Secteur de transition assez mal défini, faisant la jonction entre le massif Estats - Coma Pedrosa et le massif de l'Aston. On y trouve plusieurs lacs bien connus des pêcheurs et la pique d'Endron, sommet secondaire très parcouru en hiver du fait de son couloir N (le créneau d'Endron), proche course d'initiation à l'alpinisme hivernal. À noter le refuge de l'Étang Fourcat qui est le refuge gardé des Pyrénées le plus éloigné de son point de départ (1300m de dénivelé ; seul le refuge du Portillon est plus éloigné mais il y a deux haltes intermédiaires possibles). Un séjour à ce refuge se justifie pleinement pour gravir les sommets environnants.
À Mounicou (1100m), suivre le GR10 vers Artiès (E). Après quelques lacets, le sentier aménagé traverse en corniche toute la montagne de Prunadière, en passant au refuge de Prunadière (1615m) avant d'atteindre la crête pour descendre sur Artiès (où nous n'irons pas). Compter deux heures en flânant. Au passage, le sentier offre des vues fabuleuses sur la pique Rouge de Belcaire et le Montcalm qui se dévoile au fur et à mesure de la progression. À faire au printemps quand les sommets sont encore enneigés. Le refuge de Prunadière est un modèle du genre : une petite table avec cinq chaises, un étage propre pour dormir, une cheminée avec du bois à profusion et une scie pour le couper, une source à proximité, une orientation à l'ouest pour jouir du soleil de l'après-midi en profitant d'une vue remarquable. Retour par le même chemin.
Pour allonger la balade, au retour, quitter le GR10 vers 1400m pour prendre un autre sentier construit, balisé en jaune et qui se dirige au sud avant de grimper en quelques lacets pour rejoindre vers 1650m la piste de Tignalbu, diverticule de la piste de Soulcem (le balisage conduit aux étangs du Picot et à l'étang Fourcat). Profiter de la vue sur le fond de la vallée de Soulcem (Médécourbe en particulier) et descendre tranquillement par la piste pour rentrer à la voiture, en partie par la rive gauche du ruisseau de Mounicou.
Longueur : | * (800m/5h pour le circuit complet ; 500m/3h sans la deuxième partie) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2002/01/06, grand soleil, neige 1700m dans les combes |
Crête ariégeoise fréquentée exclusivement par les isards. Jolies vues sur le massif, les escarpements de la pointe d'Argent sont impressionnants. À Mounicou (1100m), GR10 jusqu'à la cabane de Prunadière (1615m), source chétive. À la cabane, un ancien sentier (antique balisage jaune) s'élève en lacet dans la forêt. Il disparaît vers 1800m, sortir rapidement de la forêt au sud pour remonter la pente herbeuse qui conduit à un collet de la crête vers 1980m. Crête constamment laborieuse, d'abord pins et rhododendrons puis successions de tours rocheuses raides au nord et à désescalader au sud. Pas de réelle difficulté mais terrain demandant de l'attention tout du long. Au Bouan (2070m env.), mauvaise surprise (ce n'est que la première), la crête s'effondre. Rejoindre la brèche en descendant d'abord ouest puis par des virettes vers le seuil, terrain médiocre. Feinter certaines pointes par l'O, terrain raide et multiples nervures à couper, ça n'avance pas plus vite que sur le fil. Montée raide à la pointe 2282m qui masque les Cadelats, la crête devient étrange, multiples tours déportées, avant une nouvelle montée raide au sommet nord (2372m) des Cadelats. Rejoindre laborieusement le sommet sud (2363m) avec une tour semblant difficile (feintable par l'ouest, délicat). J'ai ensuite feinté par l'ouest un long morceau de crête jusqu'au col 2276m. Montée enfin facile à la large crête herbeuse des Laquels (détour par la croupe à droite), sommet (2630m) et poursuite au sud. La crête devient rocheuse et sans doute difficile avant le col de l'étang des Clots. Descendre la pente herbeuse à l'ouest pour trouver le bon sentier de Tignalbu qui ramène joliment au GR (fontaine merveilleuse à la cabane de Tignalbu).
Longueur : | *** (1800m) |
Difficulté : | *** (terrain ariégeois raide, attention continue) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Camptocamp.org (Cadelats plus direct, en sens inverse) |
Conditions : | 2022/08/10, beau, cumulus |
La troisième tentative fut la bonne, avec une neige ferme abondante. Après
les étangs, l'accès à la crête NO du Picot se fait par des pentes raides
herbeuses qui étaient la cause des deux échecs précédents. Les étangs
superposés méritent la balade et la vue depuis le sommet est belle et assez
ouverte, en particulier sur l'étang de Gnioure, l'étang Fourcat et les
étangs du Picot.
