À l'est du Valier, au-delà des profondes dépressions des ports d'Aula et de Salau, la chaîne se redresse temporairement pour porter le sommet bicéphale du mont Rouch, second sommet du Couserans et totalement inconnu sauf des farouches amateurs de bambée ariégeoise : près de 2000 mètres de dénivelé raide tout du long pour y accéder par la France et guère moins par l'Espagne. Au sud, le massif se développe longuement formant le pendant méridional du massif du Valier. La haute vallée du Salat est actuellement sous pression de la possible réouverture de la mine de tungstène de Salau (présence d'amiante ? d'arsenic ? risques mal définis et pas clairs).
Alors qu'il est si rapide d'atteindre le pic de Fonta depuis le col de Pause, son versant nord sauvage permet un circuit plus ambitieux. De Moulin Lauga (541m) suivre les panneaux pour prendre près de l'usine désaffectée le bon chemin de Sahusset. À la fontaine du hameau (782m), repartir NO sur un chemin. Il se perd après un ravin, je suis monté droit vers la crête en utilisant des sentes pour passer quelques ronciers, 150m assez pénibles. Sur la crête, le cheminement est facile et évident mais ça grimpe rude avec de rares moments de répit. Laisser à 1500m un sentier qui part vers la cabane de Fonta pour rester en crête jusqu'au pic de Fonta (1934m). Vue spectaculaire sur le Valier, près de 2000m d'élan vertical. Le mont Rouch enneigé est élégant aussi.
Retour par Estours. Suivre la serre de Durban, parfois aérienne. Des sentes traversant le flanc herbeux raide indiquent la manière d'éviter certaines portions (temps sec nécessaire). Au col de Pause (1527m), prendre à l'ouest le sentier qui passe sous le faux col de Pause et descend dans le vallon de Bibet. À la ruine (1340m), suivre le sentier longtemps horizontal qui mène à l'Artigue (un peu confus au moment où il commence à descendre, il se fait alors discret avant de redevenir clair pour franchir des barres). De l'Artigue (1053m), il ne reste qu'à descendre la vallée d'Estours, belle mais ô combien longue, surtout les 4 km de route pour finir.
Longueur : | *** (1400m, > 22 km) |
Difficulté : | ** (un peu hors sentier, crête aérienne et pentes raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | récit supprimé sur pyrenees-team |
Conditions : | 2016/05/21, beau, chaud |
Similaire au tuc de Bignau en plus court. La combe E qui descend du Cour Vic à la cabane d'Areau garde bien la neige. Belle vue sur Valier - Cuns d'Aula.
Longueur : | * (1000m depuis Lasserre, 600m depuis le col de Pause) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2017/02/11, voilé, vent fort le matin, neige 1100m (skis) |
Itinéraire hivernal intéressant mais assez long si on part de Lasserre (1120m) : suivre la route du col de Pause (1545m), non déneigée au-delà de Lasserre, continuer jusqu'au port d'Aula (2260m) à la vue bornée, puis monter au SE au tuc de Bignau (2395m), petit sommet insignifiant mais à la vue dégagée. En hiver, bonne visibilité nécessaire, pour ne pas errer entre grands clots et dolines au relief confus.
Longueur : | ** (1300m depuis Lasserre) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2010/02/14, beau au-dessus d'une mer de nuages 1500-1700m, neige 1100m (skis) |
2013/03/16 (col de Pause), voilé puis beau, vent très fort, neige 1100m (skis) |
Parcours de la crête du col de Pause à la frontière puis jusqu'au port d'Aula, nombreuses échappatoires. Fait dans le brouillard avec de rares ouvertures, étrange ambiance. Du parking (1527m), le pic de Montbuou (1831m) semble tout proche, la perspective est faussée car la pente se redresse fortement, rude démarrage. Récompense au sommet avec un groupe d'isards dont plusieurs chevreaux. Après le pic, la crête étroite domine des pentes herbeuses très raides et demande de la prudence. Facile traversée du pic des Aymesses (2036m), puis de nouveau quelques passages demandant de l'attention dans la montée au pic des Accenteurs (2371m). Sans problème jusqu'à la frontière (tuc de Berbégué, 2477m) et par celle-ci jusqu'au port d'Aula.
