Rosari, à gauche du
sommet, et au sommet lui-même.
Longueur : | * (800m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Schéma : | voir Bacivèr - Marimanha |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Ratio, Ski randonnées I, page 71 |
Conditions : | 2008/04/12, beau puis un peu nuageux, excellente neige 1850m (skis) |
2012/12/29, beau, doux, neige 1850m (skis) |
Montée à la forqueta d'Àrreu (2418m) avec un détour par les jolis estanys de Baciver. La crête jusqu'au cap del Muntanyó d'Àrreu (2626m) est constituée de gros blocs, elle est globalement facile avec un ou deux passages de petite escalade, ça n'avance pas vite. Sommet entouré de petits lacs. La crête vire ensuite ouest, descente facile à un collet (2563m), la pointe suivante (2613m) est un peu plus sévère, la crête se rétrécit. La suite de la crête semble trop dure (anneaux de rappel), descente prudente d'un raide couloir herbeux avant de rejoindre la brèche orientale de la Llança (2568m). Vague tentative sur la crête, abandon et traversée versant E pour rejoindre le facile versant NE. Le tuc de la Llança (2658m) offre une jolie vue sur le versant nord d'Aigüestortes malgré les remontées mécaniques autour. Poursuite de la crête à l'ouest, sans histoire sauf une portion rocheuse à mi-parcours, facile mais un peu aérienne, et un petit mur facile juste avant le cap de Vaquèira (2491m). Descente par les pistes de ski.
Longueur : | ** (1100m) |
Difficulté : | ** (longue escalade facile, pentes herbeuses raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2021/08/09, beau puis quelques cumulus |
Joli circuit dans un secteur bien peu fréquenté. Une biche, un chevreuil, un
lièvre, des isards en pagaille, deux sangliers et leurs quatre marcassins,
mais pas un humain. Accès au pont de Marimanha (1600m) depuis le plan de
Béret par 5 km de bonne piste (piste de Montgarri) puis 2 km de piste
moyenne. Cent mètres après le pont, dans le virage à gauche, monter vers le
haut du pré pour trouver une trace qui se dirige vers la vallée suivante.
Peu après, cette trace se divise, suivre la branche qui repart à droite vers
la vallée de Marimanha. Le sentier devient vite bien marqué et remonte
longuement la vallée par la rive droite. Après une grosse résurgence, le
sentier s'efface. À 2100m, être attentif à partir à gauche dans la vallée
secondaire, en se tenant bien au-dessus du talweg. Après le premier étang
(2201m), remonter au flair SSE vers ce qui semble être le col d'Airoto mais
est en fait la rupture de pente portant les estanhons de Naut de Marimanha
(2440m). Le terrain est facile si le flair est bon. Au col d'Airoto (2509m),
suivre la crête à l'est. Finir l'accès au sommet soit par la crête
chaotique, soit par le versant sud, herbeux et raide. Jolie vue sur de
nombreux lacs, dont l'estany d'Airoto. La crête vers le Moredo est sans
difficulté. Descente sur des blocs puis longue portion horizontale (2600m
env.). Une sente à gauche évite les rochers de la crête. On remonte,
toujours plutôt à gauche, en particulier pour éviter un imposant piton,
avant d'arriver à l'étonnant sommet calcaire du pic de Moredo, justement
surnommé roca Blanca. Abords rocailleux mais immense panorama, de Estats et
Saint-Barthélemy au Néouvielle et surtout tout Aigüestortes où je
désespère de reconnaître les sommets.
Revenir en arrière jusqu'au pied de l'imposant piton. Plonger alors dans la
raide pente d'herbe et rochers, droit dans la pente vers l'estany del Ras
(c'est le seul passage). Au mignon estany del Ras (2318m), franchir le
collet au NO et descendre prudemment le petit ressaut de calcaire délité.
Suivre ensuite tranquillement la rive gauche de la paisible vallée de
Llançanes. Parcourir de douces pelouses, les arbres apparaissent peu à peu
et vers 1950m, la forêt prend le dessus et le terrain devient plus confus.
Continuer la descente (rive gauche dans mon cas) en se guidant au bruit du
ruisseau, sans difficulté (sous-bois inexistant). À 1750m, j'ai croisé un
sentier bien marqué qui filait à l'ouest et m'a ramené au pré du départ.
Longueur : | ** (1300m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, orientation) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Véron, 100 Randonnées en Catalogne, page 173 (Moredo par Llançanes) |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 754a (Bonabé) | |
Conditions : | 2008/08/24, beau |