La vue sur les sommets environnants est masquée au sud par le pic de Malcaras et, de ce fait, elle est plus complète
depuis celui-ci ou depuis le pic de l'Étang
Fourcat. Le dénivelé moyen est compensé par la raideur permanente de la
montée.
Remarque : les deux topos ci-dessous font d'abord monter au troisième étang (le plus grand) avant de rejoindre la crête par une pente herbeuse raide. En présence de neige, il est plus facile de s'élever au-dessus du deuxième étang pour rejoindre directement la crête, en évitant de se laisser attirer trop à gauche vers un col bien marqué (viser la rencontre avec le contrefort mal défini qui sépare les deuxième et troisième lacs, voire légèrement à sa droite).
Longueur : | ** (1250m) |
Difficulté : | * pour les étangs, ** pour le sommet |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 112 |
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 51 | |
Conditions : | 1995/11/20 (col au-dessus des étangs), beau |
1997/11/11 (étang supérieur), couvert, neige 1950m | |
2000/03/12 (sommet), grand beau, neige 1600m (crampons) |
Circuit compliqué pour voir plein de lacs et peu de monde. De Pradières (1150m), monter à Izourt puis vers l'étang Fourcat jusqu'à l'orri de la Caudière (1942m). Cent mètres au-dessus, après une pointe au sud, le sentier passe près d'un plat (2030m env.). Quitter le sentier pour traverser le plat et poursuivre en courbe de niveau. Après quelques fantaisies ariégeoises dans les rhododendrons, on aperçoit une vague sente juste au-dessus des rochers qui plongent vers Izourt. Rejoindre la sente (tout ce qui reste du sentier de la carte), elle disparaît vite sur l'épaulement 2041m. Suivre le ruisseau des Clots (plutôt rive gauche où il y a moins de rhododendrons) jusqu'à l'étang des Clots (2279m), au bout d'un corridor joliment fermé par deux piliers. Du déversoir, s'élever vivement rive gauche, atteindre le col (2468m) et suivre la crête facile jusqu'au Picot (2707m).
La crête sud, raide et exposée, est peu difficile en zigzaguant (passages de II). À la brèche (2583m), elle devient plus dure. Couloir délicat à l'est, plutôt dans les rochers que dans le gispet très raide (le versant O semble plus facile) pour rejoindre le vallon de gros blocs et le remonter (langues de neige heureusement) jusqu'à croiser l'itinéraire étangs du Picot - étang Fourcat où l'on retrouve sentier et balisage. La suite est longue mais visite de beaux étangs : étang Fourcat, étangs de Petsiguer avant de plonger sur l'étang d'Izourt et de rentrer par la rive gauche.
Longueur : | *** (1900m) |
Difficulté : | ** pour le Picot (hors sentier), *** pour le circuit (désescalade exposée, pentes herbeuses raides) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2015/07/14, beau |
Montée au Malcaras par les étangs du Picot, crête jusqu'au pic de l'Étang
Fourcat, retour par Caraussans ; plein de jolis lacs, un vaste panorama et
un coin peu fréquenté après les premiers étangs. Départ du barrage de
Soulcem (1560m) pour suivre le sentier excessivement balisé des étangs du
Picot. Au quatrième étang (2416m), continuer sur l'itinéraire balisé qui se
dirige vers le refuge de l'Étang Fourcat. L'abandonner quand il franchit la
crête nord du Malcaras (point 2645m) pour suivre cette crête facile jusqu'à
l'antécime nord du Malcaras (point 2859m sur la carte, l'altitude me
semble trop élevée). On distingue le cairn sommital du Malcaras mais une
série de dents se dresse devant. Sans aucune difficulté, revenir un peu en
arrière pour contourner l'antécime nord par l'ouest, laisser une première
brèche et rejoindre la seconde.
De là, on peut s'amuser à gravir les premières dents, faciles, jusqu'aux
avant-dernières, progressivement plus aériennes ; la dernière est clairement
difficile (rappel + escalade IV selon Sébastien). Revenir à la brèche,
descendre facilement versant Fourcat pour perdre une trentaine de mètres et
remonter au-delà de la dernière dent. Pour cela, j'ai visé un couloir
herbeux dans le contrefort est de la dent inaccessible, en évitant son fond
par une virette rocheuse (escalade II un peu aérienne). Au-dessus, deux
étroits couloirs herbeux sont visibles. J'ai escaladé le rocher entre les
deux (II assez long) avant de rejoindre celui de gauche. Revenu sur la
crête, plus de difficulté jusqu'au sommet. D'en haut, un autre couloir
herbeux plus proche du Malcaras semble peut-être plus facile ?