Longueur : | ** (1200m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, pentes herbeuses raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2020/05/17, bouché, timides éclaircies, neige 2400m/2200m |
Depuis le col de Pause (1545m), rejoindre le col de Courbe (1960m) au-dessus de l'étang d'Areau. Ensuite, il va s'agir de traverser le vaste cirque de Berbégué, d'abord sur un sentier correct vers 1900m-1950m, puis en s'élevant totalement au pif, en gardant une direction S-SO pour passer à une cabane bien cachée vers 2180m avant de rejoindre le vallon d'Aurénère, puis la frontière et le pic de Montaud. Pour le retour, il est plus intéressant (et guère plus difficile) de monter au NO au pic de Montagnol (2454m) pour suivre la crête qui ondule faiblement jusqu'au tuc de Berbégué (2477m) avant de rejoindre la route du port d'Aula (quelques passages surplombent des pentes herbeuses assez raides et demandent un peu d'attention). On bénéficie ainsi de belles vues sur la face E du Valier.
Longueur : | ** (1200m) |
Difficulté : | ** (orientation, traversées de pentes raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 73 (circuit plus facile) |
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 13 (sans circuit) | |
Conditions : | 2001/07/28, brouillard puis beau au-dessus |
On accède sans problème au port de Salau (2087m) en suivant la piste pastorale de Plagnau Long (interdite à la circulation, ce qui ne semblait pas retenir grand monde en 2002) puis le beau chemin aménagé qui mène au col et aux ruines de sa « cathédrale ». Du col, éviter par l'ouest le pic de Portabère et rejoindre une arête secondaire pour atteindre la crête sud du Montaud au point 2308m. Suivre la crête jusqu'au sommet (traces de sentier). Pour le retour, suivre la crête E, effilée mais sans la moindre difficulté, jusqu'au pic de Lane Formente (2227m). Descendre sur la croupe au SE et rejoindre le vallon au sud (du col précédant le pic de Lane Formente, il est possible d'éviter la petite remontée en utilisant des sentes à flanc mais elles finissent par se perdre dans les raides pentes herbeuses du haut du vallon). Descendre dans le vallon (quelques traces de passage) avant d'obliquer doucement S-SO en se rapprochant d'un ruisseau issu d'une résurgence à mi-falaise, aisément repérable. Traverser ce ruisseau vers 1600m, le chemin de montée est tout proche, au-dessus de la cabane de Pouill qui a servi de repère. Pour éviter le retour par la piste, prendre à 1350m un chemin balisé en jaune (panneau grange d'Espis). Ce chemin bien tracé descend dans les bois en offrant de belles vues sur le massif du Mont Rouch, avant de retrouver la piste à huit cents mètres du parking.
Longueur : | *** (1500m) |
Difficulté : | * pour le port de Salau, ** pour le circuit (hors sentier, beau temps sec recommandé) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 59 (aller) |
Conditions : | 2002/05/20, beau |
Visite de la crête qui s'étire au SE du port de Salau (2087m) vers les Monts Rouch. Elle est sans difficulté jusqu'au pic de Géu (2499m). Ensuite, elle devient plus laborieuse, sans présenter de réelles difficultés mais avec des passages sur pentes raides de gispet (temps sec et prudence indispensables). La descente du pic de Bassibié (2547m) sur le portanech de Bégé (2405m) est particulièrement longue. La crête vers le pic des Mulats (2550m) devient plus rocheuse et plus effilée. C'est parfois aérien et il faut poser les mains sans que ça dépasse le I+. Bonne visibilité, je peux maintenant imaginer le panorama du sommet du Mont Rouch (au moins vers l'ouest). Descendre prudemment vers le portanech des Mulats (le terrain n'est pas fameux) puis sans problème vers les Clos de dessus où l'on trouve le rapide sentier de retour.