Descendre au sud au collet 2738m et suivre la crête un peu aérienne mais sans difficulté (I+) jusqu'au pic de l'Étang Fourcat. Suivre la crête au SE jusqu'au collet et descendre la pente herbeuse assez raide vers le plus haut des étangs de Caraussans (2594m). Parcourir ce charmant site aux multiples estagnols, par où vous chante. Ne pas oublier de revenir au sud pour trouver le sentier balisé qui vient du port de Caraussans et qui plonge rudement jusqu'à la piste de Soulcem. Reste près de cinq kilomètres de piste et route pour revenir à la voiture.
Longueur : | *** (1500m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, escalade II, pentes raides) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2010/09/19, beau, photos |
Visite à saute-mouton pour de magnifiques lacs. Départ du barrage de Soulcem (1560m) pour monter raidement aux étangs du Picot. Au troisième étang (2286m), rejoindre la crête au SO vers le point 2459 par une pente facile. Remonter la crête, passer la récente pointe Michel Sébastien (2648m) qui a belle allure depuis les étangs et offre une jolie vue sur l'enfilade des étangs du Picot, bel hommage à cet amoureux des eaux vives. Ce n'est en fait qu'une épaule de la crête devenue horizontale (on y monte aisément depuis le quatrième étang) avant de remonter vers la pointe 2792m qui offre déjà une jolie vue. Comme la crête vers le Malcaras est difficile, descendre au SE dans le vallon (barres dans l'axe), chaos de blocs. Plutôt que contourner bas la crête, prendre la rampe évidente, rapide d'accès et peu pénible malgré les apparences, et monter au Malcaras (2865m) au beau panorama.
Retour par le magnifique étang Fourcat (2431m), bleu lumineux, et sentier balisé qui ramène aux étangs du Picot. Parcours sportif, grand chaos dans le vallon NE du Malcaras et câbles versant Picot. Vues plongeantes successives sur chacun des étangs, ça compense. Framboises abondantes.
Longueur : | *** (1750m) |
Difficulté : | ** (hors sentier, chaos, passages câblés) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Inspiré par des récits sur pyrenees-team |
Conditions : | 2021/09/05, beau puis léger voile |
Derrière les orris du Carla (1620m), un itinéraire direct pour le pic de l'Étang Fourcat s'élève dans la pente rébarbative, raide tout du long, herbeuse puis pierreuse (jusqu'à 2050m, il existe un sentier au départ peu évident, 200 mètres après la barrière). Il est plus intéressant de faire une boucle en montant par l'étang de Caraussans en suivant le sentier balisé qui démarre aux orris de Labinas. À l'étang de Caraussans (2440m) que le balisage laisse une centaine de mètres à gauche, invisible, on peut soit passer par les laquets pour rejoindre directement le port de Tristaina ou monter à droite au port de Caraussans (2615m) pour suivre ensuite la crête au nord (mon choix pour profiter du soleil automnal). On découvre alors l'Andorre et ses tentaculaires stations de ski. La pointe de Peyreguils (2703m) offre un beau point de vue sur les étangs et l'élégant pic de Tristaina. Un sentier évite ensuite la crête versant ouest puis versant est jusqu'au port de Tristaina. Au-delà, la crête est facile (contournement aisé des rognons rocheux) et procure de belles vues sur les divers étangs. Ne pas feinter le Petit Pic de l'Étang Fourcat (belle vue) et suivre la crête jusqu'au sommet du Grand Pic. La vue, plongeante sur l'étang Fourcat, est assez ouverte que ce soit à l'ouest vers le massif du Montcalm, au sud vers les sommets frontière entourant la vallée de Soulcem ou à l'est depuis le Pic de l'Aspre jusqu'au Saint-Barthélemy. Descente par l'itinéraire direct, rapide (lors de ma première visite, j'y ai battu tous mes records de vitesse de descente en absence de neige : 1250m dévalés en 1h10, soit près de 1100 m/h).