Longueur : | *** (1800m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, pentes raides, petite escalade exposée, terrain médiocre) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2004/08/22, léger voile, vent assez fort |
Second sommet du Couserans, plus haut que Valier ou Certascan, le double sommet du mont Rouch est à peu près inconnu : en plein été, je n'ai effectivement vu personne de toute la journée. Il faut dire que son ascension demande un certain courage. Sentier sauvage et direct jusqu'au joli site des Clos de dessus (prudence au passage du cirque de Léziou, surtout si humide, et névé tardif au passage d'une ravine). À la cabane (2020m, reconstruite en 2001, redétruite en 2004, re-reconstruite en 2005), direction sud pour une montée pénible dans les éboulis jusqu'à la crête frontière (col de Servi, 2600m) au pied du vertex de Mont Roig, puis sans difficulté jusqu'au Mont Rouch (la brèche entre les deux sommets est sans difficulté). Visibilité médiocre (à peine jusqu'au Valier). Retour par la voie normale, le long de la crête du pic du Laquet. Si les genoux et les cuisses résistent, la descente est rapide.
Longueur : | *** (1950m) |
Difficulté : | ** (pentes raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 79 |
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 27 | |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 783 | |
Conditions : | 2003/07/25, beau mais brumeux, vent fort SE |
Parcours de la crête frontière au fond du cirque de Léziou. Isards à
plusieurs occasions dont une demi-douzaine de couples chèvre placide -
chevreau batifolant, deux bouquetins peu farouches, des fleurs en abondance,
des fraises des bois et aucun humain de toute la journée. Départ au début
de la piste de la Plagne (980m) pour suivre la piste puis
le rude sentier efficace jusqu'aux Clos de dessus
(2000m env.). Montée dans les pelouses au portanech des Mulats (2452m) puis
crête facile (petit II au début) jusqu'au pic du Portanech (2560m). La suite
de la crête est délicate jusqu'au col de Léziou (2441m) : descente d'abord
par le fil aérien puis, pour éviter une partie rocheuse difficile, long
passage dans l'abrupt versant nord, terrain à isard demandant une extrême
prudence. La montée au pic de Moustiry (2576m) est plus facile, toujours en
évitant des sections par le versant nord devenu plus accueillant. Le pic de
Moustiry est un étrange plateau fracturé. Montée raide au vertex du mont
Rouch (2848m), bouquetins intrigués, beaux lacs de la Gallina et mont Rouch
(2868m) double. Retour par la voie normale ralentie par les fleurs et les
fraises des bois tout en bas.
Longueur : | *** (2100m) |
Difficulté : | *** (escalade II, terrain à isard délicat) |
Intérêt : | *** (pour ariégiste amateur de fleurs et animaux) |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2022/07/03, beau |
Très long circuit pour aller visiter le superbe site des estanys de la Gallina. Départ au début de la piste de la Plagne (980m) pour suivre la piste puis le rude sentier efficace jusqu'au mont Rouch (2868m). Ça grimpe vite, pas un replat, secteur sauvage.
Du sommet, parcourir la crête vers le vertex de Mont Roig, le laisser à droite et suivre la large croupe vers le pic de la Gallina (2757m, ou pic Major de la Gallina), jolies vues sur les lacs, côté Gallina et côté Tartera/Buixasse. La descente du pic au sud est très raide et demande de l'attention, rester dans les rochers à peine côté ouest. Collet (2648m) et montée facile versant ouest de la crête au pic Inferior de la Gallina (2727m). Encore plus belle vue s'y ajoutant les estanys de Calberante et de la Gola. Poursuivre vers le Ventolau, crête déchiquetée, un pas un peu délicat, collet (2623m). Descendre facilement à l'estany Major de la Gallina pour trouver l'agréable sentier qui visite les lacs, peut-être le plus bel ensemble lacustre des Pyrénées. Passer au refugi Enric Pujol (2289m), poursuivre la descente jusqu'à un clot (2100m env.). La suite est moins claire pour rejoindre l'estany de Mollàs (2011m). J'ai tenté de traverser directement, hors sentier confus avec plusieurs ravines à couper. Il faut de toute façon passer à la cuvette 1975m pour couper le riu de la Ribereta, peut-être est-il aussi simple de poursuivre plus longtemps sur le sentier ? De l'estany de Mollàs, monter doucement avec de bonnes sentes, au changement d'orientation on trouve quelques cairns et les restes d'un chemin bâti qui conduisent à un vaste plat (2070m) puis à l'estany del Port (2035m) sous le port de Marterat (2217m) rapidement atteint. Descendre versant français et à l'excellente source de Mariole, suivre la trace balisée rouge qui rejoint le vallon de Crusous. Descente jusque vers 1950m en laissant en contrebas la cabane et montée éprouvante au col de Crusous (2203m). Reste le rapide sentier descendant aux mines d'Anglade (1204m) et 2,5 km de route pour finir.
Longueur : | *** (2700m, > 25 km) |
Difficulté : | ** (orientation, hors sentier) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2017/08/03, beau, chaud, vent bienvenu |
Cirque oublié pourtant très rapide d'accès depuis que la route de la mine d'Anglade n'est plus barrée. Site austère dont l'intérêt est renforcé en hiver par la grande cascade gelée.
Longueur : | * (300m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 62 |
Conditions : | 2008/03/15, voile épais, quelques gouttes |
Randonnée typique du Couserans : long, raide, sauvage et tranquille. Bon sentier jusqu'à la cabane de Saubé (1533m) puis droit dans la pente. Balisage jaune jusqu'au col de Crusous (2203m). La barrière barrant la route d'accès à la mine d'Anglade (1230m) ne semble plus fermée depuis l'abandon de la mine, ce qui évite une heure de marche sur route goudronnée. Deuxième visite avortée sur la crête au-dessus du col de Crusous : vent violent et mauvaises conditions avec alternance d'herbe, glace et neige fondante. Visite du cirque d'Anglade au retour.
Longueur : | ** (1400m depuis la mine) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 77 |
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 19 | |
Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 64 (partiellement) | |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 1996/08/17, belles éclaircies |
2008/03/15 (col et guère plus), voile épais, vent violent, neige pourrie 1900m |
À Salau (850m env.), rejoindre les immeubles des mineurs et prendre le sentier de la cabane de Douillous (panneau Freychet/Douillous/Soubirou). Le sentier bien tracé mène à un chalet (1052m). Ayant sans doute raté l'embranchement du sentier de Douillous, droit au sud dans la sapinière facile pour retrouver le chemin au-dessus. Le chemin rejoint le ruisseau du Freychet (1273m) et se perd dans une prairie humide. Continuer à remonter le vallon et une centaine de mètres au-dessus des derniers arbres, partir sud (vague sente) pour rejoindre la crête et peu après la petite cabane de Douillous (1627m) qui ne se découvre qu'au dernier moment. Suivre longuement la crête pour aboutir au cap de Mont Sain (2276m). Sentier efficace sur 400m puis hors sentier soutenu, ça grimpe vite, plus de 1400m de dénivelé en 2h30 (incluant une pause à la cabane). Direction sud avec la facile crête, passer au pic de Soubirou (2277m), ça oscille un peu et après le point bas (2161m), monter au pic de l'Arrech (2350m). La descente est raide sur une crête étroite (petit passage de désescalade facile) pour rejoindre le col de Crusous (2203m). Autant en profiter pour faire un saut (de 400m...) au cap de Ruhos (2618m). Panorama brumeux, vent pénible depuis la cabane de Douillous, ça commence à bien faire, je ne prolonge pas jusqu'au pic de la Montagnoule.
Pour rentrer, revenir au col de Crusous et descendre rapidement à la cabane de Saubé (1533m). Juste en dessous, prendre à droite l'agréable sentier ombragé (balisage jaune) qui ramène à Salau.