Longueur : | ** (1300m) |
Difficulté : | ** (éboulis raides) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 111 (itinéraire direct) |
M. Sébastien, Pyrénées Ariégeoises (par Caraussans) | |
Conditions : | 1997/10/19, belles éclaircies (itinéraire direct) |
2006/10/31, beau, doux (circuit) |
Ample tour avec de jolis lacs. Izourt débordant, montée par les étangs de Petsiguer (indication à Izourt, balisage jaune) puis étang Fourcat portant encore quelques icebergs, retour par le chemin normal du refuge. Au passage détour par les Hommes de Pierre (2591m, n'est-ce pas plutôt les grands cairns vers 2350m sur le sentier du Fourcat ?) accessibles par le sentier balisé qui va aux étangs du Picot. Étonnamment, tous les lacs du parcours sont visibles depuis le sommet : Petsiguer, Goueille, Fourcat petit et grand, et plongeon sur Izourt.
Longueur : | *** (1450m+180m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2020/06/14, beau parfois voilé, se chargeant doucement, quelques névés |
Montée au refuge de l'Étang Fourcat (2445m) par les étangs de Petsiguer
(compter une heure de plus que le chemin normal) et descente par le chemin
normal. Le tour du cirque est un assez long circuit, amusant, avec de
nombreux passages en II- généralement peu aériens, nécessitant un bon sens
du cheminement pour trouver le passage de moindre résistance ; nombreuses
échappatoires possibles. Depuis le refuge, gagner le port de l'Albeille
(2601m) puis le pic de Tristagne (2878m, 3h) par l'arête SE. Descendre vers
l'ouest au col 2682m. Une longue série de gendarmes ralentit la progression
jusqu'au Petit Pic de l'Étang Fourcat (2820m) puis au Grand Pic de l'Étang
Fourcat (2859m, 4h15). La crête devient aérienne mais sans difficulté (I+)
jusqu'à un collet (2738m) d'où l'on monte trivialement au pic de Malcaras
(2865m, 5h). La descente, rapide, se fait par le raide couloir herbeux issu
du collet 2738m.
Longueur : | *** (1400m+800m) |
Difficulté : | ** (longue crête II-) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 129 (Tristagne) |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topos 850, 851 (accès direct) | |
Conditions : | 2001/08/07 (refuge), beau |
2001/08/08 (sommets), beau un peu voilé, mer de nuages |
L'étang d'Izourt constitue une jolie destination de balade en 1h30 environ (aller). Y monter au choix par le sentier balisé GR10 rive droite ou par un bon sentier rive gauche. Après, c'est plus sauvage, avec un rude sentier de pêcheur (balisage jaune) qui s'élève à flanc puis atteint le site des étangs de Petsiguer au pied du pic de l'Aspre. La montée au pic est un peu sportive (un ou deux passages un peu délicats) et fournit une jolie vue sur la région (le tracé de la montée finale sur la carte IGN 1:50000 est fantaisiste : il faut remonter directement le contrefort ouest du pic). Le point haut de la crête (2765m) est en fait trois cents mètres plus au sud (crête facile). Les courageux en forme peuvent envisager de descendre en passant par le refuge de l'Étang Fourcat (compter +200m/+1h).
Longueur : | *** (1600m) |
Difficulté : | ** (arête terminale) |
Intérêt : | ** |
Schéma : | voir Étang Fourcat |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 127 |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 854 | |
Conditions : | 1999/05/29, ciel voilé, neige 2000m dans les pentes nord |
Long parcours de crête, assez facile jusqu'à l'Aspre, plus difficile pour la fin. À Pradières-d'en-bas (1117m), prendre le sentier (panneau Goulier) qui s'élève sèchement dans les bois (il y a mieux comme démarrage) jusqu'à rejoindre à 1580m le GR10. Suivre ce sentier horizontal vers le sud, il semble en phase d'abandon et mériterait un nettoyage. Dans une ambiance fantomatique due au brouillard, ce parcours est étonnant et je ne doute pas que la vue soit intéressante par beau temps. Après une colonie d'orris, on parvient à un croisement un peu confus avec le sentier venu d'Izourt. Prendre au nord un sentier qui conduit immédiatement à une habitation ruinée (1786m, orri de Journosque au-dessus), contourner un enclos en revenant au sud pour trouver le sentier, rapidement bien marqué mais au balisage jaune très effacé (en 2010), qui s'élève en lacets. Il suit une ligne de poteaux électriques abattus, repère important en sens inverse, jusqu'à la crête qui semble à tort toute proche. Je perce la couche nuageuse vers 2000m, grand bleu au-dessus ! Enfin à la crête à 2351m.