Longueur : | *** (1700m+400m) |
Difficulté : | ** |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2014/06/07, foehn agité, fortes rafales |
Ossèse (930m), port de Marterat (2217m, 2h30), bel estany del Port (2035m), passerelle en aval de l'estany Xic, sentier cairné, superbe estany de Mariola (2270m) dans un site paisible, coll de la Ribereta (2400m) à l'ouest du lac. Direct vers le Montareing : monter nord droit vers la barre, gispet raide, cheminée oblique à droite du principal couloir herbeux, II un peu herbeux et un petit bloc coincé en II+, puis facile jusqu'au pic de Montareing ou de Mariola (2661m). Crête jusqu'au pic de la Montagnoule : peu d'escalade (quelques II) mais concentration continue, crête étroite parfois bien aérienne, le rocher humide versant nord est une savonnette, pas d'échappatoire notée, une heure.
Pic de la Montagnoule (2623m), cap de Ruhos (2618m), col de Crusous (2203m), descente E avec vague sentier. Vers 1950m, les gens raisonnables rejoindraient au sud le sentier du port de Marterat. Moins sensé, cabane de Crusous (1885m), discret sentier derrière, il oblique à gauche, ruine, gros cairn laissé à droite, éperon franchi par un passage aérien, cabane de l'Arrech (1777m). Descente raide en visant une croupe herbeuse où il est évident qu'il faut passer vu d'en haut, vagues traces s'effaçant sur le bas. Comme la fois précédente, entrée dans le bois au mauvais endroit, recherche galère du sentier obligatoire menant au gué sous le plat de Lauze, vraiment déconseillé.
Longueur : | *** (2100m) |
Difficulté : | *** (petite escalade, crête aérienne, terrain ariégeois) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2016/09/11, beau, rares nuages |
Une belle balade hivernale, sous l'œil noir du Valier, parfaite en
raquette. Depuis le gîte d'étape de Rouzé-d'en-Bas (980m), accessible par
une route non portée sur les vieilles cartes, suivre le GR10 jusqu'au col de
la Serre du Cot (1546m). Suivre alors au sud la (très) longue et large crête
sans difficulté jusqu'au pic de la Tèse ou de Lizert d'Assacs (2254m) ; les
derniers mètres sont un peu raides et, selon la neige, un piolet est
rassurant. Descendre à un collet, monter au cap de Mont Sain (2276m) (même
remarque). J'ai pris à tort ce sommet pour le Soubirou (je n'avais que la
carte 1:50000 à l'époque) et je me suis arrêté là alors qu'il fallait
franchir un deuxième collet pour atteindre le vrai pic de Soubirou (2277m).
Tout du long, le regard est régulièrement attiré par la grande face E du
Valier, largement visible dans l'échancrure du col de Pause, mais le massif
du Mont Rouch est aussi assez impressionnant. Le retour se fait par le même
chemin mais les aventuriers peuvent effectuer une descente expéditive : au
mamelon au sud du col des Portes, descendre la large croupe NO, droit vers
le Valier. Au cours de la descente, noter le hameau de Rouzé-d'en-Haut qui
sert de repère. Suivre la croupe jusqu'à la forêt où elle se rétrécit
brutalement (1500m). Descendre alors au nord dans les arbres pour trouver un
vague sentier qui longe la crête largement en contrebas avant d'y revenir
(et de s'y perdre) quand celle-ci s'assagit. Descendre toujours NO jusqu'à
une clairière avec une grande ruine (1242m). Ne trouvant trace d'un sentier
pourtant probable, une descente directe N-NE dans la forêt (raide mais sans
problème) conduit directement à Rouzé-d'en-Bas (vu d'en bas, il fallait
peut-être continuer NO pour atteindre une autre clairière toujours
sur la croupe vers 1060m avant de traverser vers Rouzé-d'en-Bas ?).
Longueur : | ** (1350m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** (+1 en hiver) |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 67 |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 790 | |
Conditions : | 2002/01/20 (Mont Sain), grand soleil, neige 1500m/1200m (raquettes) |
Itinéraire symétrique du précédent, tout aussi
intéressant. Départ dans la vallée de Bielle, aux granges de Crouzillou
(930m). GR10 jusqu'au col de la Serre du Cot (1546m) puis longue crête
jusqu'au pic de la Tèse. Par bonnes conditions, continuer
jusqu'au Soubirou deux collets plus loin. Pour le retour, je voulais rentrer
par Ardio mais j'avais noté à l'aller la corniche peu engageante du col des
Portes. Au mamelon 2018m, j'ai donc suivi au NE la croupe qui ferme au sud
le joli vallon d'Ardio (Tal de la Lauze) avant de rejoindre l'entrée du
vallon (1528m). En dessous, la neige masquait généralement le sentier mais
la descente ne pose pas de problème en restant très haut au-dessus du
ruisseau. On débouche de toute façon sur la piste qui ramène à la
voiture. En sens inverse, le départ du sentier est peu évident : une
centaine de mètres avant le ruisseau d'Ardio, ouvrez bien les yeux.
Longueur : | ** (1350m) |
Difficulté : | * (orientation pour le circuit) |
Intérêt : | *** (en hiver) |
Schéma : | voir Soubirou par l'ouest |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Lafforgue, L'Ariège en raquettes (par Ardio) |
Conditions : | 2006/01/14 (Tèse), grand beau, neige 930m (raquettes) |
Départ dans la vallée de Bielle, aux granges de Crabude (990m). GR10 jusqu'au col de la Serre du Cot (1546m) puis sommet à droite. La vue sur le versant est du Valier est le principal attrait de ce modeste belvédère. Un circuit est possible en empruntant le sentier horizontal qui relie le col de la Serre du Cot au vallon de l'Ardio à proximité de la source de Fajolie, d'où un sentier (peu visible au départ) descend raide jusqu'à la piste.
Longueur : | * (750m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | * |
Schéma : | voir Soubirou |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2007/01/01, beau, doux |
Sentier balisé et facile jusqu'au château. Le site porte bien son nom :
toutes les vallées environnantes sont bien visibles mais aussi les sommets
des vallées d'Aulus et d'Ustou. Le Valier avec sa longue crête nord est
remarquable ainsi que mont Rouch, Montabone et ce jusqu'à la pique Rouge de
Bassiès. En hiver, quand les arbres ont perdu leurs feuilles et que la neige
accroche les sommets, c'est un enchantement.
On peut faire un assez long circuit en suivant la crête à l'est. Le tout début est laborieux mais ensuite on progresse facilement sur un sentier au milieu des buis de la crête étroite puis sur de larges croupes boisées. Continuer ainsi jusqu'au pic du Ramari, plus loin qu'on ne le pense. Peu après, on trouve le « lac » de la Lane (mare boueuse). Le circuit peut s'arrêter là mais il est très intéressant de faire un aller-retour au tuc de l'Adosse : continuer à l'E, monter au tuc de la Goulauze (1500m), passer une bosse et descendre à un collet (1411m), monter enfin au tuc de l'Adosse (1669m). Panorama admirable, un des plus beaux du Couserans : Valier, mont Rouch, Montabone, Bassiès, Trois Seigneurs sont bien présents. Revenir au lac de la Lane et plonger au sud dans la pente déboisée pour trouver à 1120m un sentier balisé rouge-jaune qui traverse vers l'ouest avec de faibles oscillations et une déprimante remontée sous le Mirabat. Ce retour est agréable mais long. On retrouve le sentier de montée au croisement 810m.
Longueur : | * à *** (630m pour le château, 1000m / 17 km pour le circuit, 1550m / 21 km avec le tuc de l'Adosse) |
Difficulté : | * (château), ** (circuit : hors sentier) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 24 (Mirabat) |
Conditions : | 2006/12/31 (sans l'Adosse), beau |
2014/02/23 (avec l'Adosse), beau, neige 1400m/1300m |
Départ 900m avant l'embranchement de la route de Guzet (960m). Emprunter la piste pour rejoindre la Porte (1122m) qui donne accès au plateau d'Ajéou. Suivre à l'ouest quelques instants un chemin balisé jaune puis le faîte du sarrat de la Formente. Après un lacet à droite, le sentier retrouve la crête à 1340m. Laisser filer le sentier à flanc pour rester sur la crête, longer quelques rochers, traverser le Picou et atteindre le tuc de l'Adosse (1669m) au beau panorama même par temps gris.