Suivre les quatre kilomètres de crête jusqu'au pic de l'Aspre. D'abord facile jusqu'au pic de Peyrot (2479m), elle présente ensuite un premier rognon (2462m) qui semble sérieux de loin et se révèle facile (II-, aisément feintable). La pointe suivante (2513m) est tout aussi facile mais demande plus d'attention car la crête devient étroite. Après le point 2456 (échappatoire vers Petsiguer), on rencontre une longue portion horizontale chaotique, sans réelle difficulté mais souvent aérienne, et interminable. Il semble cependant bien préférable de suivre le fil, en rocher plutôt fiable, que de tenter des évitements dans les pentes herbeuses raides, coupées de couloirs et de barres. La crête se redresse ensuite pour s'élever vers le pic de l'Aspre. En suivant le fil, on rencontre quelques passages d'escalade II voire III, tout semble aisément évitable. Plusieurs pointes intermédiaires se succèdent, on croit sans cesse arriver. Enfin le pic de l'Aspre (2744m) et trois cents mètres au sud le point culminant de la crête (2765m). 2h40 depuis l'arrivée à la crête (point 2351).
Continuons la crête jusqu'à son terme, au sud des étangs de Petsiguer. Cette partie est un cran au-dessus de la première partie. Une descente facile permet de s'approcher d'une étroite et profonde brèche que l'on ne découvre qu'au dernier moment. Désescalade II exposée et remontée II+. Après quelques passages un peu aériens, parvenir au pied de la grande dalle, visible depuis le sommet et inquiétante de loin. À son pied, elle apparaît heureusement assez couchée. Elle se remonte tout près du fil, en adhérence et en utilisant le tranchant (II+/III, assez exposé). La descente de l'autre côté est du même style, un peu plus aisée (II). Rester sur le fil pour gravir la pointe suivante (rocher licheneux, II+ aérien) et en descendre prudemment. J'ai aisément feinté le sévère gendarme suivant par le sud avant de remonter enfin à la pointe 2672m. Ouf (0h50 depuis l'Aspre). Jolie vue vers trois bassins d'étangs : Petsiguer, Marqueille, Goueille.
Descendre en direction du déversoir de l'étang de la Goueille en faisant un détour au nord vers le plat coté 2526m. Avant d'arriver au déversoir, on croise le balisage jaune qui conduit aux étangs de Petsiguer où l'on trouve le sentier bien tracé et balisé qui descend à Izourt. Visibilité 50 mètres sous 2000m, je n'ai vu ni lac ni barrage.
Longueur : | *** (1900m) |
Difficulté : | *** (escalade II+ exposée) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | M. Sébastien, Sommets pyrénéens (Endron-Aspre) |
Conditions : | 2010/07/17, mer de nuages sous 2000m, beau puis cumulus au-dessus |
Par le pic du Sarrasi, accès facile à un sommet qui offre une belle vue
dégagée sur tous les sommets de la Haute Ariège. À faire avec de la neige
juste avant l'ouverture ou juste après la fermeture de la petite station de
ski (en décembre ou mieux en avril), sans trop de difficultés (la crête
du Sarrasi peut être délicate avec beaucoup de neige, avec de splendides
corniches).
Longueur : | ** (1050m) |
Difficulté : | * (+1 si crête enneigée) |
Intérêt : | ** |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 135 |
Maes, 50 sommets sans corde dans les Pyrénées, 4e série, page 47 | |
Angulo, Pyrénées : 1000 ascensions, tome VI, topo 848 | |
Conditions : | 1995/12/02 (Sarrasi), chute de neige, neige 1900m |
1998/04/25, beau, neige fraîche 1800m-2100m (crampons) | |
2000/04/17, beau, vent froid, neige 1800m (crampons) |
Original circuit en montant à la pique d'Endron par la crête NO et retour par la classique crête NE. La crête NO ne présente par de difficultés mais le cheminement est largement hors sentier ; le plus dur est de s'extraire de la forêt pour atteindre la crête (45mn de tentatives avortées dans des impasses, la carte étant de peu d'utilité). Du parking de la station (1480m), perdre une quarantaine de mètres (vieux panneau + balisage bleu) pour trouver le Chemin Horizontal emprunté par le GR10B. Le suivre pendant 40mn jusqu'à rejoindre une piste et un carrefour (bien visible depuis le parking). Prendre à gauche en montée ; sous le premier lacet, prendre à gauche une vieille piste abandonnée, envahie par des repousses. Elle entre sous les sapins, effectue deux épingles (ignorer la trace directe dans la deuxième) et s'achève en queue de poisson. Continuer de vingt mètres vers le sud pour sortir soudainement des bois dans une grande pente herbeuse. La remonter et atteindre la crête aux environs du pijol de l'Asquitère (1815m). Suivre alors tranquillement la crête, d'abord herbeuse puis rocheuse à partir du pijol des Enroucades (2183m). Sous le pic de Sauzeton (2315m, petite croix), éviter une portion plus difficile en passant en flanc ouest dans de gros blocs avant de retrouver la crête et d'atteindre enfin le sommet. Retour par la crête du Sarrasi.
Longueur : | ** (1100m) |
Difficulté : | ** |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2003/04/24, voilé, sommets accrochés le matin, neige 1700m en vallons nord, crête déneigée |
Itinéraire plus long que depuis la station de Goulier-Endron, se déroulant pratiquement toujours en crête et au soleil, ce qui est agréable en hiver. Du col de Grail (1485m) au-dessus de Lercoul, suivre au SE une piste à peine descendante (balisage jaune) pour rejoindre la croupe qui deviendra plus haut la crête NE de la pique d'Endron (au retour, on peut aussi suivre hors sentier la crête de la Calvière). Sans ambiguïté ensuite via le pic du Garbié de Brésoul et le pic du Sarrasi jusqu'au sommet.
Longueur : | ** (1000m) |
Difficulté : | * (+1 si crête enneigée) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2005/11/19, beau, neige 1750m |
Circuit facile bien qu'assez long, intégralement sur sentiers balisés. De Sem (989m), suivre le chemin des mines de Rancié puis le balisage jaune part au sud pour trouver le GR10 peu avant le col de Grail (1485m). Plutôt que la piste et le balisage jaune qui part faire un lointain détour au SE, partir entre les deux pistes pour trouver un sentier qui fait quelques lacets dans le versant est de la crête de Clavière et retrouve plus haut le balisage. Suite classique jusqu'à la pique d'Endron par la crête du Sarrasi.
Retour par la station (1480m), un peu de route puis à droite piste et sentier horizontaux jusqu'au col de Risoul (1320m). Faire un saut au pic de Risoul (1373m), point de vue sur tout le Vicdessos, et retour à Sem par le chemin balisé.
Longueur : | *** (1500m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2019/10/19, éclaircies en flux de sud |
Classique course d'alpinisme peu difficile, avec sortie par la sortie centrale directe (50°). Conditions pas géniales avec mauvais regel nocturne, heureusement que c'était tracé des jours avant.
Longueur : | ** (1000m) |
Difficulté : | **** (alpinisme neige PD+, 45° / 500m avec 50° pour la sortie centrale) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Mousel, Pyrénées, courses mixtes, neige et glace |
Conditions : | 2013/04/15, voilé à l'aube puis beau, neige 1450m, photos |
Balade sur le sentier de Gnioure. La première visite se fit avec beaucoup de neige fraîche et se termina à la jasse de la Coume del Four dans le brouillard et la grêle. La deuxième, par temps froid et ensoleillé, me mena au col 1988m sur la crête du Taychou. La suite est un chemin taillé dans la falaise, totalement impraticable avec de la neige. Facile grimpette au SO sur la crête jusqu'à buter sur un petit mur. Belle vue de la grande face SE de la Pique d'Endron, parcourue d'avalanches ce jour-là. À la descente, petit détour (30mn AR environ) à l'étang de Brouquenat-d'en-Haut.
Longueur : | ** (1200m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | * |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 137 |
Conditions : | 1999/12/12, averses de neige et grêle, neige 1400m |
2001/04/15, grand soleil, neige 1550m |
Assez long circuit, peu fréquenté. Montée par les étangs de Brouquenat, de
Peyregrand et des Redouneilles des Vaches, retour par les étangs de
Neych. Les différents lacs sont jolis et le sommet offre une vue assez
ouverte. En outre, le circuit est envisageable dès le printemps (dès que le
cheminement initial dans les gorges est dégagé et les pentes surplombantes
purgées).
Longueur : | *** (1550m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Grassaud & Véron, Randonnées dans les Pyrénées Ariégeoises, page 138 |
Conditions : | 1998/05/08, beau, neige 2000m |
Accès sans histoire au vaste étang de Gnioure (en absence de neige), transformé en mer tempétueuse : le vent creuse des vagues et projette des embruns au loin. Parvenu à l'extrémité sud, les rafales sont telles que je trébuche à répétition. Abandon du projet initial (le Bourbonne) et demi-tour. Revenu au premier quart du lac, au sud de la sortie de la galerie de Peyregrand, je m'élève à l'est, par une pente un peu raide de manière à rejoindre 400 mètres plus haut la crête de Pé Pelat, bien au sud de la pourtaneille de Gnioure. La crête atteinte, elle conduit au SE au pic des Redouneilles. La fin est interminable, le vent de face me repoussant régulièrement. Retour par le col des Redouneilles, détour à l'E (cairns puis sentier) pour descendre à l'étang des Redouneilles des Vaches, étang de Peyregrand, bien joli vu d'en haut, et retour par Brouquenat.