Descendre à l'ouest au premier collet (1411m) pour chercher le sentier revenant au point 1340m. Impossible de trouver le sentier au début, suivi de vagues traces un peu trop bas puis en remontant à flanc, le voici, ouf. Retour au sarrat de la Formente puis tour sur le plateau d'Ajéou en suivant le balisage jaune (le gouffre d'Ajéou est peu remarquable).
Longueur : | * (850m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 27 |
Conditions : | 2014/12/26, plutôt beau puis plutôt gris |
Balade hivernale offrant une large vue sur les sommets d'Aulus et de Massat ainsi que sur le Valier dominateur. Départ à Ercé (617m) ou plus haut sur la route de Navée (max 914m) pour l'aller-retour. Cheminement clair longtemps sous les arbres, balisage jaune puis balisage rouge-jaune du tour du Garbet et enfin montée à vue au sommet. Pour le circuit, poursuivre la crête au SE jusqu'au col Dret (1454m) avec un détour conseillé au dôme de Garrasssoula (1687m). Du col Dret, pour profiter du soleil, j'ai suivi un vieux sentier rive droite qui disparaît au plat 1270m (le sentier normal est rive gauche). Retour du balisage approximatif à Encise (1010m env.).
Longueur : | * (900m à 1200m) |
Difficulté : | * (+1 pour le circuit) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Fauroux & Audoubert, 50 balades et randonnées dans le Couserans, page 29 (aller-retour) |
Lafforgue, L'Ariège en raquettes, page 52 (aller-retour) | |
Conditions : | 1999/01/16 (AR), beau voilé, neige 1000m |
2023/01/14 (circuit), plutôt beau avec petits nuages, traces de neige 1600m |
Sommet entouré par une quinzaine de lacs, le Ventolau semble peu fréquenté
par le sud : le terrain est facile mais on n'y trouve guère de sentier et
encore moins de cairns. Juste avant Cerbi (1410m), une mauvaise piste
impraticable aux voitures normales conduit en 6 km au planell de
Sartari (1958m). Traverser le pla vers l'est en direction d'une entaille
évidente. On trouve rapidement rive droite du ruisseau un bon sentier qui
mène à un coral ruiné (2220m env.). Laisser le vieux sentier qui file au sud
et remonter les pelouses du vallon vers le nord, puis, au flair, toujours
direction nord, franchir de petits ressauts et nervures jusqu'à dominer
l'estany de Ventolau (2346m). Contourner le lac par l'un ou l'autre côté
(plus facile par l'est) et s'élever, toujours hors sentier, jusqu'au vaste
plateau des Tres Estanys qui sont plus nombreux si on compte les
laquettes. Circuler entre ces beaux étangs aux formes complexes pour
atteindre l'étang le plus au nord et remonter (hors sentier bien sûr) pour
trouver encore deux petits étangs (un peu à l'ouest et au-dessus du premier,
on peut aller voir d'en haut l'estany de la Gola). Monter au pic de
Ventolau en rejoignant aussi bien sa crête ouest (pente herbeuse raide) que
sa crête sud (pente pierreuse assez raide). La vue est d'abord remarquable
sur les étangs de la Gallina au NO et sur ceux de Ventolau au S mais le
panorama est aussi ouvert sur les montagnes catalanes, de l'Estats à la
Maladeta. Si l'on n'a pas de raison de repasser à l'estany de Ventolau, le
retour par l'estany de la Gola est plus court.
Longueur : | ** (1500m depuis Cerbi, 900m depuis le terminus de la piste) |
Difficulté : | ** (orientation, hors sentier, guère de traces) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome V, topo 786 (par la Gola) |
Conditions : | 2007/06/23 (estany de Ventolau), beau |
2007/06/24 (pic de Ventolau), plutôt beau avec passages nuageux, vent fort |