Longueur : | *** (1750m) |
Difficulté : | * |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2005/10/27, beau, vent violent |
Montée par les étangs de Neych. À la cabane de Neych, direction la raide crête N du pic de Cancel. Les moutons visitent le sommet, des traces permettent de monter sans se battre avec la végétation. Le pic de Cancel (2421m) offre une jolie vue dégagée et sur les lacs autour (Neych, Redouneilles des Vaches, Peyregrand). Suivre la crête pour passer au pic de Neych (2408m) en posant un peu les mains puis pic des Redouneilles (2485m). Retour par l'étang des Redouneilles des Brebis, mignon et oublié, en plongeant dans une pente herbeuse raide avant les étranges formations rocheuses de la crête sud du pic. Sous l'étang, tirer à gauche pour éviter les barres dans l'axe, un peu confus, une sente apparaît par moment et retour par Peyregrand toujours longuet.
Longueur : | *** (1750m) |
Difficulté : | ** (hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2021/06/26, beau, nuages au sud |
Randonnée ariégeoise typique : un sommet secondaire, un aller long et pour moitié rude et sans traces, un retour interminable. Pour autant le pic de Bourbonne a belle allure, il se repère de partout dans le secteur et son ascension est l'occasion de visiter des secteurs peu fréquentés. Monter à l'étang de Gnioure (intégralement vide pour travaux sur le barrage, beurk) et rejoindre son extrémité sud (1832m, 3 à 4 h depuis le parking). Après avoir croisé le ruisseau de Lascours, continuer encore un peu sur le sentier jusqu'au mamelon qui suit (1922m). Avec de l'imagination, on devine une sente qui repart au NE vers le ruisseau de Lascours. Suivre cette direction et remonter la rive gauche du ruisseau. 150 mètres pénibles parmi genévriers, rhododendrons, myrtilliers, avant d'arriver doucement à l'étang de Lascours ou de Landrène (2109m). Le site n'est pas spectaculaire mais le silence complet et l'absence totale de trace, de cairn, d'orri en ruine me donnèrent l'impression de parvenir dans un site secret, jamais visité. Repérer le pic de Bourbonne : il est exactement dans l'axe de l'étang avec une pente suspendue et à gauche de celle-ci un long couloir. Se diriger vers le couloir et le remonter. Pente de plus en plus raide, ça n'en finit pas, herbe et cailloux croulants. Fin par la pente à droite pour éviter les moutons supervisés par leur patou et aboutir au sommet. Belle vue sur les étangs de Llassiès, le pic du Port est superbe.
Pour le retour, descendre la longue et raide pente herbeuse au SE, et sur le bas obliquer au SO pour passer un collet vers Llassiès. Suivre le talweg pour rejoindre l'étang inférieur (2298m). Passer rive droite et suivre les cairns (les premiers depuis Gnioure) qui s'éloignent bientôt du ruisseau pour emprunter le talweg le plus au sud au pied des falaises du pic d'Arial. Parvenu à la jasse de Bélesta (2092m), il n'y a plus qu'à descendre l'interminable vallée : 3,5 km pour 200m de dénivelé jusqu'à l'étang de Peyregrand (1898m), 3° de pente, et ça ne descend guère plus vite ensuite jusqu'au pont de la Peyre (1498m).
Longueur : | *** (1950m, 24 km) |
Difficulté : | ** (hors sentier, pente herbeuse raide, temps sec indispensable) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | M. Sébastien, Pyrénées Ariégeoises |
Voir aussi cet accès original | |
Conditions : | 2012/08/13, beau puis voilé, se couvrant l'après-midi |
Long circuit demandant un peu d'intuition pour trouver les restes de sentier facilitant la progression. Monter jusqu'à l'étang de Brouquenat. Passer derrière la cabane (1597m) pour s'élever rive droite du ruisseau de Monescur. Avec un peu de flair, on trouve l'assez bonne sente qui monte au discret estagnol de Monescur (1927m) envahi par la végétation. Au NE du déversoir, trouver une nouvelle sente qui conduit à la cabane de la Unarde. Monter au nord vers le pic de Béze (2380m). Continuer nord sur la vaste crête, virer ouest pour passer au pic de Baljésou (2288m) et poursuivre NO vers le pic du Midi de Siguer. Deux possibilités pour rentrer :
Longueur : | *** (1500m) |
Difficulté : | ** (hors sentier) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Camptocamp.org (circuit Midi de Siguer) |
Conditions : | 2008/06/14 (retour par le pont de la Peyre), éclaircies puis brouillard |
2023/07/27 (retour par Midi de Siguer), beau |
Long tour de la montagne de Siguer, de vastes dômes herbeux, ni bétail ni humain après le pas de l'Escalier, le grand vide, dépaysant. De Gestiès (965m), GR10 pour le col de Gamel (1389m) puis crête jusqu'au pic de Béze (2380m) à 7 km à vol d'oiseau et bien plus à pied. Multiples bosses qui accumulent du dénivelé. Retour au Baljésou puis toujours en crête jusqu'au pic du Midi de Siguer (2003m). Peu après, descendre au petit étang avec chalet, poursuivre E vers le ruisseau (traces), le sentier devient évident. Sous les cabanes de Peyriguels, au point où un sentier monte au col de Lars, prendre la trace moins marquée qui part faire un lacet dans les fougères. Bien marqué ensuite, le sentier descend dans les bois pour rejoindre la piste à 6 km (aïe) de Gestiès.
Longueur : | *** (1850m avec les oscillations, > 25 km) |
Difficulté : | * (sentiers parfois diffus, bonne visibilité) |
Intérêt : | ** |
Trajet : | cartographie |
Conditions : | 2019/08/25, beau |
Le pic du Port (de Siguer) ou pic de Font Blanca est un grand sommet, une
des plus grosses bambées pyrénéennes par le versant français (plus de 2100m
de dénivelé et plus de 25 km en distance) mais trivial d'accès depuis
l'Andorre. En y associant le parcours de la crête depuis le port de
l'Albeille, on obtient une jolie randonnée agrémentée de nombreux lacs et
laquets qui me réconcilierait presque avec l'Andorre et son goudronnage,
bétonnage et pylônnage de la montagne. Départ de la cabane del Castellar
(1867m), sur le tronçon de route abandonnée sous la station
d'Ordino-Arcalis. Suivre la vieille route et avant le grand parking prendre
à droite le sentier balisé des beaux estanys de Tristaina. À l'estany
Primer, suivre le sentier balisé qui s'élève et monte au port de l'Albeille
(2601m). Emprunter au SE un large couloir d'abord croulant puis
semi-herbeux. Rejoindre la crête rocheuse (II) ou la longer par le versant
andorran jusqu'à une première pointe (2764m). Après une courte descente on
rencontre une taillante assez impressionnante mais facile : ça passe debout
en mode funambule ! Escalader la crête qui suit, d'abord légèrement à droite
puis sur le fil. Long passage de II/II+, bon rocher. Quand la crête devient
horizontale, plus de difficulté jusqu'au pic de l'Albeille ou de les Planes
(2788m). Continuer sur la crête qui descend vite vers le port Nouveau
(2511m) au-dessus de l'estany Esbalçat. Juste avant le port, un ressaut
rocheux complexe m'a laissé longuement perplexe. Courte désescalade II+
(voire III ?) sensiblement au centre de la barrière. Remonter tranquillement
au pic des Fangasses (2682m). La suite devait être le gros morceau mais en
fait il n'y a que des pas d'escalade isolés et on peut tout feinter
facilement par le versant andorran quelques mètres sous le fil, c'est dire
si c'est peu engagé. J'ai franchi quelques II ou II+, rien de sérieux, j'ai
dû esquiver le III annoncé sans m'en rendre compte... Au collet de la Coma
(2596m), il ne reste plus qu'à monter au pic de Font Blanca, principalement
par le versant andorran. J'ai trouvé bien long les 300 mètres de dénivelé.
Vu l'altitude, le panorama est évidemment vaste et l'étang du Rouch est
superbe.
Descente par la rapide voie normale qui emprunte la crête sud puis la croupe sud-ouest avant de plonger à droite dans la coma del Mig. Le sentier balisé ramène sans histoire à la cabane.
Longueur : | ** (1400m) |
Difficulté : | *** (escalade II/II+) |
Intérêt : | *** |
Trajet : | cartographie |
Topos : | Sánchez, Crestas pirenaicas - Pirineo Oriental |
Conditions : | 2010/10/15, beau, léger vent froid, photos |